Les Beaux Mensonges

La mention « Une enquête de Céleste Ibar » sur la première de couverture laisse présager que Les Beaux Mensonges a été pensé comme le premier volume d'une série avec un personnage récurrent. Cela explique la présence d'un prologue assez opaque dont le contenu s'éclaircira cependant au fil des pages par l'apport d'informations qui resteront néanmoins à compléter dans les prochains volumes. Dans ce roman paru en autoédition en 2019, Céleste Ibar est nommée capitaine à la PJ de Nantes et se retrouve très rapidement avec une première enquête sur les bras : la riche héritière des Biscuiteries Arnotte s'est suicidée. Toutes les personnes interrogées s'accordent à la présenter comme une femme respectable. Les éloges s'accumulent comme les indices visant à requalifier le suicide en meurtre. Mais qui pourrait en vouloir à cette femme sans histoires, intègre et dévouée ? Un coupable est assez rapidement pointé du doigt : Anne Arnotte a en effet modifié son testament quelques jours avant de mourir et lui a légué sa fortune…
Les Beaux Mensonges est un roman de facture assez classique, plutôt agréable à lire mais je ne crois pas qu'il me marquera durablement. Il présente une enquêtrice meurtrie qui ne m'a pas particulièrement touchée mais dont j'ai apprécié le caractère. La liste des personnages est relativement longue, assez en tout cas pour que le lecteur puisse s'interroger sur chacun d'eux et douter tour à tour des uns et des autres, même si finalement peu d'indices sont délivrés pour qu'il puisse résoudre seul l'énigme. Sans que cela ne soit réellement gênant, les personnages m'ont semblé un peu trop stéréotypés et certaines de leurs réactions curieuses. Quant à l'intrigue, je dirais que les fils sont suffisamment entremêlés pour que cela soit intéressant et générateur de suspense. Crédible, en revanche, je ne sais pas. Je crois qu'en matière de polars et thrillers, j'ai vraiment besoin d'être scotchée pour être totalement satisfaite et, dans le cas présent, même si j'ai apprécié ma lecture, je suis incapable de dire si je me souviendrai de ce que j'ai lu dans six mois…

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Lu il y a quelques années sous un autre titre dans le cadre d'un jury littéraire , c'est avec plaisir que j'ai à nouveau plongé dans cette histoire brillamment construite qui se déroule à Nantes et sans ses environs.

Tout démarre avec le suicide d'une riche entrepreneuse et notable de la région, Anne Arnotte , dont la mort paraît suspecte aux yeux des enquêteurs chargés de l'enquête , en l'occurrence la capitaine Céleste Ibar et son collègue Ithri Maksen. Deux profils fort différents mais unis pour résoudre cette enquête complexe aux multiples rebondissements. Une ancienne de la BRI parisienne marquée dans sa chair et un flic qui ressemble à une gravure de mode. Ils vont devoir découvrir qui se cache vraiment derrière l'image de bienveillance et de noblesse d'âme dont témoignent tous les amis ou les personnes ayant côtoyé de près ou de loin la défunte.


Un roman qui porte au premier plan la voix féminine à travers ces personnages de premiers plans. Des personnages au destin tourmenté qu'ils portent l'uniforme de la police, celui d'une femme soumise , de pouvoir ou d'une amie en plein doute. Des protagonistes qui n'ont rien de lisse et qui ont la force de caractère d'une Céleste Ibar, une survivante qui combat les mauvais souvenirs en montrant une ténacité sans faille et un caractère d'acier quelles que soient les circonstances. L'écriture, enlevée, ne laisse que peu de place aux temps morts dont ne disposent d'ailleurs pas les enquêteurs compte tenu de l'emballement médiatique et la pression de la hiérarchie judiciaire. C'est aussi ce qui fait la force de ce roman aux personnages bien fouillés dont on s'attache sans aucun mal.

Ravi que l'auteure ait pu être signée par un grand nom de l'édition française et bravo à ces petites maisons qui ont le mérite de faire confiance à des auteurs moins connus et de leur ouvrir les portes du succès .

