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Critique de isanne


Ténèbres, silence et solitude sont les trois mots de la trame du récit : ils évoquent la bétise, la lâcheté et le mépris des habitants envers "ceux" du vallon. Hank et Laurel sont seuls, tout comme Slidell, ils sont à part, on ne vient pas jusque là.

Et puis Walter arrive et les couleurs apparaissent ; celles des perroquets, de la plume verte que Walter a gardée, ces couleurs qui vont dessiner les rêves et les espoirs que Laurel s'autorise désormais.

Le vert est important dans ce roman comme un porte-malheur : le vert de la plume qui dit que l'histoire n'est pas celle que l'on espère pour Laurel, le vert de la robe de la passagère du Lusitania et le vert de la robe de Laurel au pique-nique.


La nature est un personnage à part entière du roman, en ce sens, les éphémères rappellent qu'il faut vivre le moment présent en toute intensité et que les projets d'avenir ne restent parfois que des projets par la faute d'une haine entretenue ou d'un refus de générosité.

Très belle histoire que celle-ci qui se déroule à la fin de la Première Guerre Mondiale, sur fond d'Histoire avec un grand H, les peurs et les appréhensions d'un bourg face à ce que les habitants n'acceptent pas toujours de comprendre des étrangers.


Ron Rash sait mêler habilement intrigue et liens avec la faune ou la nature, avec les intempéries, comme si tout était lié et que dans notre monde , animaux, cieux, et hommes interagissaient sans vouloir le reconnaître et la malédiction ou les superstitions ne seraient finalement que ce refus d'en prendre conscience.

Je crois que je n'oublierai pas Laurel....
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