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Citations sur Les Unis (33)

M. Landeron leva les yeux et avança le menton dans un geste d'ignorance : habitué à explorer les voûtes du ciel, il s'inquiétait peu des choses de la terre; les hommes n'étaient à ses yeux que d'imperceptibles atomes semés dans l'infini; il n'avait jamais compris qu'un Verres, dont la pensée pouvait embrasser plusieurs mondes, perdit une part de son temps à traiter des questions si complètement étrangères à l'astronomie.

Chapitre Il
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...Ouvrirait-il jamais les yeux? Ah ! quel réveil, s'il sortait un jour de ce sommeil peuplé de rêves!..

Chapitre XIV
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(...) ce pauvre illustre père connaissait une foule de choses qui n'aident pas à vivre, tandis qu'il ignorait celles qui guident nos pas; il marchait comme un voyant par les chemins du ciel, et buttait comme un aveugle aux pierres de nos sentiers; souveraine lorsqu'elle se mouvait dans l'espace, sa pensée perdait tout pouvoir dès qu'elle redescendait sur la terre.

Chapitre XIV
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J'aime la campagne, ma famille, la maison de mon enfance.

Chapitre XIII
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Mais dans l'effort même qu'elle accomplissait pour les résoudre, elle se rappelait des paroles surprises au vol, qui lui revenaient avec un autre sens, des impressions qui s'étaient effacées sans se préciser, et ces ombres, ces nuances, ces fantômes s'expliquaient les uns par les autres : (...). Jamais Pierrine n'eût supposé qu'une parole emportée aux souffles de l'air pût ouvrir un champ si vaste aux hypothèses d'un cerveau de vingt ans.

Chapitre XI
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— L'homme et la femme sont maîtres d'eux mêmes tant qu'ils sont seuls, c'est évident; mais quand l'enfant survit, ils cessent de s'appartenir. Il est leur avenir, leur raison d'exister, le véritable anneau qui les unit l'un à l'autre, indissolublement.

Chapitre IX
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(...) c'est un mal terrible qui s'abat sur lui comme une crise de folie... On dirait qu'un nuage monte dans son esprit, s'épaissit très vite, l'obscurcit, le domine... Il souffre atrocement, et il me torture... Il y a des jours, des semaines entières où j'ai peur de lui!... Quand il est ainsi, j'observe ses moindres paroles, je guette dans ses yeux les ravages du mal, je tremble de l'aggraver, je n'ose ni parler, ni me taire, ni sortir, ni bouger. Je suis comme un innocent sur qui pèse un soupçon terrible qu'il ne peut écarter : chaque mot, chaque geste tournerait contre moi. Quant à lui, le peu de bon sens qui lui reste, il le détruit à coups de liqueurs fortes... Que de fois, quand je souffrais trop, j'ai songé à reprendre ma liberté !... Mais je le plains quand même, je n'aurai jamais le courage...

Chapitre IV
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—C'est tout à fait ce que disait ce pasteur !

Hortense, l'ayant entendue, répliqua :

— Ce pasteur parlait au nom d'un Dieu sup posé, tandis que ton grand-père parle au nom du bon sens et de la raison.

Chapitre Il
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Dans sa robe de satin blanc, pareille à toutes celles des mariées, avec ses petits souliers assortis, son long voile, les fleurs d'oranger de sa coiffure, Louise était la plus délicieuse apparition qu'on pût voir : non pas belle comme Pierrine, mais jolie, gracieuse, toute fraîche, fine comme une porcelaine précieuse . Sa toilette était un événement, presque une révolution, ou plutôt un coup d’État réactionnaire.

Chapitre I
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— ...Au surplus, elle est pleine de doute sur vos idées, savez-vous?... Elle est comme une enfant élevée chez des gens pieux, qui sent chanceler l'édifice de sa foi... Ces crises-là sont assez fréquentes dans notre monde. On en voit donc aussi dans le vôtre, (...).

— Il serait trop facile de vivre, si l'on ne aucun doute ! murmura Verres.

Chapitre XVIII
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