C'est dans le cadre de la masse critique mauvais genre de Babelio que j'ai eu la chance de découvrir ce livre.

Ici on retrouve pour la première fois Céleste Ibar, qui après une agression à la BRI reprend du service à la PJ de Nantes. À la suite d'un début difficile, elle va se retrouver sur l'affaire d'une riche industrielle, Anne Arnotte qui est retrouvée morte chez elle. A première vue tout indique un suicide mais Céleste ne laisse rien au hasard et penche peut-être pour un meurtre. Ensemble avec son collègue Ithri ils vont enquêter sur cette mort étrange.

Un livre que j'ai bien aimé lire dans l'ensemble, avec une histoire plutôt bien construite et une intrigue bien menée. Des personnages qu'on découvre au fil des pages. Je dois quand-même vous prévenir qu'il y en a beaucoup. Si vous êtes comme moi, vite débordé par le trop de personnages, je vous conseille de prendre des notes, on s'y retrouve plus facilement.
J'ai beaucoup aimé Céleste même si je n'ai pas été spécialement touché par les personnages, peut-être justement parce qu'ils étaient fort nombreux, mais voilà ce ne fut pas un problème parce que finalement je me suis laissée mener par cette enquête qui m'a intrigué et dont je n'aurai pas deviné la fin.

En conclusion, un très bon roman policier très bien ficelé ou l'on découvre pour la première fois Céleste Ibar et j'imagine qu'il y aura une suite. Une série donc à suivre et pour ceux qui ne l'aurait pas encore lu, un livre à découvrir !

Un grand merci à Babelio ainsi que Les presses de la cité et bien évidemment l'auteure !

Je viens de refermer ce roman, premier roman de l'autrice, où elle met en scène son héroïne, Céleste Ibar, une policière un peu particulière. Celle-ci devra enquêter sur le décès suspect d'une grande bourgeoise.
Le roman est bien construit, Céleste mettra en évidence le coupable et le mobile du crime, non sans mal et sans dommages collatéraux. Quelques chapitres, de ci de là, donnent la parole à la défunte et nous éclairent sur sa personnalité bien moins lisse que ce que les apparences ne le laissent supposer.
La lecture est fluide, Céline de Roany a su me captiver, je lirai avec plaisir la suite des aventures de Céleste, en dépit de quelques points de détail (tous ces gens qui se connaissent... Nantes, c'est un village, ou bien?). Encore une Louve de qualité!
Note à l'éditeur : pourquoi ne pas avoir accentué les majuscules, bon sang? Même l'Académie française, plutôt conservatrice, recommande de le faire!

Il y a ceux qui mentent par ignorance, ceux qui mentent par pudeur, ceux qui mentent par respect, ceux qui mentent par protection, ceux qui mentent par omission, ceux qui mentent par calcul, ceux qui mentent par machiavélisme… les beaux mensonges que voilà !
Et au milieu de tous ces mensonges, il y a Anne… aussi blanche et immaculée qu'une coquille… mais cette coquille n'est pas vide, loin s'en faut et n'est pas lisse non plus…
Il suffit d'une petite trace de piqûre et d'un bout de tatouage mal dissimulé pour que la carapace se fissure et que Céleste fasse exploser la coquille en mille morceaux !
Un polar bien construit avec une enquêtrice bien malmenée et très attachante
J'ai adoré et la suite qui m'attend dans ma PAL ne va pas y rester bien longtemps ! 😊
Mention spéciale pour la superbe couverture évoquant l'épouvantable balafre qui défigure Céleste !

J'ai pris un grand plaisir à découvrir cette première enquête de Céleste Ibar, une enquêtrice hors norme qui sort des sentiers battus. Lorsqu'elle réintègre la police après une expérience douloureuse à la BRI, elle doit résoudre une enquête assez étrange. Une jeune femme respectable sous tout rapport est retrouvée morte chez elle. Mais plus l'enquêtrice creuse, plus l'affaire devient étrange et le profil d'Anne Arnotte, la défunte, ne correspond pas à l'image qu'elle renvoie. On découvrira petit à petit que les apparences peuvent être trompeuses.

