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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Des personnages incandescents comme Jack Moss "le roi des éléphants", la grand-mère d'Adam, Edda, ou encore la Huberin, nous accompagnent au long de ce récit évoquant la Shoah. Ils éclairent le chemin.
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Edward Cohen , jeune Berlinois des années 2000 , a hérité de son grand-oncle Adam non seulement l'aspect physique mais aussi les aptitudes intellectuelles et la sentimentalité...Ce legs génétique exceptionnel n'est qu'un prétexte - plutôt artificiel - pour entreprendre des recherches sur ce lointain parent . Et comme ce dernier vivait aussi à Berlin , mais dans les années 1930 , c'est en réalité la Shoah que va nous conter Astrid Rosenfeld.
Sans pathos excessif , ni révolte , ni plaidoyer , mais avec un recul , un
détachement et un humour mille fois plus efficaces ! Un style dense ,
précis , mêlé à un ton parfaitement objectif et des portraits joyeusement
pittoresques , exprime l'horreur du génocide mieux que tous les drames
écrits à ce jour . Est-ce de l'humour juif ? Ou bien un talent froid et calculé
au millimètre? C'est en tout cas un tableau implacable et véridique des
crimes passés et c'est à l'honneur de l'Allemagne moderne que d'
admettre , avec courage et lucidité , ce lourd passif.
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Une belle intrigue et deux parties, 2 générations autour de l'héritage. On commence par l'héritier qui nous narre sa vie à Berlin puis sur les routes de l'Allemagne et sa vie d'adulte sans réel but. Puis l'auteur nous raconte la vie d'Adam a qui notre héritier ressemble. Adam est juif et vie dans les années 30 en Allemagne, il s'éprend d'une jeune fille et va tout faire pour ne pas la perdre, en prenant tous les risques. jusqu'à s'enfermer dans le ghetto de Varsovie pour la libérer. Je ne voulais pas finir ce livre, espérant une survie possible à cet enfer...
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Berlin 1938, Adam Cohen, qui ne sait rien faire, tombe amoureux d'Anna et part à sa recherche quand elle disparaît. Mais avant cela, il a vécu une relation exceptionnelle avec Edda, sa grand-mère, personnage fantasque et attachant..
Berlin 2004, Edward, petit-neveu d'Adam, gaspille sa vie, sa jeunesse à ne rien faire. Il a eu une relation exceptionnelle avec sa mère, personnage original. A la mort de sa grand-mère, il va tomber sur le journal d'Adam et va terminer l'histoire commencée 60 ans plus tôt.
un très joli livre sur l'importance des grand-mères, de l'humour, de l'histoire, de l'amour, des rêves auxquels il ne faut jamais renoncer. il y a ce que l'on veut transmettre, donner, laisser, tout cela malgré la barbarie, la violence, la souffrance.
Une belle découverte. J'ai dévoré ce livre.
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Un bon roman que celui-ci. J'ai pris un vrai plaisir à suivre le parcours tout d'abord d'Edward et ensuite celui de son grand-oncle Adam. Edward cet enfant sans père qui aura comme figure paternelle un homme qu'il surnommera "Dieu des éléphants" mais qui sera loin d'être si Dieu que ça. Vient ensuite la vie d'Adam, enfant qui n'est pas fait pour l'école et qui pourtant fera de grandes choses, n'hésitant pas à risquer sa vie par amour. La deuxième guerre mondiale et la montée du nazisme sont en toile de fond de ce roman mais c'est avant tout les liens qui unissent les personnes entre elles, l'amitié et la famille qui sont au centre du livre.
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Edward Cohen, patron d'une boutique de mode branchée se penche sur son enfance, entre une mère aimante et un beau-père fantasque et roublard. Il évoque également son grand-père qui soulignait sans cesse sa ressemblance avec Adam, son grand oncle disparu.
Son récit s'arrête à la mort de sa grand-mère. Pour la première fois il fouille dans les trésors du grenier et découvre un livret rédigé par ce même Adam. Et le voilà plongé dans la vie de ce jeune homme, si proche et si loin de lui, et dans les plus obscurs secrets de sa famille pendant la Seconde Guerre mondiale.

Entre mal-être contemporain et itinéraire d'un juif dans l'Allemagne nazie, ce livre, sous des abords légers, trace deux destins dramatiques aussi intéressant l'un que l'autre.

