Le Ku Klux Klan ? , répond, incrédule, le journaliste. « Vous ne voudriez pas que je condamne un groupe dont je ne connais rien. Il faudrait que je me renseigne », répond M. Trump.
(un blanc à un noir ) : [...] Tu me le paieras ça. Le Klan ne te laissera jamais en paix, tant que toi et toute ta famille ne serez pas branchés en place publique !!
(réponse du noir) : HA HA ! Vous êtes tous des morts en sursis. Les Noirs ont pris les armes !
C'est fini pour vous.
Nous sommes plus nombreux et plus déterminés que vous le croyez. C'est maintenant le temps du Black Power !
(un noir à un homme qu'il vient de tabasser)
C'est marrant ça, ton sang est de la même couleur que le nôtre!
Tu n'as pas un ancêtre noir ?
Par les jours et les nuits d'un mortel échiquier
Dans la diagonale des reines
Vont les fous cavaliers
Du Roi Blanc
Et tour à tour jaillit le sang
Noir d'ébène
Qu'un seul guerrier d'ivoire assombri par le doute
Trouble le blanc Kuklos
Pour mater à jamais tout espoir sur sa route
Au Roi Noir on le jette en pâture
Comme à un chien son os
Et s'inverse la main au jeu de la torture
Inexorablement la haine noire
Arpente le damier de sa mémoire
Et de ses doigts manquants
De case en case à coups de gouge
De ce pion blanc
Laisse une trace rouge
Sur le damier des noirs
Sur l'échiquier des blancs
La vengeance sans fin terrifiante et sereine
Qu'elle soit dame ou reine
Mère aveugle des siens nourrit les désespoirs
Et veille sur le clan
Etienne Ricard
Je suis né en 1908 dans le Sud des Etats-Unis...A cette époque , le simple fait d'être noir était beaucoup plus qu'un handicap , plus vraisemblablement un calvaire...
J'avais mis la main sur l'habit du Klaniste. Une robe blanche et une cagoule pointue. De son statut de géniteur, mon père passait au rang d'idole !
Ça ne pouvait pas durer. À force de tirer sur la ficelle, tout devait bien finir par se casser la gueule. La sourde menace qui guettait, je ne l'ai pas entendue venir...
Elle est arrivée dans mon dos, sans bruit, sournoisement. La folie qui veut que l'homme s'en prenne à ses propres congénères, quand le pouvoir devient une drogue... Pour ma part, je n'ai rien oublié de ce qui m'a amené ici. Et puisque j'ai maintenant un peu de temps devant moi, que je ne suis plus sur la brèche, commençons par le commencement...