Dans ce premier opus, on découvre une enquête sur plusieurs voix : Célèste, son collègue Ithri et les différents protagonistes de l'entourage d'Anne Arnotte, elle-même. Quelques chapitres sont dédiés à la défunte, avec sa voix dans le passé, qui permettent de comprendre la personnalité et le passé d'une vie. Selon moi, les chapitres dédiés à Anne aurait du être plus nombreux pour réussir une immersion plus complète dans sa vie. L'intrigue est vraiment bien menée; les indices apparaissent petit à petit et la résolution de l'histoire se dévoile au fil des pages. Il n'y pas vraiment de grandes surprises à la fin du roman car les indices sont annoncés petit à petit et le tout dernier chapitre, révélateur, ne m'a pas étonnée. Je m'y attendais.
Mais le fil rouge du roman est bien mené et j'ai adoré découvrir les secrets et mensonges d'une protagoniste hors norme.

Concernant Célèste, je n'ai malheureusement pas accroché au personnage. J'aurais aimé avoir plus d'informations sur son passé, pour comprendre son présent et son caractère si détaché. Mais si l'auteure prévoit une suite, peut-être découvrirons-nous Célèste un peu mieux. Cela me permettrait, en tant que lectrice, de m'y attacher un peu plus. Elle est assez froide et son attitude, parfois, je l'avoue, un peu détestable. Mais son duo avec Ithri fonctionne à merveille. C'est d'ailleurs un personnage que j'ai adoré suivre pour sa proactivité et son engagement envers l'affaire. J'espère que ce « second rôle » apparaîtra dans les prochains opus.

Il me tarde de lire les prochaines aventures de Céleste Ibar pour une immersion plus en profondeur dans sa psychologie et son passé. Finalement,en ne nous dévoilant pas tout, l'auteure nous donne envie de lire la suite.

Un roman policier à découvrir.
Lien : https://booknlove.wordpress...

Je découvre Céline de Roany à travers Ces Beaux Mensonges, et c est une belle découverte. Une riche héritière est découverte morte a priori suite à un suicide. Mais est ce vraiment un suicide? Ou un meurtre ? Les hypothèses ne manquent pas et c est ce que j ai aimé dans ce polar. Chaque chapitre aborde un personnages différent et ils sont nombreux. Si au début cela m'a un peu perturbé ne comprenant pas forcément les liens, je m'y suis progressivement habitué et je me suis laissé embarqué. Car c est à travers les personnages que l on va découvrir les pistes, les mensonges, les non dits, les blessures....j ai adoré les personnages de Céleste, flic sans concession qui a une haute idée de la Justice. Mais aussi celui de Jeanne, subsitute forte vis à vis de l extérieur mais fragile dans sa vie privée, mais qui essaie de se battre. Et enfin Anne, qui garde malgré son décès au début du roman garde une belle présence. Et le final j ai adoré, c est surprenant, très bien amené, avec une pointe d'ironie que j ai kiffé. Une belle découverte.

Céleste Ibar vient de quitter Paris pour Nantes. Apeine arrivée sur son nouveau lieu de traail, elle se fait déjà remarquer : oui, Céleste est flic, et elle vient d'interpeller un de ses collègues pour violences conjugales… Ancienne de la BRI, elle pourrait prétendre aux meilleures enquêtes… Son exploit va la cantonner à constater un suicide : celui d'une riche héritière, Anne Arnotte. Pourtant, quelque chose lui met la puce à l'oreille, le suicide lui semble douteux, et Céleste va donc fouiller plus profondément, révélant au fur et à mesure des progrès de l'enquête, une situation bien plus sombre qu'il n'y paraît…
En voilà, une héroïne de polars qui me plaît bien !!! Une femme qui sort de l'ordinaire, fracassée et défigurée sur une précédente enquête, forte et belle pourtant, qui assume ses choix personnels, entêtée et sensible aussi… Bref, Céleste au nom imprononçable pour qui n'est pas basque, m'a tout de suite accrochée !!! Et son coéquipier, ainsi que le duo formé, ne sont pas en reste…
Quant à l'intrigue, racontée via plusieurs points de vue, est passionnante, rythmée, et aborde différents sujets très actuels. L'écriture fluide, et l'intérêt suscité m'ont « contrainte » à lire ce roman d'une seule traite… A tel point que j'ai lu le second dans la foulée !!!

