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Critique de brigittelascombe


"Là où je crée, je suis vrai" affirmait le poète lyrique René Maria Rilke, l'oiseau migrateur apatride au regard de faïence bleue, surnommé Rainer par son grand amour Lou Andréa Salomé.
Le magnifique René Maria, album Tatou d'éveil jeunesse à l'art, emprunte son titre au surnom donné à l'auteur (des très célèbres Lettres à un jeune poète) par Detlev von Liliencron et donne une excellente approche de ce méditatif qui marqua le XX° siècle de son sceau et dont l'oeuvre abondante,profonde,moderne et sensible chante l'unité de l'homme dans l'univers.
Poèmes et extraits résonnent, tour à tour, par rapport à la solitude (cf: La solitude. "La solitude est comme une pluie./Montant de la mer à la rencontre des soirs."); l'amour (cf: Chant d'amour. "Comment pourrai-je retenir mon âme, afin de l'écarter de la tienne?"); la campagne (cf:Verger); l'animal (cf:La panthère. "Son oeil est devenu si las qu'il ne fixe plus rien); le voyage(cf: le bateau des émigrants); l'enfance (cf:Bulles de savon).
Cet album est illustré de façon symbolique et très originale (créant un monde fantastique parallèle en adéquation avec l'univers de puissante beauté de Rilke) par Chloé Poizat diplomée des Beaux Arts d'Orléans qui expose régulièrement à la Galerie Martine Gossieaux à Paris
dont j'avais déjà apprécié les images peintes à l'acrylique aux couleurs douces (intensifiant le rêve intérieur du poète) lorsque j'avais chroniqué le René Char.
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