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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Très grande déception pour ce roman certainement dû à ce que je pensais y trouver et à une attente proche de « Là où chantent les écrevisses », une histoire de famille doublée de nature writing. Nous sommes dans le Colorado à la fin des années 40 dans une famille propriétaire de vergers de pêches. Victoria, alors âgée de 17 ans, tombe amoureuse de Wilson Moon, un « vagabond » à la peau sombre.. Leur liaison, secrète, est très mal vue par la famille et la société gangrenées par un racisme profond. Lorsque Victoria se retrouve enceinte, et après une terrible tragédie, elle décide de s'enfuir dans la montagne pour donner naissance à son enfant.
Tous les éléments étaient réunis pour que je prenne un vrai plaisir à cette lecture sauf que… je n'ai ressenti aucun attachement pour aucun des personnages. Les épreuves traversées par Victoria frôlent l'invraisemblance à de très nombreuses reprises, surtout dans la seconde partie où je n'ai pas pu m'empêcher de lever les yeux au ciel. J'ai vu venir le dénouement à des kilomètres ! Malgré des thématiques fortes sur cette période de l'histoire américaine, et des descriptions de la nature assez réussies, Victoria n'a rien de la grande héroïne que fut Kya. Au-delà du scénario cousu de fil blanc, « Va où la rivière te porte » souffre d'un manque cruel d'émotions.

Lien : https://aude-bouquine.com
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Me voilà bien ennuyée, car voyez-vous j'aurais préféré apprécier ce roman dont on disait tant de bien. J'écoute une radio qui diffuse depuis quelques jours une publicité très flatteuse à son propos, trop à mon goût ; une publicité similaire aux ouvrages de Musso, Aurélie Valogne et autres marchands de romans à l'approche de l'été quand il faut occuper les journées de plages à faire rêver le vacancier …mon radar interne me lançait des signaux un peu alarmants…sauf que c'était trop tard, et effectivement, la mariée était trop belle, on en disait beaucoup trop de bien pour y croire !
Tout est cousu de fil blanc dans ce roman. Dès les premières pages, on voit arriver la supercherie. Et oui, comment croire à cette histoire de jeune fille qui succombe au charme d'un vagabond au coin d'une rue d'une petite, toute petite ville au fin fond du Colorado ? Et tout est à l'avenant, du début à la fin !
Décidément, la greffe n'a pas pris chez moi !
Merci aux éditions Robert Laffont et Babélio, et toutes mes excuses pour cet avis à la fois négatif, rapide et tranché à la hauteur de ce que fut ma déception.
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J'ai failli arrêter la lecture de ce roman au premier chapitre, j'ai eu beaucoup de mal à croire au coup de foudre qui y est décrit : une jeune fille de 17 ans, croise sur un trottoir de son village, un jeune homme très sale mais son sourire lui soulève le coeur. Et paf ! elle est amoureuse et lui aussi et cela pour toute la vie. Evidemment la famille de la jeune Victoria est très dysfonctionnelle, sa mère sa tante et son cousin son morts dans un accident de voiture. Son père est muré dans un silence douloureux, son oncle revenu blessé de la guerre est complètement aigri et se déplace dans un fauteuil roulant , son frère Seth est la méchanceté incarnée. Son grand amour s'avère être un Indien, dont elle aura un enfant. Et lui sera assassiné par le frère de son amante et un ami de celui-ci .
Dans la deuxième partie, on voit cette jeune Victoria accoucher seule dans la montagne et confier son bébé à une jeune femme qui est en train de pique niquer dans une clairière avec son mari et son propre bébé. Ensuite on suivra Victoria d'abord dans son retour dans son village qui doit être inondé par un barrage hydraulique, elle acceptera l'argent du gouvernement pour déménager et reconstruire une ferme dans une autre vallée. Elle sera aidée pour déménager ses merveilleux pêchers par un ingénieur agronome. La vie reprend donc des couleurs pour elle, il lui restera à retrouver son fils. Mais non, je ne vous dévoilerait pas la fin.

L'histoire s'étale de 1948 à 1971, et permet à l'auteur d'évoquer les différentes tragédies ou seulement différentes façon de voir le monde qui ont traversé les USA pendant cette longue période : le retour des hommes blessés pendant la deuxième guerre mondiale, le racisme contre les indiens, la protection de la nature, la guerre du Vietnam , le poids de la religion, la place des femmes …

À aucun moment, je n'ai pu croire croire à « l'héroïne inoubliable » que me promettait le « Sunday Express », pas plus qu'à son abruti de frère Seth qui est le diable incarné. Il y a tant de rebondissements (souvent très invraisemblables) dans ce récit que cela peut peut-être plaire à un certain public, je n'en sais rien. L'évocation de notre « mère » nature est tellement américaine ! Bref une énorme déception pour un livre que je vais très vite oublier.

À ne lire que si vous voulez bien que je divulgâche ce roman

Lorsque Victoria a accouché seule dans sa cabane dans la forêt, elle réussit à réanimer son bébé puis part et se retrouve dans une clairière où un couple pique nique et la femme donne le sein à un bébé. Elle dépose son nouveau né sur la banquette arrière de la voiture. Cette femme avait elle même accouché, à l'hôpital deux jours avant dans des conditions terribles et n'aura pas d'autres enfants, or son mari voulait avoir deux fils.. Attendez, ! ce n'est pas fini, par le plus grand des hasards le couple n'avait pas encore déclaré la naissance, ils vont donc déclarer la naissance de jumeaux…
Lien : https://luocine.fr/?p=18113
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