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Citations sur Le carnet de Rrose (30)

Certains hommes très sensibles se font des masques de laideur, morale ou physique. Au risque douloureux de voir la peau venir avec le masque, quand ils veulent l’enlever après l’avoir trop longtemps porté.
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A chaque position, à chaque sensation, sa poésie et sa philosophie. Chaque coït, même sommaire, même bestial, doit être une oeuvre d'art
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L'amour sans désir est la plus grande insulte, un viol négatif. Et l'on est moins malheureux de n'être plus désiré parce qu'on est plus aimé, que d'être aimable sans être désirable
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J'aime beaucoup offrir ma rrose au regard. Elle est en elle-même un théâtre, avec ses rideaux qui s'ouvrent et se referment. Mais l'attente qu'elle provoque chez le spectateur est infiniment plus excitante et douloureuse, car jamais rien ne viendra sur cette scène, sinon le flux salé.
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Je rêvais d'être si petite qu’il me mettrait dans sa poche de pantalon, où je resterais au chaud dans son odeur toute la journée et où il pourrait me prendre dans sa main et me palper en toutes circonstances, pendant un rendez-vous professionnel ou autre.
Je rêvais d’être encore plus petite, pour qu'il soit encore plus grand.
Je rêvais de recueillir sa sève et de m’en servir de lubrifiant pour me branler en son absence.
Je rêvais de la recueillir et de la travailler de mes doigts jusqu’à en faire un matériau dans lequel je pourrais modeler pour le célébrer un autel translucide et doux.
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Ses pétales, elle se roule en eux, ma rrose. Ça la rredouble, la vibrre, la rréjouit, lui rrejouit dedans, ses doux doux pétales chauds. Dans son joui elle prrend un bain, se parfume et rrit de se voirr si rreine en ces carresses.
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Les esprits chagrins pensent avec une grimace que Rrose écrit sur sa rrose pour se faire de l‘argent. Oui, certes. Mais elle ne pourrait le faire si ne lui venait, régulièrement, le besoin de jouir en écrivant.
Et si Rrose devait passer trente ans de sa vie en prison, nul doute qu'elle noircirait d’encre des rouleaux entiers de papier, ou remplirait des disques durs de rroseries encore plus ardentes et désespérément, rageusement, joyeusement extrémistes — même sans possibilité de publication.
Écrire, même quand elle ne parle ni de rrose ni de tige, est la plus grande et la meilleure des perversions érotiques de Rrose.
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J'aime me réveiller la nuit avec la rrose en feu. Je suppose que c’est un rêve érotique qui m’a mise dans cet état, mais le plus souvent je ne m’en souviens pas.
Je n’ai pas encore rencontré d’homme qui trouvait déplaisant que je plonge sous la couette pour commencer à sucer sa tige dans son sommeil. Ou bien que je me colle contre son dos, que je descende une main le long de ton ventre et que je trouve à tâtons son trésor tout chaud.
Je fais exprès de rester à moitié endormie, si ça se passe comme dans un rêve c’est encore mieux.
L'homme est si content qu'il me laisse faire à mon idée. J'aime bien garder les yeux fermés et boire son lait dans le noir.
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À vingt ans on peut faire l’amour toute une nuit et tout le jour suivant sans sortir du lit.
Puis cet heureux temps passe et on est bien obligé d’inventer des choses, pour ne pas s'ennuyer.
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Ma rrose raffole des doigts, ma n'ose raffole des langues, ma rrose raffole des tiges.
La plupart du temps, quand je vais au cinéma ou au théâtre avec un homme, je mets une jupe et pas de culotte, afin qu'il puisse y mettre les doigts pendant toute la séance et me faire jouir à loisir.
Ma rrose jouit sans jamais se lasser. Plus le temps passe, plus sa sensibilité s'aiguise et elle en est au point de pouvoir connaître des orgasmes en rafales, si rapprochés parfois qu’ils se confondent en une convulsion qui n'en finir pas, même quand la tige de l’homme en elle dégonfle et reflue. D'où me vient la force de supplier « reste, reste encore… ça continue… ?
Ma rrose raffole des doigts qui la malaxent et s’y enfoncent. de la langue qui la lèche et s’y insinue, et plus que tout de la tige qui entre en elle et qu'elle épouse.
Le moment choc de la pénétration. L‘envoûtement des allers et retours, des répétitions, des variations, des rythmes… la survenue rapide du premier orgasme, souvent brusque et bref, l'excitation grandissante qui déclenche la série des suivants, plus longs, le corps qui s’arque et lance ses salves de flèches, qui s‘océanise et déferle… la bouche qui pendant ce temps s’ouvre et mord et salive. la bouche qui cherche l‘autre bouche pour mêler les langues, entrechoquer les dents, mordiller langue et lèvres, ou bien la bouche qui loin de l’autre se mord elle-même, se frotte les dents les unes contre les autres, suce des doigts… les tympans qui se mettent à trembler… les ongles qui agrippent… les cuisses qui enserrent… la tête qui se renverse… L’amour qui monte, encore et encore, et dissout le cerveau, ouvre le cœur à pleins battants, annule toute séparation.
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