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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans ce roman coule une rivière, des larmes, la perte, l'absence d'êtres aimés, le jus des pêches mûres à point et sucrées...

On est en 1949 dans le Colorado et la famille Nash posséde un verger exceptionnel, toute leur vie est tournée vers le ciel, la pluie, et ce qui fait leur réputation, ce fruit gorgé de soleil qu'il faut savoir cultiver et cueillir à point, ni trop tôt, ni trop tard dans l'été. On est aux USA et bientôt les hommes en âge de se battre seront envoyé au front. Certains ne reviendront pas, d'autres seront abimés, cassés. On est dans la grande histoire et dans la petite, celle d'une famille qui ne sera plus jamais la même
Quand on fait sa connaissance, Victoria a dix-sept ans, et c'est elle qui s'occupe de la maisonnée, de "ses" hommes, qui fait les repas, nourrit les animaux.
On est loin de la ville et les préjugés sont solidement ancré, et un "basané" n'est pas le bienvenu. La guerre, les morts : ces hommes n'ont rien retenu, et Victoria affrontera ses tragédies avec une maturité, un courage et une débrouillardise étonnante : que vouliez -vous qu'elle fasse ?
De 1949 à 1971, on suivra Victoria, c'est long une vie, c'est lourd aussi, parfois...

C'est un roman magnifique , proche du style Nature Writing , lyrique par instants, fort émouvant parfois. Un portrait de femme si jeune, mais si forte, des hommes qui souvent sont capables d'un beau gachis et même du pire.
Je retiendrais, l'eau, les pierres si rondes qu'elles ressemblent à des pêches, dont l'odeur envahit votre imaginaire... je retiendrais l'amitié, la maternité sous toutes ses formes, si belles, si pures , si généreuses, et si terribles parfois. Tous ces bébés. Tous ces jeunes hommes dont on tirait la date de naissance pour la guerre du Vietnam.
Je retiendrais la nature comme ressourçante et guérisseuse , et ce jus de pêche sucrée qui coule au milieu de ces pages, là où la rivière te porte...

Merci aux éditions Robert Laffont et à Babelio pour cette Masse critique privilégiée et ce beau voyage...
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Premier roman de Shelley Read... Et c'est une perle !
En 1948, Victoria a dix-sept ans. Elle vit dans la ferme familiale dirigée par son père, avec son frère Seth de deux ans son cadet et de l'oncle Org handicapé. Ils sont réputés pour leur production de pêches. Sa mère est décédée dans un accident quelques années auparavant. C'est en allant dans la petite ville d'Iola qu'elle y croise Wilson Moon, un vagabond qui lui demande son chemin. le déclic se fait immédiatement entre eux. Mais elle va découvrir qu'il est indien et que dans cette contrée du Colorado ce n'est pas une qualité...
Shelley Read nous emporte dans l'histoire de cette jeune fille puis de cette femme jusque dans les années 70. Elle nous épargne les mièvreries idiotes que l'on trouve souvent dans les premiers romans. le récit est bien construit et même si l'auteur s'égare parfois dans des descriptions oniriques ou des états d'âme au détriment de l'action, elle nous rattrape vite par la dureté de certaines situations ou la beauté de cette région du Colorado qu'elle connait si bien. Elle colle parfaitement à son titre, nous emportant dans le courant de sa rivière imaginaire, nous ballotant tantôt dans des eaux agitées parfois mortelles, tantôt dans des eaux au calme reposant. Car ainsi va la vie !
La nature y tient une place de choix, faune et flore y sont largement décrites, l'esprit de Henry David Thoreau plane parfois au-dessus de ces pages pour notre plus grand bonheur.
Même si ce ne sont pas du tout les mêmes histoires, on retrouve les sensations envoutantes de « Betty » de Tiffany McDaniel ou de « là où chantent les écrevisses » de Delia Owens. Shelley Read sait nous atteindre de la même façon. Elle joue merveilleusement bien avec notre corde sensible et la mélodie qui s'en élève nous enchante.
On ne peut qu'espérer que l'oeuvre de Shelley Read s'étoffe rapidement de nouvelles histoires.
Merci à babelio masse critique et aux éditions Robert Laffont pour la découverte en avant-première de cette auteure et de son magnifique premier roman. Pour une première c'est un coup de maitre.
Traduction de Cécile Arnaud.
Editions Robert Laffont, 361 pages.
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Une belle épopée, comme savent si bien les écrire la génération actuelle des écrivains américains !

