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Citations sur Les Chroniques des Vampires, tome 11 : Prince Lestat (18)

Quant à sa peau, elle évoquait des pétales de gardénias illuminés par le clair de lune, rien de moins, tandis que ses cheveux blancs renvoyaient un léger éclat argenté.

p. 223
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Cette nouvelle vie avait ses charmes, mais son aspect le plus attrayant était la ville de New York elle-même. Tante Marge et Rose étaient abonnées au New York City ballet et au Metropolitan Opera, assistaient à chaque nouvelle comédie musicale jouée à Broadway, et à nombre de pièces de théâtre représentées ailleurs. Elles faisaient du shopping chez Bergdorf Goodman et chez Sachs, parcouraient des heures durant le Metropolitan Museum le samedi et passaient souvent des week-ends entiers à visiter les galeries d'art du Village et de SoHo. Voilà ce qui s'appelait vivre !

p. 117
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Ne se soucier de rien, ne pas poser de questions, ne pas s’inquiéter : telle était ma façon d’être, à l’époque, entre honte et mélancolie, quand je tenais pour acquis que nous étions tous maudits, tous victimes du Sang, aussi sûrement que les mortels se croyaient coupables du péché originel. Je ne nous estimais pas dignes de cérémonies, je ne croyais pas au phalanstère qu’Armand avait tenté de sauver de ces épouvantables nuits en créant l’île de Nuit pour nous permettre de nous rassembler sous les cieux de Floride.
Je percevais tout cela, à présent. J’en saisissais l’immense importance, pour les anciens comme pour les jeunes.
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– Sais-tu pourquoi tout cela te déconcerte autant ? me demanda David, en s’approchant de moi. Il était furieux, je sentais la chaleur émanant de lui. Dans ce corps jeune au torse imposant, il était aussi grand que moi ; l’âme de David me fusillait à travers ce regard noir intense.
– Je vais te le dire ! reprit-il. Parce que tu n’as jamais voulu t’avouer que tout ce que tu as fait en écrivant tes livres, en composant tes chansons, en les chantant… tu ne t’es jamais avoué que tu faisais ça pour nous tous. Tu as toujours prétendu que c’était un généreux geste en faveur de l’humanité.
« Éliminez-nous. » Vraiment ? Tu n’as jamais reconnu que tu étais l’un des nôtres s’adressant à tous les autres, que tu avais agi en tant que représentant de notre race !
– C’est pour moi que j’ai fait tout cela ! m’emportai-je, soudain en proie à une colère noire. Bon, d’accord, ça adéclenché une catastrophe, je le reconnais, mais c’est pour moi que je l’ai fait. Jamais je n’ai pensé à « nous ». Je ne voulais pas que la race humaine nous élimine… C’était un mensonge, je l’avoue. Je voulais voir ce qui se passerait, qui se présenterait à ce concert rock. Je voulais retrouver tous ceux que j’avais perdus… Louis et Gabrielle, Armand, Marius… Marius peut-être plus que les autres. Voilà pourquoi j’ai agi ainsi. J’étais si seul ! Je n’ai pas été motivé par je ne sais quel objectif grandiose ! J’avoue tout. Et alors, bon sang !
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– Je ne comprends pas qu’en ce monde les Buveurs de sang les plus en vue, les plus éminents, soient tous des romantiques et des poètes ne changeant en vampires que les humains pour qui ils éprouvent certaines émotions, dit Fareed. Oh ! j’apprécie tes écrits, sache-le, jusqu’au moindre mot. Tes ouvrages sont sacrés pour les morts-vivants. Seth me les a offerts un jour, en me demandant de les apprendre. Mais n’as-tu jamais songé à faire venir parmi nous les gens dont tu as vraiment besoin ?
Je reconnus que cette idée m’effrayait, de la même façon qu’un mortel aurait rejeté tout projet de concevoir sa progéniture en fonction de critères génétiques, ce afin de lui permettre de viser tel ou tel domaine artistique ou profession.
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– Tu m’aimes ? Et pourquoi ça ? m’étonnai-je, ravi de parler avec cet esprit. Il émit un petit rire poli, aucunement troublé par ma question directe.
– Tout le monde t’aime, non ? dit-il en toute sincérité, d’une voix de ténor on ne peut plus humaine.
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Les humains ne croyaient plus désormais en cette pourriture religieuse, c’était évident. Ils n’erraient plus lestés des fardeaux qu’étaient le péché originel et la concupiscence; ils ne réclamaient plus l’absolution pour avoir couché avec leur femme la nuit précédant la sainte communion; ils ne se flagellaient plus pour maudire leur corps qui les condamnait à la damnation éternelle, ils ne se dénonçaient pas comme étant des sacs puants d’os et de chair. Non, bien au contraire. En ce siècle nouveau, ils étaient emplis d’espoir et d’un nouvelle forme d’innocence, étrangement confiants et optimistes, certains de pouvoir vaincre toutes les maladies et nourrir le monde entier. C’est en tout cas ce que l’on ressentait dans cette partie de l’Europe aujourd’hui en paix, qui avait autrefois connu tant de souffrances, de malheurs, de sang versé et de morts inutiles.
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Son air détendu ne l'empêchait pas de conserver une allure stricte, avec son costume noir en laine et de la soie verte autour du cou, d'une teinte parfaitement assortie à l'émeraude qu'il portait à la main gauche.

p. 343
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Louis et Rose étaient assis l'un en face de l'autre, autour d'une petite table ronde en verre, installés sur des chaises Queen Anne émaillées de noir. Louis portait un col roulé noir en laine ... Viktor s'approcha pour la première fois depuis une heure et s'installa sur une chaise, entre Louis et Rose. Celle-ci capta de légers effluves d'Acqua di Gio, parfum désormais omniprésent sur son oreiller et ses draps - et dans es rêves.

p. 394
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Il rendit son étreinte à Benedict, qu'il entraîna ensuite vers le lit à baldaquin, qui provenait de la cour du dernier Henri d'Angleterre. C'était un meuble splendide, avec des pieds richement ciselés, sur lequel ils adoraient s'allonger.

p. 307
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