S'il fallait se dire adieu

"_Profite de chaque instant, de chaque jour, avait l'habitude d'assener Scott, comme s'il avait le pouvoir de commander au temps qui passe.
_Le temps nous joue des tours, lui avait-elle répondu. Il rallonge les jours, mais raccourcit les ans.
Il avait fait "non" de le tête.
_Profite à fond des jours les plus longs, alors ! avait-il rétorqué comme une évidence."

"Elle retrouverait la plage. La vie. Elle prendrait tout ce qu'elle avait à lui offrir, tout ce qu'il y avait à aimer aussi longtemps qu'elle le pourrait. Elle le ferait pour lui comme pour elle-même.
Mais son coeur n'en chavira pas moins devant ce monde si grand, si plein de possibles.
Mais, si vide de son fils."

"Avez-vous pensé à adopter un chien ? J'en ai un, moi : Archie. Il est vieux, mais c'est génial de l'avoir avec nous, parce qu'il nous aime d'un amour indéfectible, qu'importe la durée de notre dernière absence ou le fait qu'on vienne juste de le virer de notre chambre. Il semble n'être sur Terre que pour trois choses : mordiller le canapé, manger et nous aimer."

"Vous souffrez parce que vous l'aimiez, et je suis sûr qu'elle le savait. Et si elle savez, eh bien, c'est que vous avez fait pour elle tout ce qui était en votre pouvoir pour la sauver. Je ne crois pas que, pour l'instant, vous soyez prêt à rencontrer ma mère, mais j'espère qu'un jour vous croiserez la route d'une femme qui vous redonnera envie d'aimer. Vous avez déjà su aimer, et ce n'est pas quelque chose que l'on oublie."

"[...] rien ne peut effacer un amour perdu. Il reste avec nous pour toujours."

"_Dites-moi comment je dois survivre à ça...dit-elle.
_Patiemment, un jour après l'autre, répondit-il."

"L'avantage avec les inconnus, c'était que l'on pouvait leur présenter le masque que l'on souhaitait."

"Elle n'aurait pas dû être stupide au point de penser qu'un homme, n'importe quel homme, avait le pouvoir de vous servir de tremplin dans la vie. C'était à vous de vous lancer et de traverser les jours, les mois, les années. Les seules choses qui avaient de la valeur, c'était celles que vous construisiez vous-même."

"N'était-ce pas tout l'intérêt de la jeunesse que d'embrasser l'infini ?"

"Elle se souvint des mots de sa grand-mère, cette petite bonne femme virulente : "La vie, ça peut être trop long, tu sais." Et elle l'avait dit en regardant Josie de travers, comme si sa petite-fille était responsable des souffrances que lui causait sa longévité crasse. Elle repensa à Scott qui avait toujours essayé de rallonger chaque journée au maximum,et cela la rendit si furieuse qu'elle aurait voulu ouvrir une gueule béante de harpie grecque et, vengeresse, engloutir cette pièce répugnante et tout ce qui s'y trouvait."