La jeune fille sur la falaise

Mary avait le cœur brisé chaque fois qu’elle lisait la déception sur le visage de la petite fille parce qu’il ne l’avait pas appelée. «Il ne m-m’aime plus. Oncle Lawrence ne m-m’aime plus. Il aime Tante Elizabeth. Et il fait tout ce qu’elle lui d-dit.»

Les gens me demandent souvent pourquoi je n’ai pas peur. C’est apparemment ce qui empêche nombre d’entre nous de faire ce qu’il faut pour mener une vie plus heureuse. En réalité, je n’ai pas de réponse, mais peut-être que quand on n’a pas peur des fantômes, ou de la mort elle-même, qui est ce qui peut arriver de pire à un être humain, il n’y a pas grand-chose d’autre à redouter.
À part la douleur…

Et quand j’ai grandi, j’ai compris qu’un conte de fées n’est qu’une allégorie de la danse de la vie que nous exécutons dès l’instant où nous venons au monde.

[...] nous finirons tous là où je suis à présent, et que ce n'est que notre peau et nos os, notre être physique, qui nous rend visibles aux autres.
Mais notre esprit ne meurt jamais. Qui peut dire qu'en ce moment alors que tu es assise sur ton rocher, je ne suis pas à tes côtés, en train de danser autour de toi, de t'aimer comme je l'ai toujours aimée ? Ce n'est pas parce que tu ne peux pas me voir que je ne suis pas là. (page 615 ligne 9)

[...] la prochaine fois elle se réincarnera peut-être en une adorable créature. Personnellement, j'aimerais bien prendre la forme d'un oiseau, d'une mouette par exemple. J'aimerais pouvoir prendre mon vol, me lancer des falaises et décrire des cercles au-dessus de l'océan. (page 590 ligne 16)

- Je l'ai toujours dit, malgré son jeune âge, elle a beaucoup vécu. C'est une vieille âme. Elle comprend les choses qui ne sont peut-être pas accessibles au commun des mortels. (fin de la page 500)

D'après les bouddhistes, nous devons revenir sur Terre tant que nous n'avons pas tiré toutes les leçons de la vie... (page 490 ligne 16)

Je commence à comprendre que la souffrance nous apporte aussi la force et la sagesse, et fait tout autant partie de la vie que le bonheur. Il y a une équilibre naturel en toute chose. Et comment saurions-nous que nous sommes heureux si nous n'étions pas tristes parfois ? (page 293 ligne 18)

Qui peut dire ce qui relève de la réalité et ce qui appartient à l'imaginaire ? Je vous ai prévenus dès le départ : je crois en la magie. J'ai aussi découvert aujourd'hui que je porte le nom non seulement d'une princesse dans un conte de fées, mais aussi de ces tâches de lumière mystiques qui illuminent le ciel, la nuit, sous certaines latitudes. (page 125 au 3ème paragraphe)

Et voilà qu'à présent, elle décrivait des cercles autour d'elle comme un feu follet, telle une créature éthérée sortie tout droit des légendes irlandaises que sa mère lui lisait. (page 68 ligne 22)