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Critique de afriqueah


Alice est avocate, elle vient de ne pas avoir bien défendu son client, quand une jeune femme la veut, elle, parce qu'elle est une femme. Cette dernière a accusé un plâtrier venu faire des travaux dans la maison de ses parents; elle avait 15 ans.
Certificats médicaux. de quoi ? Pas de viol, pas de sodomie, mais l'état déplorable de Lisa, la volonté de tous de trouver une explication à son mal être, pire, l'air du temps qui fait qu'on prend très au sérieux un « viol », même si ce serait en réalité une fellation obligée, la seule pratique que Lisa est obligée de faire encore et encore au collège, dont il serait question.
Par qui a t elle été violee ? Par ses copains du collège, qui ont même fait une sex- tape. Par son père qui est parti avec une plus jeune. Par ses profs qui sautent à pieds joints sur l'occasion de leur vie, défendre une victime, sans vouloir vraiment comprendre pourquoi elle est victime.
Elle va mal, c'est évident, et pourtant cela choque quand elle avoue avoir menti sous la pression.
Pendant ce temps, l'accusé a fait 5 ans de prison dans le secteur des « piqueurs » , et donc mis a l'épreuve. D'où sa demande en appel.
Alice accepte de la défendre, lis son dossier, mais, retournement( sauf pour nous, qui avons lu le titre ) elle doit maintenant défendre une menteuse, et mettre en cause tous les témoins «  il l'avait mal regardée « , «  je ne lui faisais pas confiance »
Ces témoins sont mis à l' épreuve de leur “croyance du temps” qui fait que jamais on ne croyait les victimes de viol il y a 50 ans, et que, maintenant, plus aucune preuve n est demandée pour prouver le viol.
Défendre une menteuse, la comprendre, entrer dans son mal être réel, alors qu' elle a envoyé un innocent en prison, qu' elle a manipulé ses parents “ pour qu' ils l' aiment”
Ce livre n' est pas un chef d oeuvre, mais il est intéressant en ce qu' il égratigne les bien pensants, les profs au dessus de tout soupçon, qui vivent une expérience exceptionnelle en dénonçant un “ viol”
Et les parents ! Désireux de bien faire, avec des phrases convenues, on comprend que passer de mère de victime à mère d' une menteuse, ce n' est pas facile.
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