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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je connaissais l'humour anglais . Grâce à Alessandro Robecchi je connais maintenant l'humour italien qui égaie ce roman policier doublé d'une Comédia del Arte totalement réjouissante.
Un savoureux récit où l'un des personnages centraux est un producteur d'une chaîne de télévision privée dont l'émission phare « Crazy Love» fait un carton en deuxième partie de soirée , grâce à une présentatrice vedette qui écoute les déboires sentimentaux de femmes sur le plateau dont les séquences de pathos et de larmes à répétition sont savamment orchestrées .
Ce qui préoccupe Carlo Monterossi en ce moment ce n'est pas l'audimat mais plutôt c'est ce qui a pu pousser un individu à tenter de lui mettre une balle entre les deux yeux .
Et comme il sait que son verre de whisky ne pourra pas le sauver deux fois de suite , il décide avec l'aide de la jeune et brillante Nadia et de l'insaisissable journaliste Oscar de mener l'enquête alors même que les policiers qui s'en occupent semblent piétiner et préférer suivre les faits et gestes De Carlo .
Mais ses investigations vont croiser deux autres équipes beaucoup plus armés et beaucoup plus effrayantes que notre trio hétéroclite : des gitans en pleine vendetta et deux tueurs à gages sous contrat .
Gageons que cette équipée aux multiples visages et mue par des objectifs divers laissera quelques traces après leur passage .


Un roman à savourer al dente , après une journée de la labeur , à subir l'épreuve du masque sur le visage non stop.
Gavé d'humour latin , vous allez pouvoir mettre un peu d'huile ( d'olive évidemment) dans vos rouages fatigués.
A la fois satire de la télé spectacle, caricature d'une police italienne complètement amorphe et dépassée par les événements et véritable polar avec hémoglobine, cadavres plus très vaillants et une belle collection d'armes à feu de tout calibre .
Dans une prose et une narration vivifiante , des chapitres rythmés par les paroles de Bob Dylan , l'auteur nous offre une sacrée galerie de personnages qui valent vraiment le détour : de la volonté de fer à laquelle carbure nos deux gitans , en passant par les deux associés , professionnels de la gâchette jusqu'à ce Carlo , qui se surprend encore devant le succès rencontré par la médiocrité des émissions qu'il produit . Ou avec Nadia , cette belle jeune fille capable de dénicher une information sur l'aiguille qui se cache dans la botte de foin en quelques heures .
Un beau moment de lecture , rafraîchissant et au style allegro bougrement efficace .
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.) Nous sommes à Milan , Carlo Monterossi , créateur d'une émission de télé trash est à deux doigts d'être abattu par un étrange tueur . Comme il n'arrive pas à mettre le doigt sur la raison de ce geste , il fait appel à la police mais celle-ci dont l'auteur pointe du doigt l'inefficacité , ne cesse de se fourrer le doigt dans l'oeil. Alors , avec l'aide de deux amis (ils sont unis comme les doigts de la main) , un enquêteur hors-pair et une hackeuse aux doigts de fée , il se lance dans sa propre enquête . Mais une fois le doigt dans l'engrenage , il touche du doigt la complexité de l'affaire : des néo-nazis, des gitans , des tueurs professionnels .. il risque bien de s'en mordre les doigts … Un bon polar avec deux doigts d'humour et même un doigt de féminisme .P-S : Contrairement à ce que peut laisser croire mon résumé le roman n'est pas consacré aux doigts de l'homme (ou de la femme) .Lisez et vous comprendrez.
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Un roman agréable, avec une écriture enlevée, réjouissante, baignée d'humour, de bons mots, de comparaisons des plus incongrues qui arrachent des sourires, une verve propre aux lombards, bref sur la forme, très raffraichissant, même exaltant. Sur le fond, c'est plus confus, pas toujours évident dans les tenants et aboutissants de cette intrigue, encore moins dans le message véhiculé par cette histoire, cela n'a pas l'air de trop préoccuper l'auteur, même si les thèmes abordés sont intéressants, la téléréalité, l'ascenseur social, la loyauté, là, ils sont survolés, ils ne sont que prétexes à instaurer une atmosphère délétère, faible sur les bases. Les personnages sont hauts en couleurs et plutôt attachants en ce qui concernent les récurents, puisque ce roman est le premier d'une série, que je suivrai certainement.
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Allez-y monter, n'ayez pas peur, M. Robecchi est un nouveau chauffeur, certes, mais il a l'habitude des rues de Milan et le trajet mouvementé qu'il nous a concocté promet son lot de surprises. N'oubliez pas d'attacher votre ceinture.
Embarquez donc dans ce polar polyphonique où chaque duo de protagonistes pourrait s'apparenter à un véhicule. Notre duo de Gitans vengeurs fait penser à un fourgon utilitaire. Fonctionnel mais efficace pour un travail sanglant qui ne laisse pas de place au hasard, un conseil si vous croisez sa route, changez de voie. le second duo, constitué de deux assassins aux punchlines aussi percutantes qu'une rafale de mitraillette, pourrait évoquer une voiture italienne alliant prestige, élégance et puissance, une Ferrari Grancabrio par exemple. Enfin le véhicule emprunté par le personnage principal Carlo Monterossi aidé de la journaliste Nadia Federici, aux caractères bien trempé, pourraient être une ancienne voiture italienne, une fiat topolino par exemple. Rien d'éblouissant au premier abord dans la carrosserie mais la pratique a souvent démontré que ces vieilles carrioles en ont encore sous le capot, le démarrage peut-être un peu difficile parfois mais la mécanique est solide.
Voilà donc le voyage proposé par l'auteur dans les rues d'une ville de Milan où la misère côtoie le luxe. Un voyage mené à un rythme intense sans arrêts inutiles mais sans non plus de réelles surprises. La plume de l'auteur, non le moteur plutôt, rugit d'une férocité impitoyable qui ne laisse pas l'occasion de reprendre son souffle tandis que la narration, la carrosserie qui entoure toute cette mécanique, luit d'un humour mordant rappelant les meilleures scènes des tontons flingueurs. Les passagers attentifs remarqueront, ça et là, quelques petits chocs sur cette carrosserie qui sont autant de marques d'une certaine mélancolie qui s'invite parfois dans l'ouvrage, notamment par le biais du personnage De Carlo, moins flamboyant et épicurien que son image de producteur de télévision ne pourrait le laisser penser au départ.
Ce personnage est d'ailleurs le seul vraiment développé, les autres duos faisant plus office de ressort narratif. Ce pauvre bougre, qui se retrouve embarqué malgré lui dans cette folle course-poursuite, est un concentré de cynisme qui cache une profonde solitude et une amertume assumée envers le monde du spectacle audiovisuel.
Ce polar italien, mené sur les chapeaux de roues, s'avère une lecture très agréable, le compagnon idéal d'un été brûlant qui s'achève.
"Vous continuez à penser que Milan est une ville grise. Libre à vous. Mais il y a parfois des aubes, et pas si rarement, où un bleu pâle à couper le souffle se dispute l'horizon avec un rose qui ne veut pas partir, et c'est une danse qui vaut la peine d'être vue."

