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Critique de plouche


Ne pas conduire est un plaisir d'esthète. le piéton est certes contraint par une moindre vitesse de déplacement, mais il est totalement libre de ses mouvements. Il peut se faufiler in his own way. Il peut aussi se perdre volontairement, s'arrêter, observer, ressentir, rêver. Vous le lâchez dans une mégalopole où personne ne marche jamais et le voilà encore plus libre, insouciant, rempli de félicité. Il regarde les choses de biais, il est le seul à pouvoir le faire. La vision de l'automobiliste est toujours rectiligne, conditionnée par les contraintes de la circulation et du « vivre ensemble sur quatre roues » (plus rarement deux). le livre de Rolin n'existe que par ça, c'est un livre de piéton (le livre de piéton est un genre à lui tout seul). Oh ! il arrive bien que son héros soit contraint d'user de quelques transports en communs, mais plus rarement que souvent. Pour l'essentiel il marche. Il dérive dans Los Angeles comme d'autres ont pu dériver ailleurs et avant lui (on parlera de psychogéographie). Pour ce qui est du roman-roman aucun intérêt pour ce qui est de la littérature, renflouée par le détail journalistique, c'est une autre histoire.
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