La plupart des êtres humains sont habitués par la société dans laquelle ils vivent à mettre des étiquettes conceptuelles sur le flux perpétuellement changeant des phénomènes physiques et mentaux.
N'arrêtez pas vos pensées, mais ne les poursuivez pas non plus. Si vous leur donnez suite, ce sont elles qui vous mèneront ; elles décideront de ce que vous êtes, et vous perdrez la capacité de réagir de façon ouverte et spontané à l'instant présent. Si, à l'inverse, vous essayez de les arrêtez, vous créez des tensions et des limitations dans votre esprit. Ce point est important. Beaucoup pensent à tort que lorsque l'on médite, il faut arrêter volontairement du mouvement naturel des pensées et des émissions.
En d'autres termes, la pratique prolongée de la méditation fait disparaître la sensation artificielle de séparation entre sujet et objet, ce qui donne au sujet la liberté de déterminer la qualité de ce qu'il vit, ainsi que de distinguer entre ce qui est réel et ce qui n'est qu'apparence.
Quand nous cherchons à être heureux et a fuir la souffrance, par quelque moyen que ce soit, nous ne faisons qu'exprimer ce que nous sommes déjà en essence.
Tant que nous ne connaissons pas notre véritable nature, nous souffrons. Une fois fois que nous la reconnaissons, nous sommes en mesure de nous libérer de la souffrance.
Le mot tibétain pour méditation est gom. Il signifie littéralement se familiariser. Dans la méditation bouddhiste, il est véritablement question de se familiariser petit à petit avec la nature de l'esprit, un peu comme on apprend à connaitre de plus en plus intimement un ami. Il est rare que cela ce fasse tout d'un coup.
J'ai commencé à comprendre pourquoi, d'un point de vue objectif est scientifique, les pratiques bouddhistes sont efficaces : parce que les sentiments de limitation, d'angoisse, de peur, etc., ne sont que du bavardage entre neurones. Ce ne sont essentiellement que des habitudes. Et les habitudes peuvent être désapprises.
N'importe quel maître bouddhiste expérimenté peut vous dire, avec toute la conviction de son expérience personnelle, que dans votre esprits trouve l'essence même de la compassion, que vous êtes totalement conscient et parfaitement capable dev faire le plus grand bien, non seulement à vous-même, mais aussi à tous les être qu'il est possible d'imaginer.
La confusion, m'a-t-on enseigné, est le début de la compréhension. C
Ce que l'on vit suit l'intention. Où que vous soyez , quoi que vous fassiez, la seule chose que vous ayez à faire est de reconnaitre vos pensées, vos sentiments, vos perceptions comme un phénomène naturel.