Tu n'es pas ma dernière bouffée de clope, Eden. Tu es mon chaos. Celui qui abat mes cartes et fait s'effondrer mes plus hautes tours. Me fait perdre le contrôle du royaume et en détruit l'équilibre.
Pourquoi... suis-je tombée si amoureuse de lui par le passé ? Comment ai-je pu ne pas voir les ténèbres autour de lui...
En réalité... je les ai vues. Et je n’ai pas fui. Quand j’ai découvert les ténèbres entourant Alhan...
J’ai décidé de danser avec elles.
(p153)
– Mon ange, susurre-t-il contre moi. Mi locura. Mi obsesión. Je te chercherai à travers les mondes, à travers les galaxies. Tu me rappelleras toujours à toi.
Ma folie. Mon obsession.
Une seule et même âme. Si l’une meurt, l’autre la rejoint.
(p560)
« Si je ne dois avoir qu’une nuit avec toi, Eden Santoro, je m’assurerai de laisser ma marque sur ton âme à tout jamais. »
"Si on doit être séparés dans cette vie, on se retrouvera. Et on finira cette histoire. Notre histoire."
Tout ce qui s'est passé entre nous me revient en tête. C'était bon. C'était douloureux.
Destructeur.
Trop létal.
J'aurais pris une balle dans la tête plutôt que de laisser un foutu inconnu te prendre contre ta volonté.
– Arrête de me regarder comme ça, lui murmuré-je sous la pluie.
– Comme quoi ?
– Comme si je représentais ta dernière bouffée de nicotine avant que ta clope ne s’éteigne.
Ses bras se resserrent autour de moi, ses lèvres contre les miennes.
– Tu n’es pas ma dernière bouffée de clope, Eden. Tu es mon chaos. Le plus létal et indomptable chaos qui soit. Le plus beau. Celui qui abat mes cartes et fait s’effondrer mes plus hautes tours. Me fait perdre le contrôle du royaume et en détruit l’équilibre.
(p473)
– Tu es venu.
Elle ne me demande pas comment j’ai su où la trouver. Je suppose qu’elle l’a compris d’elle-même.
– Je viendrai toujours. Même si je dois brûler le monde pour ça.
Elle passe la langue sur ses lèvres puis s’appuie contre moi. Sa tête se pose contre mon bras intact tandis que sa petite main recouverte de sang glisse sur ma cuisse.
J’entoure ses épaules de mon bras et la serre contre mon flanc.
– Ferme les yeux, pequeña, aucun monstre ne s’approchera de toi tant que je serai là.
(p447)
– Est-ce que tu m’as aimée ?
Il ne répond rien alors je m’éloigne.
– Ça ne fait rien, soufflé-je. Oublions ce qui vient de se passer.
Un craquement retentit derrière moi. Je l’entends se relever de son fauteuil.
– Ça m’était interdit... Et pourtant...
Une main agrippe brutalement mon bras droit et on me tire en arrière.
– Je t’aimais. Trop.
(p352)