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Critique de louji
Si ce tome n'est pas mon préféré de la série, il clôture très bien les sagas de Rick Riordan (car, il me semble, les Travaux d'Apollon est sa dernière série). On a le point final à des années d'aventures, de combats, d'aventures, de romances, d'amitiés, de trahisons, d'échecs et de victoires. Ce commentaire est un peu difficile à écrire, j'ai l'impression que je n'aurais jamais assez à dire à propos de l'univers de tonton Rick, de la préciosité de ses histoires, de l'importance de ses engagements. Son écriture m'accompagne depuis le collège, il m'a donné goût à la lecture de romans grâce à Percy Jackson, il m'a aidé à prendre conscience de la diversité et de la richesse des cultures humaines. Cette review est à moitié un retour sur l'ensemble de la saga en réalité.
D'abord, les personnages. Lester/Apollon aura connu une évolution significative, crédible et nuancée. Son point de vue sur la vie, les relations, le rôle des Dieux dans la vie des Humains, a bien changé au fil des tomes et c'est un Apollon critique vis-à-vis de ses pairs de l'Olympe que l'on rencontre au T5. Démythifier le panthéon par le biais d'un Dieu permet de prendre du recul vis-à-vis des valeurs véhiculées par le panthéon en question (Zeus, le patriarche tyrannique infidèle incapable de se remettre en question… vous voyez le genre). du côté de Meg, notre héroïne aussi maladroite qu'attachante, on a aussi droit à une mise en avant des violences psychologiques assénées dans le noyau familial, de l'importance de trouver son chez-soi, où qu'il soit. C'est une jeune fille aussi forte que vulnérable, au physique et à la mentalité atypiques. Et après avoir eu des personnages quand même plus parfaits qu'imparfaits dans Percy Jackson, ça fait du bien de rencontrer des protagonistes comme ça. Dans ce tome, la Colonie des Sang-mêlé vient de nouveau prêter main-forte contre Néron et ses acolytes. Nico et Will tiennent une place importante et j'étais super contente de les retrouver. Nico est l'un (voire, le plus, tout simplement) des personnages les plus complexes de la série. C'est génial de le voir plus confiant, plus serein, heureux avec Will. Mais ça reste un personnage fragilisé par une succession d'obstacles très difficiles et ça se ressent au fil du tome. J'espère que c'est un personnage qui trouvera la paix un jour. On recroise d'autres personnages comme Percy, Annabeth, Franck, Hazel, Thalia, Reyna ou Piper. C'était cool d'avoir un petit aperçu de ce qu'ils devenaient pour chacun d'entre eux.
Du côté des événements, rien de surprenant : une succession de péripéties qui nous mènent jusqu'aux affrontements finaux. Même si on savait déjà qui allait devoir affronter qui, l'écriture de Riordan a su me maintenir en haleine et me garder concentrée pendant les 150 dernières pages. Pour notre cher Lester/Apollon, la fin était vraiment incertaine. Je n'en dirais évidemment pas plus.
Je vais juste terminer en rappelant que Rick Riordan a parlé de beaucoup de sujets importants (foi, croyances, maltraitante physique et/ou psychologique, décalage culturel, sentiment de marginalisation, la place des femmes au pouvoir…) à travers des personnages hyper variés et représentatifs de diversité culturelle, ethnique, religieuse et aux orientations sexuelles et/ou genres variés (Lavinia, Nico, Alex, Samira, Magnus, Apollon, Will, Piper, Thalia, Reyna, Frank…). Pour un auteur jeunesse à la communauté si grande (et dont la série la plus connue, Percy Jackson, n'est pas la plus engagée), je trouve que c'était un parti pris risqué. Mais cette prise de parti est si importante, si riche, si sincère… merci tonton Rick. Merci pour tous les futurs jeunes (et moins jeunes) qui auront le sentiment d'être représentés dans ces livres beaucoup trop cools.
Lien : https://littcentcinquante.wo..
D'abord, les personnages. Lester/Apollon aura connu une évolution significative, crédible et nuancée. Son point de vue sur la vie, les relations, le rôle des Dieux dans la vie des Humains, a bien changé au fil des tomes et c'est un Apollon critique vis-à-vis de ses pairs de l'Olympe que l'on rencontre au T5. Démythifier le panthéon par le biais d'un Dieu permet de prendre du recul vis-à-vis des valeurs véhiculées par le panthéon en question (Zeus, le patriarche tyrannique infidèle incapable de se remettre en question… vous voyez le genre). du côté de Meg, notre héroïne aussi maladroite qu'attachante, on a aussi droit à une mise en avant des violences psychologiques assénées dans le noyau familial, de l'importance de trouver son chez-soi, où qu'il soit. C'est une jeune fille aussi forte que vulnérable, au physique et à la mentalité atypiques. Et après avoir eu des personnages quand même plus parfaits qu'imparfaits dans Percy Jackson, ça fait du bien de rencontrer des protagonistes comme ça. Dans ce tome, la Colonie des Sang-mêlé vient de nouveau prêter main-forte contre Néron et ses acolytes. Nico et Will tiennent une place importante et j'étais super contente de les retrouver. Nico est l'un (voire, le plus, tout simplement) des personnages les plus complexes de la série. C'est génial de le voir plus confiant, plus serein, heureux avec Will. Mais ça reste un personnage fragilisé par une succession d'obstacles très difficiles et ça se ressent au fil du tome. J'espère que c'est un personnage qui trouvera la paix un jour. On recroise d'autres personnages comme Percy, Annabeth, Franck, Hazel, Thalia, Reyna ou Piper. C'était cool d'avoir un petit aperçu de ce qu'ils devenaient pour chacun d'entre eux.
Du côté des événements, rien de surprenant : une succession de péripéties qui nous mènent jusqu'aux affrontements finaux. Même si on savait déjà qui allait devoir affronter qui, l'écriture de Riordan a su me maintenir en haleine et me garder concentrée pendant les 150 dernières pages. Pour notre cher Lester/Apollon, la fin était vraiment incertaine. Je n'en dirais évidemment pas plus.
Je vais juste terminer en rappelant que Rick Riordan a parlé de beaucoup de sujets importants (foi, croyances, maltraitante physique et/ou psychologique, décalage culturel, sentiment de marginalisation, la place des femmes au pouvoir…) à travers des personnages hyper variés et représentatifs de diversité culturelle, ethnique, religieuse et aux orientations sexuelles et/ou genres variés (Lavinia, Nico, Alex, Samira, Magnus, Apollon, Will, Piper, Thalia, Reyna, Frank…). Pour un auteur jeunesse à la communauté si grande (et dont la série la plus connue, Percy Jackson, n'est pas la plus engagée), je trouve que c'était un parti pris risqué. Mais cette prise de parti est si importante, si riche, si sincère… merci tonton Rick. Merci pour tous les futurs jeunes (et moins jeunes) qui auront le sentiment d'être représentés dans ces livres beaucoup trop cools.
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