Divergente, tome 2 : L'insurrection

Alors que j'avais plutôt bien aimé le premier tome celui-ci a bien failli me tomber des mains plusieurs fois tellement je l'ai trouvé ennuyant...
Certes le roman s'adresse à un public ado mais là tant de niaiseries je pense que même eux n'aiment pas lire cela, tout le roman tourne autour de Tris et Tobias et leur amour fragile.
Cela prend même le dessus sur l'histoire pourtant plus intéressante de la dystopie. Sur presque toutes les pages ont doit supporter leurs fébriles émois amoureux.
J'ai trouvé que Tris n'avait plus du tout le même cran que dans le premier volume.
On croirait voir une petite fille capricieuse qui n'en fait qu'à sa tête.
La dernière centaine de pages est un peu plus intéressante le récit reprend (enfin) de la puissance sur la guerre entre les factions.
Sans compter que j'ai trouvé l'écriture vraiment simple.
Pas certaine que je lise le dernier tome.

Bon, je m'étais laissée séduire par le 1er tome, qui m'avait fait renouer avec mon coeur d'adolescente, ce ne sera malheureusement pas la même chose pour celui-ci.

Dans les points positifs, je citerai la lecture facile et « l'émotionnant » Quatre.

Pour le reste, j'ai terminé le livre il y a une dizaine de jours et je peine à retrouver les passages clés. Il y a beaucoup de pages pour finalement assez peu de contenu et pas mal de répétitions. C'est loin d'être bien écrit et je trouve que l'auteure a du mal à assoir son idée de départ sur des fondations suffisamment solides.

J'aimerais pour autant connaître ce qu'il advient des personnages et le dénouement de l'histoire. Ma fille venant de finir le numéro trois, j'y jetterai certainement un oeil.

Encore perdue entre la réalité et les simulations, je me suis ennuyée dans cette lecture, alors que j'attendais une véritable insurrection !

Tris, une fois de plus, n'est pas convaincante entre ses pseudo-chagrins et ses sentiments de culpabilité (que je n'ai pas ressentis…)

Le personnage semble fragile hors ses actions sont courageuses ! Un peu antinomique ! Mais c'est vrai qu'elle est divergente !

Heureusement, que le beau Tobias (Quatre) est toujours là !

Franchement, après l'engouement que j'avais éprouvé après le premier tome, celui ci m'a véritablement déçue.
Tris et Quarre ont une relation lassante, avec des "Je t'aime mais en faite plus vraiment ". Et j'ai été tentée bien des fois d'abandonner ma lecture.

Moins captivant que le premier j'ai eu du mal à avancer dans ma lecture... Mais il donne tout de même envie de lire la suite !

Que c'est long... J'avais déjà eu du mal dans le premier tome aux 280 pages d'introductions, et je me disais, certainement naïvement, que ce second tome devrait décoller sur les chapeaux de roues...

Que neni! On s'ennuie ferme pendant les 2/3 du livre. Et comme pour le premier tome, au final, il ne se passe rien. Enfin les divagations d'une ado sur sa love story avec son boyfriend trop dark, non, clairement, c'est nul...

Le seul passage intéressant restera (attention spoiler), l'enfermement de Béatrice chez les Erudits. Mais même ce passage semble bâclé et surtout prévisible (wouhou le subterfuge façon Romeo et Juliette pour sortir Béatrice de chez les Erudits).

Je passe sur les soit disant rebondissements qui sont juste ultra prévisibles. J'étais déçu par le côté finit à la va-vite d'Hunger Games, mais je crois que l'on atteint des sommets avec Divergente.

Autant j'avais bien aimé le premier tome même si j'avais trouvé Tris un peu trop "pleurnicharde" autant j'ai dû mal avec ce deuxième tome. Je le trouve trop long, trop descriptif et pas assez rapide et je pense que je ne vais pas lire le troisième tome. C'est dommage c'est pourtant original comme histoire.