L'héroïne est une toute jeune fille, orpheline de mère, dans une ferme du Colorado qui tire ses revenus de la culture de pêches, les si réputées pêches Nash, que l'on rêve de savourer à chaque fois qu'elles sont évoquées dans le roman. Mais la vie quotidienne n'a pas la douceur de la peau de ces fruits juteux. Un père taiseux, un frère violent et un oncle ravagé par la guerre, avares de compliments, peu prompts à reconnaître le travail qu'elle assume depuis la disparition de sa mère, entretenir la maison et préparer les repas.

Il suffira de quelques pages pour que l'inattendu survienne et que soit bouleversé à jamais le destin de Victoria.

Dans la tradition du nature-writing, de superbes descriptions des paysages agrémentent le récit. On y retrouve, sans la violence, l'ambiance de Betty de Tiffany McDaniel. On dévore avec autant d'appétit qu'une pêche juteuse les pages de ce roman qui semblent tourner toute seules.

Cela n'empêche pas l'autrice d'aborder des sujets graves, le racisme, l'oubli des drames qui ont fondé les Etats-unis, et le mépris des femmes.

Premier roman qui sera, il faut l'espérer suivi d'autres productions aussi réjouissantes.

Merci à Babelio et aux éditions Laffont

368 pages Laffont 14 mars 2024
Masse critique Babelio

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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J'ai reçu ce roman lors d'une masse critique privilégiée, je remercie Babelio et les Éditions Robert Laffont. Ce roman est un grand succès aux États-Unis, un million de lecteurs déjà conquis, dit le bandeau sur la couverture. Il sort en France dans quelques jours.
Pour un premier roman, c'est vraiment très très bon. Un vrai coup de coeur pour moi. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi touchée par une histoire.
Victoria Nash a 17 ans en 1948, elle vit dans le Colorado, dans une ferme où elle s'occupe de la maison et récolte des pêches. Elle vit entourée d'hommes car sa mère est morte d'un accident de voiture. Elle ne s'entend pas avec son frère, Seth.
Un jour, en se rendant en ville, elle fait la rencontre d'un étranger, Wilson Moon, Indien. C'est le coup de foudre entre eux mais les Indiens ne sont pas les bienvenus dans cette région. Les deux jeunes vivent leur histoire en cachette. Lorsque Wilson disparaît, Victoria se retrouve seule et enceinte. Elle devra alors faire des choix très importants.
Un roman où la nature occupe une place essentielle, avec des descriptions de rivières, forêts, vergers, montagnes.
Un personnage de femme très courageuse et attachante. Un style fluide.
J'ai beaucoup aimé ce roman et espère qu'il aura énormément de succès en France également. Une adaptation au cinéma serait prévue.
Petit bémol, je n'aime pas trop le titre.
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"Les paysages de notre jeunesse nous façonnent, et nous les portons en nous, riches de ce qu'ils nous ont donné, nous ont volé et de ce que nous sommes devenus."

De 1949 à 1971, le lecteur découvre la vie de Victoria Nash, la narratrice, qui commence à Iola dans le Colorado et se termine à Paonia également dans l'état du Colorado.

Victoria nous raconte une partie de sa destinée, de son adolescence dans la ferme familiale, jeune femme obéissante, travailleuse, entourée des hommes de sa famille, jusqu'à son accomplissement 20 ans plus tard. La rencontre de Wil, jeune homme nomade, alors qu'elle n'a que 17 ans, va bouleverser à jamais la vie monotone, routinière, mais somme toute assez paisible de Victoria.

