Les chroniques des vampires, tome 1 : Entretien avec un vampire

La première pensée que j'ai eue en terminant ce livre a été « Enfin ! Enfin, je suis arrivé à bout de ce fichu bouquin ! ». La deuxième a été « Bon sang, que je me suis ennuyé ! ».

Il parait que c'est un classique de la littérature vampirique et ben, mon pauvre Dracula, qu'est-ce qu'ils ont fait de toi et de tes congénères ?
Vous qui étiez symboles de puissance, d'éternité et de sensualité, vous voilà tout juste bons à faire rougir les midinettes et à vous morfondre dans des crises existentielles à rallonge.

Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?! Le mythe du vampire fascine car c'est la seule créature qui a non seulement vaincu la mort, gagné la vie et la jeunesse éternelle mais aussi qui est capable de transmettre ces dons à d'autres, pouvoirs jusqu'alors réservés à Dieu. De plus, de par sa longévité, le vampire pose un regard détaché et cynique sur le monde qui l'entoure. Il sait parfaitement comment il fonctionne car il l'a vu évoluer et a évolué avec lui. Enfin, le vampire est parfaitement conscient de sa condition, de ce besoin de tuer et s'y complaît. Alors qu'est-ce que c'est que ces vampires efféminés, pleurant sur leur sort, buvant du sang de rats, se morfondant dans des réflexions métaphysiques sans fins ?!

Vraiment, la lecture de ce livre fut loin d'être agréable. L'écriture est plate, sans reliefs, le rythme est leeeent, l'histoire rame, n'avance pas et tous les personnages sont si insupportables que le lecteur ne s'attache à aucun d'entre eux et, même, ne s'y intéresse pas du tout.

J'aimerais conclure en citant un passage de la préface d'American Vampire écrite par Stephen King qui résume parfaitement cet avis :
« Voici quelques exemples de ce qu'un vampire ne devrait jamais être : un détective pâlichon qui boit des bloody mary et ne travaille que la nuit ; un giton mélancolique de la Nouvelle-Orléans ; une adolescente anorexique ; un éphèbe diaphane aux yeux de biche.
Alors que devrait-il être ? Un tueur, ma poule. Un tueur de sang-froid assoiffé de sang chaud. Un méchant ou une méchante. Un chasseur. »

Seigneur, Yavhé, Allah, ouf j'ai enfin terminé de lire ce bouquin. Comme L'assassin royal (tome 1), et le sorcier de Terremer, il sera lu au cours du mois de décembre par Linksthesun pour son tournoi spécial suggestions des viewers, et j'avoue qu'après sa lecture, le fait qu'Entretien avec un vampire soit un classique dans son genre me laisse perplexe. Que c'est long et ennuyeux… comme on voit arriver la fin gros comme une maison… bref, flop total pour cette lecture, même si j'ai réussi à la lire jusqu'au bout.

Difficile de passer à côté d'un tel monument dans le genre littérature de vampire. du moins c'est ainsi qu'on me l'a toujours présenté. Après avoir écumé un certain nombre de romans, du classique Dracula en passant par la saga Twilight, je me suis attardée sur le roman d'Anne Rice, Lestat le Vampire, qui m'avait réellement enthousiasmé. Dans la foulée, je me suis attaquée à Entretien avec un vampire. Quelle ne fut ma déception (d'autant que j'avais attendu presque deux mois qu'il soit rapporté à la bibliothèque de mon quartier) face à ce livre qui m'a ennuyé du début à la fin (oui, je l'ai fini, ayant conserver l'espoir que l'histoire s'améliore au fil des pages), je ne suis pas entrée dans le roman et les personnages m'ont semblé d'un ennui "mortel". Grosse déception

Je crois que c'est la première fois que j'abandonne un livre volontairement. J'ai vraiment eu du mal à entrer dedans. D'ailleurs, je n'y suis toujours pas parvenue.

Le sujet me semblait pourtant intéressant. J'aime bien les histoires de vampires. Mais je ne m'attendais pas à ça. Et pour le coup, je n'ai pas trouvé l'histoire si intéressante que ça. Et puis j'ai eu du mal avec le côté « interview ». En fait, dans ce que j'ai lu, les deux personnages sont dans une pièce et l'un interroge le vampire qui lui raconte comment il est devenu vampire et ce qu'il s'est passé ensuite. Alors ok, il se passe des choses dans ce que le vampire raconte mais j'ai eu du mal avec ce côté « dialogue infini ».