Autant, le premier tome avait été lisible pour moi, autant j'ai dû m'obliger à avancer dans ce livre. C'était il y a quelques années, lorsque je venais d'entrer au collège, que j'ai mis la main sur ce livre.
Quelle ne fut pas ma déception lorsque, en débutant ma lecture, je me suis mise à penser que l'auteure prenait ses lecteurs pour des enfants. L'héroïne et même Quatre sont juste insupportables avec leur petite romance à deux balles. Et nous avons la chance (notez l'ironie) de retrouver leurs disputes inintéressantes et répétitives tout au long de ce tome...
Bref, l'histoire des factions n'était pas trop mauvaise en elle-même, mais la romance m'a tellement énervée que je n'y ait pas vraiment fait attention...
Conclusion, au lieu de lire ça, allez regarder le film si vous voulez être un minimum au courant, il y a moins de romance désagréable.

Si le premier tome de cette saga était plutôt bon, celui-ci est nettement en-dessous. le problème réside essentiellement dans l'évolution des personnages et des relations qu'ils entretiennent entre eux. Attention, les lignes ci-dessous contiennent des spoilers.

S'il y avait une réelle alchimie entre Tris et Tobias dans Divergente, ils passent cette fois-ci tout le livre à se quereller, et souvent pour des raisons plus qu'idiotes, puisqu'il lui reproche de ne pouvoir lui faire confiance, et elle d'avoir ses secrets, ce qui tourne vite en rond.

Commençons par Tris. Elle est tout simplement insupportable. Elle passe son temps à mentir à tout le monde, et ce avec une facilité déconcertante, alors qu'elle était immédiatement démasquée dès qu'elle tentait de masquer la vérité dans le premier tome. Comme si cela ne suffisait pas, elle est principalement guidée par une pulsion qui peut être qualifiée de suicidaire, bien loin de l'altruiste audacieuse que l'on a connue.

Vient ensuite Quatre/Tobias. Ou plutôt ne vient pas, parce qu'il se démarque par son inutilité chronique. Mis à part se disputer avec Tris, il ne sert presque à rien pendant les deux premiers tiers de l'ouvrage. Tout le charisme qu'il dégageait avant semble s'être envolé et il faut attendre les dernières pages pour qu'il redevienne fidèle à lui-même, ce qui survient trop tardivement.

Les personnages principaux sont ancrés dans leurs prises de position et ne s'en détachent pas, ce qui devient vite lassant. À cause de cela, une grande partie de l'histoire est attendue, et les multiples trahisons de Tris ne se dénombrent même plus.

C'est Caleb qui parvient à causer la surprise, lorsque l'on apprend sa véritable allégeance, mais c'est à peine si l'auteur s'attarde dessus. Quelques lignes lui sont accordées pour justifier ses motivations, qui demeurent relativement sous-développées. Il y aurait pourtant eu matière à dire.

En raison de cette déception engendrée par la plupart des personnages, j'ai réussi à éprouver de la peine pour Eric lors de son exécution. S'il était cruel, monstrueux et un ennemi avéré, il avait au moins le mérite d'être resté fidèle à lui-même, ce qui n'est pas le cas des autres.

Seul Peter obtient une évolution correcte, qui le rend beaucoup plus sympathique aux yeux du lecteur. Il apparaît comme une véritable bouffée d'oxygène lors de la captivité de Tris chez les Érudits et relance l'intérêt que l'on peut porter à l'histoire en s'y présentant comme l'un des éléments les plus intéressants de ce tome (ce qui n'est pas peu dire !).

L'action aurait pu compenser la mauvaise direction prise par les personnages, mais hélas, elle n'est pas plus au rendez-vous. Les rebondissements sont rares et c'est à peine si l'on ressent un seul frisson d'excitation au fil des pages, alors que le combat final du premier tome était riche en émotions.

En conclusion, je dirais que la saga Divergente commençait très bien, mais que cette suite n'a pas été la hauteur de mes attentes. J'espère sincèrement que le troisième et dernier tome saura remonter le niveau à hauteur du premier, sans quoi cela serait pour moi une amère déception.
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