Jules et Jim

C'est une histoire d'aventures entre des hommes et des femmes. Enfin, c'est surtout une histoire sans aventure d'aventures sans histoires, sauf pour une. Et puis il s'agit comme de coutume d'aventures impliquant de nombreuses femmes et seulement deux hommes. Ah vraiment, l'époque était belle !

Les femmes forment une masse unifome d'êtres hétérogènes, si légère, précieuse et volubile, à un tel antipode de ce que je suis, que je me demande s'il ne faudrait pas inventer un 3ème sexe pour me représenter. Elles sont mousseline, je suis velours, elles sont vaporeuses, je suis capiteuse, elles sont eau-vive, je suis caillou.

La paire d'hommes presque homonymes, Jules et Jim, plus qu'amis, interchangeables complémentaires, énantiomères, constituent le noyau dur auquel les éléments extérieurs se lient ou se détachent au gré de leurs envies.

Et puis survient leur bombe atomique ou plutôt leur poison, Kathe la toxique, l'héroïne qui coule dans leurs veines et qui les rend exaltés, pantelants, souffrants, qui ronge leur coeur et les rend encore plus dépendants.

Là, j'abandonne. La manipulation psychologique est une pratique qui me fait horreur, et finalement peut me chaut si la paire de couilles molles va parvenir ou non à reprendre le controle de sa vie ou finir de se faire sucer par un vampire cardiophage. La seule chose qui m'attriste est qu'il s'agit d'une histoire vraie.