Mercredi. {LECTURE 2022-41} Je referme pour la seconde fois "Les beaux mensonges" de @celinederoany aux éditions @pressesdelacite. Je dis seconde fois parce que je l'avais déjà lu sous sa forme auto-éditée.

Céleste, ancienne de la BRI à Paris. Après, une agression brutale, elle se retrouve à la PJ de Nantes. Meurtrie psychologiquement et physiquement, elle se retrouve sur une enquête de mort suspecte. Anne Arnotte, riche industrielle, cache bien des secrets derrière son image lisse. Céleste et Ithri vont les déterrer un à un. Une enquête troublante.

Céline nous embarque dans la noirceur des relations, violences et secrets bien gardés. On est face à une enquêtrice qui sort de l'ordinaire à tout point de vue. Pour un premier polar, on a une histoire construire à merveille et encore plus depuis qu'elle a été retravaillée. la plume de lauteure est fine, précise et fluide.

J'ai ressenti la tension tout le long et malgré ma relecture de ce polar, j'ai aussi beaucoup aimé tous les personnages secondairestant ils sont construits et présents. Petit à petit les pièces s'imbriquent les unes avec les autres et les secrets se dévoilent nous entraînant vers la noirceur et la violence. Pas de temps morts, pas de description à ramonge. le prologue est d'une force avec la description d'un viol et ne se met en place qu'à la fin de cette version. Les personnages sont construits avec une couche de vernis qui une fois grattée révèle leur véritable nature.

Au départ, l'enquête semble vite se résoudre mais les apparences sont plus que trompeuses et la vérité est bien plus complexe qu'il n'y paraît. L'ambiance est lourde. Mais on ne tourne pas en rond et la fin donne un dénouement auquel on ne s'attend pas.

Bref, un polar qui débute une série à lire. si vous aimez les enquêtes complexes avec des personnages puissants et construits avec brio menées par un duo qui se complète à merveille... Foncez découvrir les enquêtes de Céleste Ibar...

Céleste Ibar a dû quitter la BRI et Paris après une violente agression dont elle garde des cicatrices apparentes. Après une arrivée remarquée à la PJ de Nantes, qui n'a pas été du goût de sa nouvelle hiérarchie, cette capitaine chevronnée est envoyée constater un suicide . On lui adjoint un jeune brigadier qui ressemble à une gravure de mode. La victime est une riche industrielle que ses proches décrivent comme respectable, bienveillante, dévouée et aimée de tous.

Mais ce suicide, loin d'être une affaire banale, soulève quelques doutes.
Céleste, accompagnée de son playboy de brigadier, décide de gratter le vernis pour découvrir si la victime est bien la Madone qu'on leur a vendue.

Et c'est compliqué quand les personnes interrogées, amis et connaissances de la victime, sont peu loquaces, certaines pour protéger leur bienfaitrice, les autres pour protéger leurs propres intérêts et surtout leurs secrets.

L'autrice que je lis pour la première fois nous offre une enquête policière bien ficelée, minutieuse, et minutée. Parfois ralentie par les résultats surprenants des investigations, elle se relance soudain à coup de rebondissements inattendus. Les portraits dressés sont bien fouillés et les personnages se dévoilent peu à peu. Certains changent de posture en cours de route. L'ambiguïté est perturbante. Autant le dire, l'étiquette « suspect » a changé plusieurs fois de tête. Perso je me suis très vite attachée à Céleste et Ithri dont l'efficacité et la complémentarité ont déjoué les pronostics.

Les porte voix de ce roman sont des femmes sur des thématiques telles la violence, le pouvoir et l'emprise. Je vous rassure, tous les hommes ne sont pas des méchants. Belle découverte avec ce roman qui m'a accrochée du début à la fin.