Un polar prenant du début à la fin. On s'attache à chaque personnage et la lecture s'enchaîne au même rythme que l'intrigue. Une histoire sombre très bien construite et amenée avec finesse. La plume de l'auteure nous tient en haleine, elle est dynamique et percutante. Et quelle fin...
On attend le prochain avec impatience !
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Très très bon polar si on peut appeler ça un polar.
Au début j'étais un peu perturbé par l'alternance des points de vue mais on s'y fait et ça donne du piquant.
L'intrigue est forte et beaucoup de rebondissements. du suspense et pour finir par une sensation de malaise et d'horreur.
On est loin d'imaginer un tel drame.
La psychologie des personnages est remarquable. Comprendre la démarche de femmes battues et sous emprise c'est intéressant mais aussi frustrant que flippant.
Un livre à conseiller, à lire la nuit pour mal dormir....
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Ceux qui aiment les polars dont l'enquête progresse lentement, avec un formidable twist final, y trouveront leur compte. Même la découverte du cadavre qui démarre l'enquête : vous n'y aurez droit que lorsque vous aurez dépassé le premier dixième du roman. Ceux qui aiment les polars larmoyant se réjouiront : tous les protagonistes fondent en larme à moment donné, même la flic. Ceux qui dévorent le « polar chorale » seront sans doute séduits quoiqu'heureusement les chapitres s'intitulent par le nom d'un « personnage point de vue » car il y a une telle profusion de personnages qu'on hésite à qualifier l'oeuvre de « polar cacophonie ».
Le surjeu émotionnel conduit souvent à l'outrance. Celeste ne descend pas de sa voiture, elle « claque la porte au point de faire vibrer la voiture ». Une banale question est posée ? le coeur de celui qui l'entend s'arrête de battre. Un souvenir anodin ? La gorge pique et les yeux brûlent. Un coup de téléphone ? Une douleur sourde au fond des yeux !
Les personnages testostéronés sont tous violents dans leurs actions, leurs comportements, leurs émotions et même leurs pensées. L'outrance se retranscrit aussi dans le souci descriptif de l'auteur, ralentissant l'action et composant bien un tiers du roman. On a droit à la description colorimétrique du moindre tapis, jusqu'à l'obsession. Sous ce poids stylistique, tous les personnages étouffent littéralement, et avec eux le lecteur. Cette absence de sobriété finira par aplanir un roman dont la trame demeure, comme une silhouette gracile gâchée par les boursouflures.
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