Culturevsnews.com
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J'ai eu du mal à entrer dans ce roman à cause du style original, j'ai eu l'impression de tout survoler et de ne pas être concernée. je me suis un peu perdue dans tous les duo ... il y a de l'humour, on se moque bien de la téléréalité, du suspense mais il manque un petit quelque chose.
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Robecchi

Y ai-je cru ? Presque toujours. Ce qui signe pour moi un bon roman policier, même un bon roman en général, c'est ma capacité à m'y projeter. Les personnages et les situations doivent « être vrais ». On suit ici agréablement les actions et les pensées d'un personnage principal inventeur d'un jeu télévisé à succès qui se fait tirer dessus sans raison ; on suit aussi les affres de quelques autres gentils, de méchants et de nombreux personnages entre deux, sans compter les représentants de l'ordre qui en prennent pour leur grade. L'intrigue policière est bien ficelée, sans temps mort (mais avec quelques morts). La critique sociale est finement menée en parallèle. L'auteur a inventé un concept de programme télévisé qui est simplement et diaboliquement génial : « crazy love » et son slogan « l'amour fait aussi faire ça ». Ce livre datant des années 2000, je m'étonne qu'aucune chaîne n'ait repris ce concept, digne du pire de la « grande fabrique à m… » (sic). Peut-être en Italie, à Milan que Robecchi nous donne à voir et nous ferait presque aimer. Ses descriptions sont la plupart du temps ironiques mais parfois poétiques. Quelques répétitions volontaires font partie de son style. On peut aimer, j'ai trouvé qu'il en abusait un peu.
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Un roman noir plein d'humour dans une Italie dépeinte à travers ses paradoxes et ses facettes moins reluisantes, sans fard. La société milanaise marche parfois sur la tête et plus particulièrement le petit monde de la télé. On peut compter sur Alessandro Robecchi pour nous le rappeler à travers son personnage Carlo Monterossi, homme de télé qui échappe à une tentative d'assassinat. À noter qu'une intrigue originale avec au centre une émission de téléréalité, on n'en croise pas tous les jours. Les dialogues sont percutants et on se laisse aller à décrocher des sourires devant certaines scènes. Bref, n'hésitez pas à vous laisser tenter par ce petit polar édité chez l'Aube. Un vrai bonbon à déguster pour cette fin d'année.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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