"Mais en approchant d'Iola, je me rappelai de quelle cruauté née de l'ignorance était capable cette ville, où certains prenaient une vieille femme solitaire pour le diable et traitaient un beau garçon à la peau bronzée de hors-la-loi."

Le racisme, l'intolérance, la solitude, le travail de la terre, l'amour maternel sont quelques-uns des thèmes abordés dans cet ouvrage. Cette histoire est une ode à la Nature, personnage à part entière, et à la vie sous toutes ses formes. Elle nous dresse le portrait d'une femme forte, courageuse, résiliente, terriblement attachante, qui vit au plus près de la terre, en communion avec la nature, au rythme des saisons.

Le récit en 5 parties se déroule chronologiquement, la construction est classique, l'écriture est fluide, élégante, descriptive, visuelle. On est immergé dans le décor. Un roman aussi cruel et âpre que tendre et émouvant.

Je remercie les Editions Robert Laffont et Babelio pour cette masse critique qui m'a permis de découvrir cette autrice et son premier roman prometteur.

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Il est rare que je termine la lecture d'un roman en ressentant autant d'émotions.
Et c'est le cas pour ce premier roman de Shelly Read Qui nous entraîne dans le village d'Ilola dans le Colorado.

Torrie a dix-sept ans lorsqu'elle croise la route d'un jeune homme qui la subjuge et lui plaît au premier regard.
C'est une enfant puis une jeune fille solitaire depuis le décès de sa mère, sa tante et son cousin. Depuis qu'elle gère tout à la ferme, malgré un père colérique et exigeant, un oncle lourdement handicapé au Vietnam et devenu aussi acariâtre que méchant, un frère faignant et violent, et pendant que les hommes s'occupent des pêchers qui ont fait la réputation de la famille Nash dans toute la région.

Mais la rencontre avec Willson Moon sera décisive pour la suite de son existence. Car si elle est immédiatement attirée par le beau Will, le teint basané de cet indien sorti de nulle part déplaît fortement à la communauté de cette ville de l'ouest américain, les indiens doivent se cantonner aux réserves dans lesquelles la nation les a parqués.

C'est donc la jeunesse, les amours et la vie de Torrie, qui s'affirme en devenant la Victoria qu'elle aurait toujours dû être, que l'autrice va nous raconter avec force, douceur, douleur.

Devenir femme, mère, avant d'être fille ou soeur n'est pas chose facile lorsque l'on vit sans modèle féminin. C'est pourtant ce que Victoria va tenter de faire, seule face aux difficultés, aux épreuves, à la souffrance et aux joies ténues que l'existence va lui offrir.

