Les travaux d'Apollon, tome 5 : La dernière épreuve

Et j’ai chanté sans réfléchir : STOP IN THE NAME OF LOVE !
Ils se sont tous figés. Soit parce que ma voix avait des pouvoirs magiques, soit parce que je chantais horriblement faux.

- Tu reviendras ? m'a-t-elle demandé.
- Toujours, ai-je promis. Le soleil revient toujours.

Nous prenons tous des décisions.
La mienne a été de tourner les talons et de détaler.

L’air était d’une pesanteur électrique, comme lorsque Zeus s’apprête à lancer un éclair d’un million de gigawatts, ou Beyoncé, son nouvel album. Le monde retenait son souffle.

Être humain, c'est aller de l'avant, s'adapter, croire en sa capacité à améliorer les choses. Ce n'est que de cette façon qu'on peut trouver un sens à la douleur et au sacrifice.

"𝙹'𝚊𝚒 𝚍é𝚌𝚒𝚍é 𝚚𝚞𝚎 𝚗𝚘𝚞𝚜 é𝚝𝚒𝚘𝚗𝚜 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚞𝚗𝚎 𝚜𝚒𝚝𝚞𝚊𝚝𝚒𝚘𝚗 𝚚𝚞𝚒 𝚌𝚛𝚊𝚒𝚐𝚗𝚊𝚒𝚝 à 𝚏𝚘𝚗𝚍"
-Apollon, Chapitre 22, page 273

Un agent de sécurité, un mortel en armure anti-émeute, et apparu au détour du couloir, revolver à la main.
Ma surprise était telle que j'ai hurlé en lui lançant l'épée de Gunther. Par miracle, il l'a reçue en plein visage et s'est effondré sans connaissance.
CE N'EST POINCT BONNE FACON DE MANIER RAPIÈRE, a bourdonné la flèche.
— La critique est aisée, ai-je bougonné.
MEG EST EN GRAND PÉRIL, a-t-elle ajouté.
— Meg est en péril, je sais.
J'ai enjambé le garde qui gémissait, recroquevillé en chien de fusil.
— Désolé, vraiment, ai-je marmonné en lui donnant un coup de pied dans la figure.
Il a cessé de bouger et a commencé à ronfler. Je me suis remis à courir.
(p.302)

Être humain c’est aller de l’avant, s’adapter, croire en sa capacité à améliorer les choses.

J'ai parcouru la salle des yeux, à la recherche de Meg. Bredouille : ce qui m'a donné envie de botter l'impérial postérieur.

Mais les promesses ont de la valeur, avais-je appris. C’est comme les journaux intimes : quand on n’est pas sûr de pouvoir les tenir, on s’abstient d’en faire.