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Critique de SeriallectriceSV


Tout était réuni pour me plaire : un joli titre, une attirante illustration, une quatrième de couverture alléchante, la citation de Robert Whitman en exergue "le commerce des livres est le commerce de la vie"; à l'heure d'Amazon et de ses ventes massives, cette idée semble avoir été perdue en route.
Et bien que nenni, patatras...j'ai lutté pour ne pas lâcher ce recueil avant la fin.
Les auteurs sont conviés à répondre à cette question : quelle est votre librairie préférée? Les témoignages, de quelques pages, s'enchaînent et se répètent sans véritable saveur. Ce n'est que mon petit avis; je n'ai pas ressenti d'émotions particulières, j'avais l'impression de lire un catalogue, une série de devoirs sur table ... j'en attendais certainement trop, j'imaginais une belle aventure quasi amoureuse, savoureuse, piquante.
Trop d'astérisques précisant que l'auteur n'est pas traduit en France. Ils sont bien trop nombreux à mon goût, et bien trop à ne pas être très connus. J'aurais bien aimé lire les confidences de John Irving, Stephen King ou encore Jim Morrison, qui était encore parmi nous au moment de la sortie de ce recueil. Je lirai certainement la version française : "Livre, vivre et rêver" aux éditions Les Arènes, sorti en 2015.

J'ai aimé toutefois certains passages, le fait que les auteurs participant au recueil fustigent à l'unanimité ce diable d'Amazon «Le problème est qu'Amazon est l'exact opposé d'une librairie indépendante. Les librairies indépendantes reflètent généralement la personnalité et l'excentricité de leurs propriétaires, de leurs directeurs, de leurs employés...Emily St John Mandel», les annotations en bas de pages, qui m'ont apporté de nouvelles idées lecture (ma PAL en avait besoin ;-)), et bien entendu l'intention du recueil : un hommage aux librairies indépendantes, aux libraires qui vouent corps et âmes à leur passion du livre, qui s'investissent pour que la littérature de qualité, celle des jeunes auteurs y compris, reste vivante et humaine. Leur travail est admirable. (Je vais d'ailleurs demain à une rentrée littéraire animée par un libraire indépendant - il a toujours des pépites à conseiller, et c'est un vrai bonheur - d'une ville voisine qui se déplace dans la bibliothèque de ma ville... ville qui, à mon grand regret, est dépourvue d'une librairie indépendante.)
Et puis, toutes ces librairies donnent très envie. Pour ma part, je me rendrai déjà dans celle de Paris Shakespeare and Company présentée par Emily St John Mandel.
Je n'ai finalement pas tout à fait perdu mon temps, et j'ai appris un nouveau mot ;-) "Idiosyncrasie", mentionné dans la chronique de Mick Cochrane :
«...c'est MA librairie : Talking Leaves Books. Jonathan Welch (...) explique que son nom vient de la manière dont ceux qui ne connaissent pas les livres définissent leur pouvoir extraordinaire : "Les pages des livres sont vues comme des "feuilles" qui "parlent", transmettant sagesse et esprit." La devise de la librairie est "Indépendante et Idiosyncrasique depuis 1971." »

Ce recueil mérite certainement davantage que mes deux étoiles de part sa très belle et honorable intention. J'ai été déçue, ce sont des choses qui arrivent. Si vous lisez ce livre, un conseil, ne faites pas la même erreur que moi, picorez-le, n'enchaînez pas les récits au risque de vous lasser...
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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