Une courte
correspondance entre deux célèbres poètes : Marina Tsetaieva et
Rainer Maria Rilke.
Je connais les vers de l'un mais ignorait ceux de l'autre. Cette lecture était donc un bon moyen de les découvrir et de les redécouvrir autrement.
Les premières lettres sont assez chastes. On y découvre deux poètes passionnés par leur métier et qui en débattent. Deux amoureux des langues car tous deux sont polyglottes. Et deux personnes qui ont du mal à se positionner et définir leur relation à cause de
Boris Pasternak, le mari de Tsetaieva.
Au fil des pages pourtant, à mesure que des photos s'échangent et la parole se libère on sent que Cupidon ne tardera pas à se pointer.... Jusqu'à la mort de
Rilke.
Des lettres qui montrent l'attachement profond que l'on peut développer sans "passer à l'acte".
Des lettres qui aident à passer un bon moment de lecture.
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