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Citations sur On n'efface pas les souvenirs (51)

[ ancien résistant de la 2de Guerre mondiale ]
- Mais vous êtes encore communiste ?
- Non. Le Parti nous a demandé des choses pas possibles. Moi, j'étais pas une tête brûlée. J'ai quitté les communistes juste après le retour des camarades. Ils prenaient trop de risques, qui ne servaient plus à rien. A part à faire couler le sang et pleurer les femmes du village. Ils avaient le culte du sacrifice. Pas moi. Je respecte le travail bien fait. L'aide au plus traqué que moi, la générosité entre les hommes et l'égalité pour tous. Les communistes ont fini pas trop obéir, des militants sans tête. D'ailleurs, c'est ce qu'on leur demande, aux militants. J'étais jeune quand je les ai rejoints en 1935, et j'étais détruit par trop de deuils quand je les ai quittés. L'espoir d'un monde meilleur, plus juste, on était tous d'accord. Mais la jeunesse qui crève dans les fossés, les partisans sacrifiés, le dévouement absurde à Moscou, ça fait autant de dégâts que la guerre.
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"Ils ne parlaient toujours pas. Les mots ne sont que des béquilles. Lorsque les émotions sont trop vives, ce sont les gestes qui expriment d'abord la fracas des cœurs."
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«  Les mots ne sont que des béquilles.

Lorsque les émotions sont trop vives, ce sont d’abord les gestes qui expriment le fracas du cœur. »
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La volonté de mourir quand la vie devient trop difficile, que le moment est arrivé, que la peur s'est effacée devant la curiosité est un droit. Emile avait suffisamment de sagesse pour accueillir avec soulagement cette perspective vertigineuse. Le vieil homme en avait assez de la faiblesse, des souffrances qui s'insinuaient peu à peu dans ses veines. Il avait été libre toute sa vie et comptait bien obtenir d'Iban et Annabelle ce droit le plus absolu. Celui de décider seul du jour de sa mort. Et ce jour était enfin arrivé.
Emile avait toujours pensé que l'on ne nait pas par hasard, mais que l'on s'incarne dans un être particulier pour accomplir un certain nombre de choses, les comprendre ou les réparer. Subir des épreuves qui font grandir l'âme. Emile en avait fini avec son apprentissage.
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Mais Émile s'était déjà retiré du monde, à l'écoute d'une autre exigence qui se levait. Lorsque le premier rayon du soleil frappa la cime des arbres et de sa forêt, il mourut. Elle ne vit pas sa belle âme s'échapper enfin de cette douloureuse carcasse qu'il traînait depuis quatre-vingt-douze ans, mais Annabelle sursauta sans raison....
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Il avait des amis dans les milieux politiques. Ce qui en soit n'est pas un gage de bonne conduite, tant s'en faut.
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"Le destin offre parfois une chance, une infime chance qu'il faut saisir. Les avertissements sont imperceptibles, diffus, obscurs, bien trop inaudibles pour qu'on y prenne garde."
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«  Il ne faut pas continuer sa vie,
Il faut chaque fois la recommencer . »
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Elle retourna à la voiture, remit le contact, garda la portière entrouverte et roula au pas vers le vide. Tout doucement. Elle passa au point mort, sentit la voiture prendre un peu de vitesse. Et quand elle fut certaine que tout se passerait comme prévu, elle sauta et roula sur le sol. Sans même se faire une égratignure.
Le son extraordinaire de l’impact de la carrosserie sur l’eau, suivi du bouillonnement incroyablement puissant qui s’infiltrait par toutes les fenêtres qu’elle avait pris bien soin d’ouvrir complètement, la fit sourire.
Elle attendit longtemps, immobile, accroupie sous un arbre, que le silence revienne. Alors seulement et sans aucune appréhension, elle reprit gentiment le sentier forestier pour retourner chez elle. Sa nouvelle amie lui chuchotait des encouragements et des félicitations dans le creux de l’oreille. 
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Gaspard avait la sensation d'étouffer. Il venait de basculer dans une autre réalité, de brutalité, d'incertitude et de vide. Ma vie, notre vie à tous, songea- t- il, vient de se transformer en cauchemar. Rien ne sera plus jamais pareil.
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