Sans compter que les « chapitres » qui durent 200 pages alors là… c'est absolument pas motivant du tout lorsque, comme moi, on préfère s'arrêter à la fin d'un chapitre. Et honnêtement, j'avoue que de se dire « bon aller, je me lance pour 200 pages », et bien ça me faisait plutôt refermer le livre que l'ouvrir. Et puis c'est dense, à l'oeil, ça ne donne pas envie.

Vous l'aurez compris, je ne l'ai pas aimé. Alors peut-être que je devrais réessayer plus tard, quand j'aurai plus de temps pour lire, mais là, je n'ai même pas eu envie de me forcer.

Curieuse à force d'entendre les louages au sujet de ce livre, j'ai fini par le lire. Et je n'ai pas aimé, mais alors pas aimé du tout.

Je l'ai trouvé lent et ennuyeux. Il ne se passe rien du tout et les personnages sont horripilants, Louis en tête. Aussi mou que son histoire, il est pleurnichard et indécis, une vraie tête à claques.
Quant aux passages sensuels, j'avoue être particulièrement difficile là-dessus, mais je suis complètement passée à côté et les ai trouvé limite répugnants.

Je crois bien qu'Anne Rice n'est pas un auteur pour moi et je ne m'y risquerai plus.

Je n'ai pas du tout aimé, c'est d'ailleurs un des seuls livres que je n'ai pas su terminer!

C'est en faisant mon petit tour à la médiathèque que je me suis décidée à essayer ce livre. Moi qui adore les histoires de vampires, j'étais sûre que ça allait me plaire. Eh bien non, ce n'est pas une réussite 😭

L'auteure commence son histoire avec « le vampire » qu'on connaîtra plus tard comme Louis, et « le jeune homme » qui enregistre sur son magnétophone la vie de ce dernier. Louis relate comment il est devenu vampire, devenu immortel par la volonté de Lestat. Après avoir passé quelques années ensemble à se mépriser mais sans se quitter, ils vont faire d'une petite fille de cinq ans une vampire. Et quelle terrible enfant ont-ils créée... 😨

Si j'avais trouvé le départ plutôt captivant, le soufflé est retombé par la suite. Plusieurs choses entrent ici en ligne de compte. Tout d'abord, et je pense que c'est le plus important : la forme du récit donnée. En effet, c'est très narratif, descriptif. J'ai envie d'ajouter : passif. Ça manque cruellement de rythme, de frissons... de vie, mais peut-être que c'est un peu trop poussé. La plume de l'auteure, que j'ai trouvée tout sauf fluide, alourdit considérablement le récit. de fascinant c'est devenu ennuyeux 😴


J'ai eu énormément de mal à m'accrocher, parfois même à comprendre ce que je lisais tant je me perdais dans ces descriptions interminables. Clairement, je n'en voyais pas le bout 😫
En outre, j'ai trouvé Louis absolument insupportable. Dans notre groupe de lecture commune, on l'a surnommé « Mimi Geignarde » 🤣 Au départ, il m'a semblé terriblement soumis, insatisfait, tellement malheureux que je rêvais de le secouer ou de le décapiter, au choix. Puis plus les pages défilaient, plus je le trouvais froid, distant. En décalage. Finalement, à quoi aspire-t-il ? Quel a été le but de tout ça ?🤔
Je suis passée complètement à côté de cette lecture et je le regrette. J'ai pourtant espéré que la fin donnerait une note plus intéressante mais non, décevante au possible. Tout ça pour ça ? Vraiment ?🤨

Je pense que l'unique point positif que j'ai trouvé c'est que j'ai beaucoup aimé le personnage de Claudia qui a apporté une fraîcheur vraiment bienvenue au récit. Une personnalité complexe, entre instabilité et maturité désarmante. Comment grandir dans un corps d'enfant, en étant obligée de se nourrir de vies humaines pour vivre, en vivant avec deux vampires hommes qui ne s'apprécient même pas ? Elle donne une impression de froideur calculée et de colère contenue : des armes redoutables 😈

J'ai été déçue par ce livre, je m'attendais carrément à autre chose. Dommage 😞

Le début de la fin, ce livre marque le début de la déliquescence de l'idéal horrifique du vampire.
Anne RICE démystifie, volontairement ou non, le mythe du vampire pour en faire un produit marketing pour pré-adolescents...
Du coup, je vais relire Bram Stoker en savourant sa prose inimitable...