Isabelle (Louveciennes).
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Le jeune Edward Cohen a parfois entendu dire qu'il est le sosie de son grand-oncle, Adam, disparu pendant la seconde guerre mondiale. de ce grand oncle, on parle peu: le jour où ils devaient fuir vers l'Angleterre, il a disparu dans le petit matin de Berlin, emportant une grande part des diamants qui devaient payer le passage vers un monde plus sûr.
Ce n'est que plus tard, alors qu'Edward après une jeunesse des plus originales, se cherche des réponses qu'il met la main sur un journal envoyé par Adam depuis le ghetto de Varsovie, comme une bouteille à la mer.
Et sur des réponses.
C'est un très bon premier roman, même si la partie sur Edward souffre un peu de longueurs: il est finalement bien peu passionnant, ce bonhomme, par rapport à son grand-oncle, prêt à tout, les pires idioties comme les plus grands actes, par amour.
Ce n'est pas du Stefan Zweig, ça manque parfois un peu de style, mais c'est une agréable découverte.
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Ce premier roman est une histoire d'héritage génétique, familial et historique.
Il se divise en deux parties, plutôt inégales mais qui se complètent et se reflètent, nouant des fils entre générations.
Un roman sur l'horreur, qui n'empêche pas les sentiments, l'amour qui rend capable de sacrifices énormes.

En 2004, donc, Edward, à la vie en dilettante, écrit à Amy, une femme aimée, revenant sur son enfance remuante et atypique, entre drôlerie et tristesse, lui contant une partie de son passé familial qu'il vient de découvrir au travers de lettres adressées par Adam Cohen, son grand-oncle, à un certaine Anna, dont la partie cruciale et poignante se déroule dans le ghetto de Varsovie.
Mais avant cela, il raconte sa relation avec une grand-mère formidable qui faisait de la physionomie avant l'heure en étudiant les photos des dirigeants allemands avec beaucoup de clairvoyance drôle.

Car voilà, il n'y a pas que de l'émotion dans cette histoire, il y a aussi de l'humour, jamais irrespectueux envers le passé et la gravité des évènements. Mais il y a cette vie qui prenait le dessus autant que possible. le triomphe de l'espoir sur la barbarie. Et l'ironie souvent cruelle, aussi.

L'intégralité:
Lien : http://blablablamia.canalblo..
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Rapidement, le roman nous mène vers un personnage en particulier : Adam Cohen, qui déteint sur un jeune garçon, Edward Cohen, qui, adulte, se chargera d'une mission pour son grand-oncle dans la troisième partie, un bel hommage. Il devra retrouver celle qui a fait chavirer le coeur de son grand-oncle durant la seconde guerre mondiale. le roman est découpé en trois parties avec deux parties qui semblent homogènes avec dernière plus courte. Les deux premières parties évoquent deux époques différentes, mais avec quelques similitudes entre les deux personnages d'Adam et d'Edward : une forte ressemblance physique, la religion, les cours de musique et une rencontre amoureuse inattendue.

Ce roman, en bref, apporte l'espoir de retrouver ce que l'on cherche depuis longtemps, avec des moments heureux ainsi que de nombreux moments malheureux actuels ou historiques, avec par exemple, l'époque d'Adam traduit la vie houleuse qu'il a dû subir sous Hitler afin de survivre et de d'éventuellement se sacrifier pour retrouver son amour perdu. Il nous permet également de découvrir que le passé rattrape toujours le présent à travers des personnages d'une époque différente de celle d'Adam, même si Harry Bernard dans une citation considère que "le passé appartient au passé". le passé laisse un legs au présent.
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Depuis qu'il est petit, on dit à Edward qu'il ressemble comme deux gouttes d'eau à son grand-oncle Adam, disparu pendant la Deuxième Guerre mondiale. Et la comparaison ne s'arrête pas là. Comme Adam, Edward grandit à Berlin dans la maison familiale, entouré de personnages fantasques. Mais c'est seulement à la mort de sa grand-mère qu'Edward a accès au mystérieux grenier familial dans lequel il découvre le journal d'Adam. Berlin 1938. Adam a 18 ans lorsqu'il rencontre et tombe amoureux d'Anna. Celle-ci est arrêtée dans les premières rafles et il n'aura de cesse de la retrouver, n'hésitant pas à se glisser dans le ghetto de Varsovie pour tenter de la sauver… Voilà un premier roman, traduit de l'allemand, extrêmement abouti. On hésite sans cesse entre le rire, la fantaisie – on y rencontre un charmeur d'éléphants, une couturière héroïnomane, une grand-mère étudiant le visage des dignitaires nazis pour ne pas en avoir peur – et les larmes – les pages sur le ghetto sont bouleversantes. La forme est étudiée, la langue fluide, le plaisir de lecture garanti.
Le legs d'Adam, Astrid Rosenfeld, Gallimard
Lien : https://bcommebouquiner.com
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