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Critique de BillDOE


Premier roman de Shelley Read... Et c'est une perle !
En 1948, Victoria a dix-sept ans. Elle vit dans la ferme familiale dirigée par son père, avec son frère Seth de deux ans son cadet et de l'oncle Org handicapé. Ils sont réputés pour leur production de pêches. Sa mère est décédée dans un accident quelques années auparavant. C'est en allant dans la petite ville d'Iola qu'elle y croise Wilson Moon, un vagabond qui lui demande son chemin. le déclic se fait immédiatement entre eux. Mais elle va découvrir qu'il est indien et que dans cette contrée du Colorado ce n'est pas une qualité...
Shelley Read nous emporte dans l'histoire de cette jeune fille puis de cette femme jusque dans les années 70. Elle nous épargne les mièvreries idiotes que l'on trouve souvent dans les premiers romans. le récit est bien construit et même si l'auteur s'égare parfois dans des descriptions oniriques ou des états d'âme au détriment de l'action, elle nous rattrape vite par la dureté de certaines situations ou la beauté de cette région du Colorado qu'elle connait si bien. Elle colle parfaitement à son titre, nous emportant dans le courant de sa rivière imaginaire, nous ballotant tantôt dans des eaux agitées parfois mortelles, tantôt dans des eaux au calme reposant. Car ainsi va la vie !
La nature y tient une place de choix, faune et flore y sont largement décrites, l'esprit de Henry David Thoreau plane parfois au-dessus de ces pages pour notre plus grand bonheur.
Même si ce ne sont pas du tout les mêmes histoires, on retrouve les sensations envoutantes de « Betty » de Tiffany McDaniel ou de « là où chantent les écrevisses » de Delia Owens. Shelley Read sait nous atteindre de la même façon. Elle joue merveilleusement bien avec notre corde sensible et la mélodie qui s'en élève nous enchante.
On ne peut qu'espérer que l'oeuvre de Shelley Read s'étoffe rapidement de nouvelles histoires.
Merci à babelio masse critique et aux éditions Robert Laffont pour la découverte en avant-première de cette auteure et de son magnifique premier roman. Pour une première c'est un coup de maitre.
Traduction de Cécile Arnaud.
Editions Robert Laffont, 361 pages.
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