Un magnifique portrait de femme au coeur des montagnes et la nature parfois exigeantes mais toujours si belles du Colorado. Émotion, tendresse, dégoût, violence, souffrance, résistance, résilience, rien ne sera épargné au lecteur pour son plus grand plaisir.
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Il est des rivières dont le parcours est calme et tranquille et d'autres aux eaux tumultueuses mais toujours l'une et l'autre atteignent leur but. L'histoire de Torie commence au Colorado en 1949, elle a dix-sept ans et tombe éperdument amoureuse d'un jeune homme amérindien à la peau sombre et aux cheveux noirs corbeau. Un amour pur et tragique qui montrera la violence et le rejet d'une communauté toute entière. Toute sa vie va se trouver bouleverser lorsqu'elle comprend qu'elle est enceinte, le chemin qu'elle décide d'emprunter est rude et périlleux, son ultime décision aura de lourdes conséquences.
Un premier roman qui est un énorme coup de coeur même s'il vous tord les tripes et que la boîte de kleenex est la bienvenue. le terrible parcours de la jeune Torie est le point de départ d'une vie de femme forte et déterminée. Elle a fait un sacrifice extrême pour le bien de son enfant et maintenant il lui faut vivre avec ça. Un style qui s'apparente au natural writing avec un temps de vie dans les montagnes mais aussi tout un pan de l'histoire sur la disparition d'un village sous les eaux.
Une lecture qui vient vous chercher dans vos émotions et vous laisse souvent sur le carreau tout en vous donnant le moyen de vous relever. le personnage de Torie apporte toute sa force à l'histoire dans sa capacité à décider de son destin et je l'ai aimé tout de suite. Des thèmes puissants sont abordés, celui de la naissance, de la maternité, de la survie, de l'abandon, du racisme. L'auteure a choisi un rythme lent, scindé en plusieurs époques où les années s'écoulent apportant un espoir de ce qui aurait pu être. Avec une fin qui vous donne envie d'un tome 2, j'ai eu beaucoup de mal à refermer mon livre, j'avais besoin de plus. Un livre magnifique que je vous recommande à la fois déchirant et réconfortant. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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" J'avais toujours accepté d'affronter ce que la vie me réservait,  et toujours essayé de faire ce que je croyais juste. La plus grande leçon que j'avais apprise,  c'est qu'il fallait du temps pour devenir soi-même. "

Lorsque commence le roman, en 1948 dans le Colorado, Victoria a 17 ans. Cela fait déjà 5 ans qu'elle a pris le relais de sa mère décédée pour entretenir la ferme, nourrir les hommes de la maison, un père taiseux, un oncle aigri et un frère violent, ainsi que les journaliers,  tout en faisant sa part dans les vergers de pêchers de l'entreprise familiale. Elle n'a aucun modèle de femme dans son entourage. Lorsqu'elle croise la route de Will, un jeune amérindien aux yeux" aussi noirs et brillants que des ailes de corbeau et remplis de bonté, elle va tomber irrésistiblement amoureuse et cet amour va infléchir son destin pour toujours.

C'est une de ces histoires puissamment romanesques qui vous emportent et dont vous tournez les pages avec fébrilité.  L'autrice aime profondément sa région et cet amour transparaît dans les paysages où elle assoie son roman, ses descriptions de la nature environnante, montagnes, forêts, rivière,  vergers, sont telles qu'on pourrait presque parler de nature writing
C'est surtout un portrait de femme magnifique, forte et résiliente malgré les épreuves auxquelles elle est confrontée, qui prend sa vie en mains à une époque qui ne connaît d'autre modèle que celui de la femme au foyer.

C'est un premier roman lumineux qui devrait vous tenir en haleine et vous offrir nombre d'émotions. Et vous ne croquerez plus dans une belle pêche mûre sans penser à Victoria !

Merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour cette masse critique privilégiée.
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1948 à Iola, petite ville du Colorado. Victoria — Torie comme l'appellent ses proches — a 17 ans. Son père est à la tête d'un verger de pêches renommé, les pêches Nash. Quand Victoria croise Will au détour d'une rue ce jour-là, c'est l'illumination : elle est aimantée par ce jeune homme drôle à la peau sombre. Cette rencontre va bousculer sa vie et elle va devoir lutter dorénavant pour assurer sa survie et celle de son verger.

« Va où la rivière te porte » est le premier roman de l'américaine Shelley Read, qui vit dans les monts Elk du Colorado. J'ai pu le lire grâce à une opération spéciale de Masse critique. Cette lecture m'a bouleversée.

L'auteure a pensé et construit un cadre à son intrigue, un cadre temporel en premier lieu. L'histoire débute en 1948 et se clôture en 1971 dans le Colorado. Cette période est marquée par des guerres (la fin de la seconde guerre mondiale, la guerre du Vietnam) et des mutations profondes : le racisme et la lutte contre les Indiens sont encore ancrés, la modernisation se profile avec la construction de barrages qui noient des villages entiers, les mouvements hippies surgissent au tournant des années 1968.

