Tandis qu’ils regagnaient la boîte, elle se tourna vers lui et lui demanda :
– C’est quoi, ta technique de combat ?
– Une technique très ancienne nommée le cassage de gueule.
En riant, elle lui donna un coup de hanche.
– Impressionnant.
Beaucoup de malheurs ne sont pas mérités
De la compassion pour un homme à l'agonie, même si cet homme est un assassin.
- Je tiens à toi Rose. A la Rose qui rit comme une fille de saloon, à celle qui regarde les étoiles dans le ciel et qui sent bon la pêche mûre. Je tiens à cette fille-là autant qu'à la téméraire, la stratège, l'infatigable qui risque sa vie au feu chaque fois que la sirène retentit.
Les yeux de Rose s'embuèrent.
- Je ne sais plus quoi dire quand tu me parles comme ça.
- Quand tu me regardes, ne vois-tu en moi qu'un pompier avec qui tu travailles cette saison ?
- Non, dit-elle d'une voix légèrement tremblante. Non, je ne vois pas que ça, mais...
- N'en dis pas plus, ça me suffit.
Nous ne sommes plus ceux que nous étions. Nous ne sommes plus ce que nous sommes censés être.
– Tu as un peu d’indulgence pour quelqu’un qui souhaite s’absenter un moment de la base ?
– S’il y a un incendie, on pissera dessus.
– Intéressante, ta nouvelle stratégie ! Mais rassure-toi, je n’ai besoin que de quelques heures.
Parce que l'être humain n'est jamais content de ce qu'il a
- Chaque fois que tu sautes en parachutes, tu dois faire confiance au largueur, chaque fois que tu sors de chez toi, tu dois faire confiance au destin, qu'il ne t'envoie pas sous les roues d'un chauffard. Si tes relations sentimentales sont basées sur la méfiance, tu es voué à finir seul.
- Juste une question : pourquoi aurais-je envie d'aller voir ailleurs alors que je t'ai toi ?
- Parce que l'être humain n'est jamais content de ce qu'il a.
- Je suis le plus heureux des homme.
- Il faut avoir des rêves dans la vie.
- Bien sûr, mais il faut aussi les aides à se réaliser.