Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 5 : La confrérie des oiseaux

-La plupart des gens s'imaginent que les ranimés ressemblent à des zombies en décomposition. Pas ici ! Nos morts sentent bon et sont bien habillés. Bien dirigés, ils peuvent faire presque tout ce que ferait un être vivant.

Je crois que j'ai développé un don pour douter des bonnes nouvelles.

Le monde des particuliers avait de nombreuses caractéristiques, mais il ne m'avait jamais paru soumis à la logique du capitalisme. Cela dit, les particuliers américains étaient très différents de ceux que j'avais connu en Europe. (p. 242)

Olive posait toujours des questions sur les parents. De nous tous, c'était celle qui se languissait le plus des siens, bien qu'ils fussent décédés depuis longtemps.
- Des parents adoptifs, a répondu Noor. Je n'ai jamais rencontré les vrais. Mais ça m'étonnerait que Tête-de-cul et Teena soient très malheureux si je ne reviens pas. Le mot "Tête-de-cul" a suscité quelques regards intrigués, mais mes amis ont dû supposer qu'il s'agissait d'un patronyme étrange, car personne n'a fait de commentaire. (p. 87)

Nous allons au-devant de terribles dangers. On ne sait jamais quand vient la fin, et j'ignore si notre famille sera à nouveau réunie un jour, au complet.

Mon cerveau, comme toujours, était une machine à fabriquer de l'espoir.

Vous comptez plus pour moi que tous les oiseaux dans le ciel et les cieux au-dessus. Si vous m'aimez, j'espère l'avoir mérité.

La seule pensée de ce que nous pourrions devenir me coupait le souffle. Et j'étais surpris de ressentir autant de choses — joie, terreur, chagrin — en même temps. Puis mon sourire s'est effacé, et j'ai réintégré le monde réel à la vitesse de l'éclair.