L'histoire est enracinée dans un environnement d'une beauté foisonnante et saisissante : au coeur du Colorado sauvage, entre montagnes qui se poudrent de neige l'hiver et la rivière Gunnison dont les flots rutilants sinuent dans les méandres des roches. L'auteure propose de très belles descriptions de paysages, de variétés d'arbres, de plantes ; sous sa plume, la rivière Gunnison et les monts environnants deviennent des personnages ; la faune est célébrée, sous l'apparence ici d'une biche accompagnée de ses faons, là d'un poisson qui gobe des insectes qui viennent de naître. Cette oeuvre de nature writing donne à voir une existence en harmonie avec la nature, mais une nature qui reste fragile, car menacée par les activités humaines.

A la confluence de ce temps et de cet environnement, l'auteure a bâti une intrigue autour d'une femme, Victoria, marquée par des pertes successives et dramatiques, mais pour autant forte et résiliente. Elle raconte — adoptant le point de vue narratif de Victoria, en « je » pour donner plus de poids et d'émotions aux événements vécus — l'histoire d'un amour interdit, avec un indien, amour puni de la plus terrible des manières. Un enfant naît dans le plus grand secret et la solitude la plus âpre ; un enfant qu'elle va confier au destin et dont elle va emmurer l'existence dans les tréfonds de son âme. Elle s'efforcera toujours de suivre le conseil de Will, son amant éphémère : « Va où la rivière te porte », et elle suit la Gunnison emportant son verger et ses secrets avec elle.

Ce premier roman est bouleversant : c'est une ode aux femmes, à la persévérance, à la résilience ; c'est également une ode à la nature, tout aussi forte et puissante, capable de résilience certainement, mais jusqu'où et jusqu'à quand ? Une lecture très actuelle, qui captive de bout en bout par la force et la couleur de son humanité.

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Robert Laffont pour ce très beau voyage dans le Colorado, au fil de la rivière Gunnison.
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Je ne m'attendais pas à cette merveille. Et pourtant j'ai adoré ce livre du début à la fin. Amour, famille, sacrifice et force intérieure, ainsi qu'une nature omniprésente et magnifiquement décrite, tout m'a transporté, enchanté, ému et attristé.
Les années 40 dans une ferme du Colorado où une famille fait pousser les meilleures pêches de la région. Une seule femme pour s'occuper de 3 hommes qui ne sont pas des plus sympathiques.Et Victoria est bien jeune quand elle doit remplacer sa mère décédée dans toutes les taches ménagères mais aussi les travaux de la ferme. Son oncle est en fauteuil roulant et passe son temps à critiquer, son frère est une brute et son père un taiseux peu démonstratif.
Pas vraiment une chouette famille mais Elle s'en accommode.
Jusqu'au jour où elle croise un jeune vagabond, Wilson Moon. Sa vie, la vision qu'elle en a, ses perspectives d'avenir, tout prends une autre tournure quand l'amour qui les lie défie les préjugés et les interdits.
Hélas un drame survient et Victoria ça devoir faire des choix difficiles et en assumer les conséquences pour les décennies à venir.
C'est rude ce que subit cette jeune fille mais on ne peut qu'être admiratif face à sa détermination, sa résilience et sa force.
On y parle aussi de l'attachement à la terre, et ici la culture de la pêche est puissamment ancrée au point de tout tenter pour sauver la plantation de la submersion par un futur barrage. Ouvrage titanesque décidé par Victoria et qui sera mis en oeuvre avec l'aide d'un universitaire passionné et des ses étudiants.
Je ne me suis pas ennuyée un instant et j'étais totalement dans l'histoire.
Aussi bon que du Craig Johnson à mon avis et ce dernier j'adore ses histoires.

Merci à la masse critique privilégiée de Babelio et aux éditions Robert Laffon de m'avoir permis de découvrir ce premier roman d'une auteure de grand talent.
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