Citations sur Loin de tout (94)
Je me rallonge immédiatement pour contempler le firmament. Je pourrais sans doute compter toutes ces étoiles, si j'essayais, juste pour me changer les idées. Seulement, une certaine personne allongée à côté de moi accaparé toutes mes pensées et oblitère tous les astres de l'univers.
Si ça peut te rassurer, tu pourras toujours m'envoyer balader quand je te demanderai un truc, mais j'espère que tu n'en feras rien, parce que je voudrais vraiment te montrer ce que c'est de vivre.
S'appesantir sur le passé ou planifier l'avenir, c'est des conneries. Ressasser empêche d'avancer, passer trop de temps à faire des projets finit par faire reculer, et au final on fait du surplace toute sa vie, explique-t-il en soutenant mon regard. Vivre l' instant présent, énonce-t-il telle une grande vérité, profiter des bonnes choses, ne pas se laisser submerger par les mauvais souvenirs... Tout cela permet de progresser bien plus vite le long d'un fleuve bien plus tranquille.
On sait parfaitement que, quoi qu'il advienne, quelles que soient les épreuves que l'on traverse, les deuils que l'ont subit ou la haine que l'on ressent à l'égard du monde entier, on reste humains.
Quand on se fiche de tout, la peur devient notre esclave, bordel.
- Si ton père ne se rétablit pas (il se décompose) autorise-toi à pleurer. D'accord ? L'un des pires sentiments du monde est d'en être incapable. A force de ne pas pleurer, tout paraît infiniment plus sombre.
Le cœur l'emporte toujours sur la raison. Celui-là, bien qu'irresponsable, suicidaire et masochiste, commande. Celle-ci est sans doute plus sage, mais ce qu'elle me dicte ne m'importe plus. Pour l'heure, j'ai juste envie de vivre l'instant présent.
Les meilleurs amis, peu importe ce qu'ils font, ne vous blessent autant que parce qu'ils sont, justement, vos meilleurs amis. Et personne n'est parfait.
Tu es la pièce manquante de mon âme, l'air qui gonfle mes poumons, le sang qui bat dans mes veines. Je crois que si la réincarnation existe, nous sommes ensemble depuis de nombreuses vies. Je te connais depuis peu, pourtant j'ai l'impression de t'avoir toujours connue.
Quand j’étais au lycée, bon nombre de mes camarades prétendaient être déprimées ou racontaient que leur mère les emmenait voir un psy, qui leur prescrivait ces fameuses pilules que tout le monde voulait essayer. Pour moi, la dépression se résumait en trois mots : tristesse, tristesse et tristesse.