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Critique de Colchik


Il y a des livres qui vous procurent un bonheur fulgurant. D'autres qui vous hantent par leur force ou leur désespoir. Et d'autres encore qui vous font regretter d'en avoir légèrement tourné les pages. Dos au mur fait partie de ceux-là qui vous transforment en voyeur, en spectateur des turpitudes et des faiblesses de leurs auteurs, en complice de leurs égarements. Bien sûr, on peut prendre toutes ces confidences à la rigolade, comme la lecture d'un Paris Match qui vous fait patienter dans la salle d'attente du dentiste, mais cela n'explique pas pourquoi vous avez bu le calice jusqu'à la lie. le talent de l'écrivain, me direz-vous. Non. La mise en scène du narrateur est trop avilissante : drogué, menteur à répétition, faussaire d'occasion, velléitaire à temps plein, prostitué à bon compte, immature toujours, la panoplie est complète et frise la complaisance envers soi-même. Allez, c'est de l'autofiction et donc – pour partie – de la fiction. Cependant, quand vous parlez de vos parents, de votre soeur en cure de désintoxication, de votre fils, de votre amoureuse, la fiction est rude.
« Plagiaire, menteur, infidèle, Nicolas Rey, dos au mur, avoue tout. » proclame l'éditeur. La vie est-elle un fonds de commerce ?
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