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Critique de Marti94


En voyant le titre de la bande dessinée « La cage aux cons » j'ai tout de suite pensé au film de Francis Veber « le dîner de cons » et à la chanson de Georges Brassens « Quand on est con ».
Cette dernière raisonne comme si le fait d'être con était une fatalité mais ici rien qui ressemble à un brin de philosophie car seule la naïveté du narrateur sert de ressort comique à ce polar adapté en bande dessinée. Car il s'agit de l'adaptation du roman policier de Franz Bartelt paru en 2004 « le jardin du Bossu », que je découvre.
En fait, je me suis bien demandé qui était le con dans cet album.
C'est l'histoire d'un pauvre gars, looser naïf et poète de gauche, que Karine, son amoureuse, traite de con parce qu'il n'a pas de pognon (il faut dire qu'ils sont pauvres). C'est donc un naïf qui aime les gens et surtout sa femme qu'il souhaite combler. Là où il joue au con c'est quand il se fait prendre au piège d'un pervers, un con, qui l'attire dans ses filets.
Au café où notre habitué tient souvent le comptoir, un individu crie très fort qu'il a beaucoup d'argent chez lui et qu'il vit seul. Alors forcément c'est tentant et notre homme va se faire prendre la main dans le sac. Il va se retrouvé otage, découvrir des cadavres dans la cave et supporter des heures de téléachat où l'animateur est Jacques son tortionnaire. Alors qu'il souffre du Syndrome de Stockholm notamment parce que Jacques lui laisse l'argent qu'il a volé, le con de l'histoire rate toutes ses tentatives de retrouver Karine jusqu'au moment où il va vraiment se rebeller. Pa si con finalement !
Si la première partie de l'album est bien, la deuxième s'essouffle avec une fin que j'ai trouvée décevante.
Les auteurs, Matthieu Angotti et surtout Robin Recht, ont surtout le mérite d'avoir réussi un bel album puisque le format et le graphisme de cette BD en noir et blanc sont appréciables. Les dessins forment de très belles planches. Il y a parfois de grands à plat de noir qui donnent une ambiance un peu lugubre. Pour autant, j'avoue que je n'ai pas toujours été sensible à leur humour d'autant plus que les rôles de femmes ne sont pas brillants même s'ils sont secondaires.

Je remercie vivement Babelio et les éditions Delcourt qui m'ont offert ce livre dans le cadre d'une opération Masse critique.


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