Le collectionneur

La vie devait continuer. La mort vous rappelait que le monde ne s’arrêtait jamais de tourner.

Le premier regard ne trompe jamais.

Lila ne se séparait jamais de son Leatherman. Grâce à un simple tour de vis, on évitait souvent le désastre. Et cela concernait aussi bien les objets que les humains.

Enfin, ils étaient partis. Les clients, surtout les nouveaux, avaient tendance à répéter mille fois leurs recommandations, leurs numéros de téléphone, avant de se résoudre à lui remettre leurs clés. elle les comprenait : ce n’était pas facile de laisser sa maison, ses affaires, et dans le cas présent son chat, entre les mains d’une inconnue.

Parfois, cela avait du bon de se laisser porter par les rêves.

On ne sait jamais. Mieux vaut prévenir que guérir.

... Regardez-moi. Pourquoi écrivez-vous des romans pour jeunes adultes ?
– Parce que l’adolescence est une période intense, de découvertes, de frustrations, un âge où l’on se cherche, où l’on se crée un style reflétant un état d’esprit, une appartenance à un clan. Le mythe du loup-garou me permet des incursions dans l’univers du fantastique. C’est plus drôle.

Chaque beauté est différente.

Mon métier à moi consiste à créer des images. Une autre façon de raconter des histoires.

Je ne me considère pas comme une voyeuse. Plutôt une spectatrice. Le monde est une scène, j’aime le théâtre.