L'école du lac

Ce n'est pas le style de roman que je lis habituellement mais je dois reconnaître que je me suis prise au jeu et que je l'ai lu avec un certain étonnement et plaisir.
Ce roman ,a été écrit en 2016 et pourtant je pensais qu'il datait des années 60. le style est un peu celui de Pagnol.
Un roman qui surprend et qui nous donne à rencontrer des personnages un brin caricaturaux mais bien sympathiques.
Garance est un instituteur qui arrive dans un petit village reculé pour enseigner à des enfants peu habitués à recevoir une éducation scolaire mais ce n'est pas que ça, une intrigue va se greffer à cette vie bien réglée au rythme des saisons.
Les amateurs de policiers auront réglé l'affaire bien avant la fin mais ce n'est pas grave on prend tout de même plaisir à aller jusqu'au bout.

Avec Garance, jeune instituteur citadin et républicain des années vingt, fraîchement arrivé dans un univers inconnu de lui, nous découvrons une campagne préservée, enclavée aussi. Qu'à cela ne tienne, le jeune homme dépoussière sa classe, et se bat pour que ses élèves puissent bénéficier de leur scolarité.
Dès son arrivée, il est ému aussi par une femme fragilisée par le deuil de son frère, dont il accueille le fils, un enfant bien différent des autres.

L'auteure nous délivre un livre parfaitement équilibré : un décor historique, des contingences issues d'un milieu socio-économique, rude et chaleureux à la fois, du suspense avec un scénario aux multiples rebondissements, une romance qui s'établit peu à peu et des paysages champêtres. J'ai aimé aussi la construction avec un narrateur omniscient qui parfois laisse la place à l'introspection inquiète d'une femme qui ne sait plus si elle est folle ou pas.

Une belle lecture.

Un dilemme que ce roman: se laisser entièrement happé par l'histoire superbe et émouvante et le finir très vite ou prendre le temps, même si l'on est impatient de connaître la fin, pour apprécier pleinement les descriptions de l'école rurale de l'époque et de cette magnifique région et se surprendre à partager le bonheur des deux héros. Un livre à ne pas manquer car c'est un très beau moment de lecture.
J'ai découvert l'auteure avec les carnets d'Esther et j'ai très envie de lire ces autres romans.

Garance, fils d'une famille bourgeoise de Lyon, décide de partir enseigner à la campagne. Il devient l'instituteur d'un petit village de Haute-Loire et c'est là, qu'il tombe sous le charme d'Eva, une femme malade de douleur d'avoir été la cause de l'accident qui a tué son frère… ce frère qu'elle continue à voir et à entendre !
Je suis « rentrée » avec facilité dans ce roman qui sent bon le terroir, la vie paysanne du début du siècle, les pupitres en bois, la craie et l'encre… Je m'attendais à une histoire de romance « contrariée », j'ai donc été agréablement surprise du léger suspense qui a piqué ma curiosité et m'a emmené au bout de cette histoire.

Entre les deux guerres, Garance devient instituteur dans un petit village du Puy-en-Velay. Là-bas, les enfants ne se rendent pas toujours à l'école, il y a le travail au champ et le milieu paysan qui ne souhaite pas que leurs enfants découvrent autre chose que la terre. Garance qui a son métier à coeur décide de changer cet état de fait. Un nouvel élève Antoine qui vient de Paris et dont la mère, la très célèbre couturière Eva Mess, va changer Garance. En effet, celui-ci attiré par Eva ne pense pas comme son mari qu'elle est folle suite au décès de son frère. Garance va découvrir une sombre machination et tout faire pour sortir Eva de l'hopital psychiatrique. Un très bon roman du terroir qui nous parle de la vie paysanne, du début de l'école obligatoire et de l'avidité de l'individu.

Un roman de terroir certes mais très particulier qui nous emmène dans un monde étrange, dans celui des superstitions et des croyances, voir même dans la folie, où tout semble oppressant et irréel, mais quand est-il exactement ?

En parallèle, un bel hommage aux instituteurs ou institutrices de l'école de la République, on y ressent la droiture et la rigueur du maître d'école et son attachement à ses élèves. On côtoie les difficultés qu'il a à secouer le monde paysan qui trouve que les enfants sont mieux dans les champs qu'à l'école et l'on admire la foi intense qu'a ce jeune instituteur pour transmettre ses valeurs malgré le peu de moyens qu'on lui donne pour enseigner.

J'ai beaucoup aimé ce roman de Florence Roche. Je ne connaissais pas encore l'auteure, mais c'est une réelle surprise que j'ai eue, à renouveler donc.
Lien : http://jose-lire-et-le-dire...

J'ai apprécié le parallèle " roman du terroir " et " intrigue policière ", que l'auteure a su mener habilement.
"Respect ": Mr l'instituteur Garance: qu'elle est belle cette école de la République: vos méthodes, pour instruire ces petits paysans Auvergnats sont tellement émouvantes et pleines d'humanité!.
Je me suis tellement retrouvée dans ma région natale, que j'ai dévoré ce livre avec beaucoup de souvenirs en mémoire.
Le Lac Bleu est un coin magnifique!.

Coup de coeur des lecteurs
Gros coup de coeur pour ce roman de terroir.
Une belle histoire, une intrigue bien ficelée.
Tous les ingrédients d'un bon roman.

Encore un roman de Florence Roche que j'ai lu en une journée. le meilleur à mon avis. le style est fluide, l'histoire superbe et le décor, dans cette école de l'entre-deux-guerre nous plonge dans un autre monde. Super bien, vraiment

J'ai tout simplement adoré ce roman, qui se passe en 1931 dans la Haute-Loire, à la campagne où nous suivons l'arrivée et l'installation de Garance, jeune instituteur, qui a quitté Lyon et sa famille pour suivre son rêve d'enseigner. Des descriptions, nécessaire, de la ruralité des années 30, sont incroyables. Elles donnent l'impression de se retrouver dans la classe de Garance, avec la droiture et la rigueur de l'enseignement à l'époque, et en même temps un grand attachement du maître envers ses élèves. Les rencontres avec des familles, pour qui les enfants, travaillent aux champs ou à la ferme et pour qui l'école et l'enseignement sont parfois secondaires.

Et puis naît cette incroyable histoire d'amour entre Garance et Eva, mariée, maman et en deuil. A cette époque les rumeurs vont bon train, et les croyances liées au diable vont bon train dans les campagnes. La grand-mère d'Eva aurait parlé avec les morts et terroriser les habitants de Queyrières en leur disant que leurs défunts n'étaient pas morts…

Denis, le mari d'Eva et Martine, sa meilleure amie, n'inspirent pas confiance à Garance… Garance a-t-il raison de se méfier d'eux ?

C'est le second roman que je découvre de Florence Roche, et les deux sont de formidables découvertes, que je recommande vivement. L'écriture est agréable, fluide et tellement riche d'histoire. Riche car les descriptions sont réelles (sauf précision apportée par l'auteur elle-même).

A lire sans hésitations !