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Critique de Fantine


Clélia Renucci a été découverte grâce à son excellent premier roman intitulé Concours pour le Paradis dans lequel elle plonge ses lecteurs dans la Venise du XVIe siècle, en compagnie du peintre Tintoret.

Avec le Pavillon des oiseaux, l'auteur continue ses incursions dans la Renaissance italienne, mais, plutôt vers la fin de cette période fastueuse au point de vue des arts, de la littérature, en brossant le portrait d'une femme indépendante, insoumise et rebelle : Clélia Farnese, fille illégitime du cardinal Alessandro Farnese, pour ne pas la citer.

En effet, Clélia Farnese incarne, autour de sa personne, la beauté, l'intelligence, la culture, à la fois la grandeur et la décadence de son époque. Grandeur liée à son esprit vif, curieux, son éducation, sa soif d'apprendre et décadence à cause de ses excès multiples.

Sous la plume de Clélia Renucci, un tourbillon de personnages, ayant réellement existé, prennent vie sous nos yeux. Bons vivants et attachants, ils sont foisonnant, ambitieux, carriéristes, avides de pouvoir tout en travaillant pour une seule et même cause : la gloire de leur nom, celle de Rome et de Florence.

Le tout autour de la figure emblématique de Clélia Farnèse - même si elle profite des avantages liés à son nom - sera l'enjeu de luttes intestines entre son père le cardinal Alessandro Farnèse et le Cardinal Ferdinand de Medicis qui se servirent d'elle pour tenter, par tous les moyens, d'arriver à leurs fins. du moins d'après ce que j'ai compris.

On assiste également à la naissance des villas Farnèse et Médicis, en lien avec les rivalités de leurs créateurs.
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