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Critique de Henri-l-oiseleur


Stéphane Ratti, spécialiste de la culture antique du IV°s et des relations polémiques entre païens et chrétiens, propose ici une lecture renouvelée des Confessions de Saint Augustin, dont l'itinéraire tortueux est retracé dans ses ambigüités, ses hésitations, ses problématiques - son humanité. le grand livre d'Augustin a été interprété par les uns de manière hagiographique, par les autres de façon polémique et "démystifiante", sans que l'on fasse toujours l'effort de le replacer honnêtement dans son contexte littéraire, politique et culturel, ni qu'on étudie sérieusement, avec la compétence philologique nécessaire, toutes les implications de son texte. L'auteur s'y essaie, fort de sa compétence de lecteur de la littérature latine de ces temps fascinants, où les chrétiens cherchent à conquérir le terrain de la culture occupé par les païens. Sa grande compétence n'inclut pas, hélas, les relations entre Augustin et les Manichéens, dont il fut le compagnon et le coreligionnaire pendant plus de dix années : or Augustin, auteur majeur de l'Occident chrétien et de la latinité fut marqué par cette pensée orientale originale et profonde, et à travers Augustin, toute notre culture. Il manque une étude du niveau de celle-ci pour faire le point sur cette question.
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