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Citations sur On n'efface pas les souvenirs (51)

Gaspard était l’homme dont elle avait toujours rêvé. Elle avait su la première, de manière instinctive, qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Il se dégageait de lui une force, une sérénité, une telle sagesse qu’elle avait immédiatement été séduite.
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Elle était sincèrement heureuse avec Gaspard. Il lui semblait qu’ils s’aimaient depuis si longtemps, même s’ils n’étaient mariés que depuis cinq ans. Ils s’étaient rencontrés au mariage d’une amie commune et, dès les premiers instants, avaient été aimantés l’un par l’autre.
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Gaspard se dirigea vers l’impasse Copernic avec le père Bizot. Il tenait Zélie par la main, la petite fille, dans sa robe en Liberty, sautait d’un pied sur l’autre, sur une marelle imaginaire.
Annabelle entendit sa fille demander : « C’est vrai papa que je vais avoir une médaille ? »
En les regardant avancer main dans la main, elle éprouva à cet instant précis une bouffée de bonheur, une émotion qui lui brouilla la vue, et elle dut détourner le regard afin que personne ne le remarque. Elle serra doucement son bébé contre son cœur en lui murmurant des mots d’amour.
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Elle attendit longtemps, immobile, accroupie sous un arbre, que le silence revienne. Alors seulement et sans aucune appréhension, elle reprit gentiment le sentier forestier pour retourner chez elle. Sa nouvelle amie lui chuchotait des encouragements et des félicitations dans le creux de l’oreille.
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Le son extraordinaire de l’impact de la carrosserie sur l’eau, suivi du bouillonnement incroyablement puissant qui s’infiltrait par toutes les fenêtres qu’elle avait pris bien soin d’ouvrir complètement, la fit sourire.
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Elle retourna à la voiture, remit le contact, garda la portière entrouverte et roula au pas vers le vide. Tout doucement. Elle passa au point mort, sentit la voiture prendre un peu de vitesse. Et quand elle fut certaine que tout se passerait comme prévu, elle sauta et roula sur le sol. Sans même se faire une égratignure.
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Elle avait vu des films et savait que la voiture de son père ne mettrait que quelques secondes pour couler dans cette eau profonde. Personne, jamais, ne viendrait fouiller par ici. Car personne, jamais, ne pourrait imaginer ce qui venait de se passer. Elle en avait des frissons de jubilation.
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Elle s’installa sur le siège du conducteur, vérifia le levier de vitesse et démarra doucement sans allumer les phares. Enclencher la première. Ne pas sortir par la grille principale de la propriété mais bifurquer dans l’allée forestière.
Quelques mètres plus loin, elle alluma les phares. De toute manière, sa mère était probablement déjà couchée, anéantie pas les anxiolytiques et les somnifères qu’elle prenait tous les soirs. Après avoir roulé une dizaine de minutes, en calant deux fois seulement, elle stoppa la voiture un peu brusquement, mit le frein à main et sortit dans la nuit noire. Sur sa droite, une pente abrupte menait directement à l’un des endroits les plus profonds de la rivière, juste en contrebas.
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D’un mouvement lent, il s’affaissa sur le côté, un léger gargouillis troubla un instant le silence de la nuit. Puis, plus rien. Ensuite, tout fut si simple. Cathy se faufila entre la portière et le corps de son père affalé sur le volant. Elle décrocha la ceinture et le poussa avec ses jambes, le dos bien calé pour faire contrepoids. C’était lourd et difficile, mais la masse inerte bascula finalement facilement vers la droite.
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Thierry Parque ne comprit pas ce qui lui arrivait. Il saisit juste un mouvement rapide derrière lui, comme un glissement furtif, immédiatement suivi d’une brûlure sur la gorge et d’une sensation insolite, comme un liquide épais et collant se déversant sur sa poitrine. Aussitôt après, il entendit la voix de sa fille tout près de son oreille, peut-être un peu plus rauque que d’habitude, un peu plus saccadée aussi, et qui disait : « Au revoir papa, bon voyage. »
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