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4,48

sur 1696 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il y a un moment où il faut passer à l'action, alors à force d'entendre de-ci, de-là de bonnes critiques sur ce livre, je me le procure ... et MarieJuliet finit de me donner l'occasion de le lire grâce au dernier LDPA en cours. Au moment où je commence ma lecture, quelques copinautes me susurrent à l'oreille, que ce n'est pas si fabuleux que ça ... cette histoire, beaucoup de longueurs ... Arrrh ! le doute me prend mais c'est décidé, je vais me coltiner ces 800 pages sans broncher... On verra bien !

Le constat est clair, j'ai adoré l'écriture de cet auteur, un gros point fort de ce livre, j'ai décollé sur certains passages, emportée par l'émotion, par les descriptions, les sentiments, mais je dois dire que cela m'a paru assez inégal sur l'ensemble du livre, car parfois j'ai senti poindre l'ennui ... Des longueurs, c'est vrai, il y en a quelques-unes, car on trouve souvent des histoires dans l'histoire et parfois on ne s'est plus très bien à quel niveau, on est ... surtout au début de sa biographie ! L'auteur semble avoir besoin de démontrer ses dires, et nous avons beaucoup de démonstrations et d'explications qui densifient le récit ... et malgré ça, j'ai continué, enchantée par certains passages et survolant certains autres, j'étais curieuse de connaître la vie de Kvothe.

Un début exaltant, en effet, j'aime beaucoup l'ambiance des auberges à l'allure médiévale, et l'épisode qui ouvre le roman avec la soirée et le récit de l'attaque d'une créature du genre "arachnide" apporte son lot de suspens et de mystères, j'avais envie d'avancer plus vite dans la trame. Une entrée en matière savoureuse qui nous permet de nous interroger sur cet aubergiste un peu froid, et de commencer à nous attacher à cet homme sombre que l'on sent mélancolique d'un passé prestigieux. Il semble désenchanté et triste de sa vie derrière son comptoir, secondé par Bast, un personnage qui s'avère aussi sympathique qu'étrange…

L'histoire commence vraiment lorsque Kvothe sauve un jeune chroniqueur, scribe et biographe, des griffes des fameuses araignées tueuses. Ce dernier se doute très vite que cet aubergiste n'est pas celui que tout le monde croit …Ce n'est pas un homme ordinaire et sous Kote, se cache Kvothe, qui dévoile vite un étrange passé à notre chroniqueur ... Ce récit prend le ton de la biographie, et c'est à partir de ce moment que j'ai trouvé l'avancée un peu longue, tous les moments de la vie de Kothe vont se succéder assez linéairement et chronologiquement. Certains passages sont vraiment prenants comme le premier cours qu'il donne à l'université sous l'oeil furibond d'un ses professeurs par exemple, mais d'autres semblent plus anodins et ont manqué de tempo et d'énergie à mon goût, ingrédient nécessaire au récit raconté ….

L'étude des personnalités prend le pas sur l'action, la magie et la fantasy, on découvre la vie de Kvothe, comédien, arcaniste, musicien légendaire, qui n'a pas de cesse de découvrir qui sont les chandrians, ces êtres mystérieux qui le fascine … et pour le reste, je vous laisse découvrir …. Mais sachez que le récit de sa vie nous entraine dans ses pensées, et la psychologie des personnages reste la préoccupation de l'auteur tout au long de livre. Cette quête initiatique qui nous amène à penser que cet homme peut sauver le monde, déstabilise parfois, propulsé entre la vie "d'Oliver Twist" et "les déboires d'un lycéen", il semble être le héros d'un conte moderne, et cela est parfaitement crédible. Mais à côté de ça, j'ai été un peu déçue de découvrir que le "sympathisme" reste une magie simple, et malgré une université conséquente, on manque d'explication de façon générale sur les arts et la magie, la narration se focalisant sur la vie quotidienne de Kvothe … mais il s'agit du premier tome, alors … nous attendrons un peu pour "le nom du vent" ...

L'univers est travaillé également, mais change un peu des atmosphères fantaisistes habituelles, on ressent bien le poids du médiéval, beaucoup moins celui de la fantasy traditionnelle, l'apprentissage de la connaissance est plus importante que l'art de la guerre. Cela donne une fantasy plus "intellectuelle" et je ne suis pas sûre d'avoir vraiment aimé, disons qu'elle m'a fait moins rêver ...

La part belle est faite à la musique, de très beaux passages évoquent cet art, c'est à souligner. On pourra parler également de la très belle couverture de Marc Simonetti, qui a tout de même une tendance "récidiviste" à nous présenter les héros de ces romans, de dos, tourné vers des paysages aériens, lointains et magnifiques ! Mais elles n'en restent pas moins superbes !

Voilà, ne sachant pas à quoi m'attendre, j'étais plutôt partie dans la lecture d'une aventure plus guerrière qu'autobiographique, ll n'est question d'aucune bataille épique, l'atmosphère est feutrée, et la concentration que demande cette lecture est importante, ne serait-ce que pour essayer de ne pas passer à côté des expériences et des messages qui façonnent la vie du héros… Messages qui sont sûrement des clefs pour les prochains tomes. J'ai peur de ne pas avoir été assez attentive, mais la curiosité l'emportera, et grâce au talent de conteur de l'auteur, je lirai sans doute la suite, il reste beaucoup de questions... et j'aimerai savoir ce qu'a fait cet homme, pourquoi il en est arrivé là … et surtout ce qui lui donne un rôle à part dans le monde de la fantasy actuelle. A découvrir !
Lien : http://fanfanlatulipe85.blog..
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On se retrouve enfin avec une nouvelle chronique, trois longues semaines après la précédente ! A ma décharge, le nom du vent est un pavé de près de 800 pages, mais j'ai mis beaucoup de temps à le lire, c'est un fait. Et encore, je crois que si Julie, ma compagne de LC qui le lisait en parallèle et avec laquelle j'échangeais mon ressenti plusieurs fois par semaine, n'avait pas été là, il m'aurait fallu plus de temps encore ! Je crois que le quatrième de couverture tout autant que le buzz dont ce roman a bénéficié à sa sortie l'ont desservi car je m'attendais à tout autre chose…

Tout commence dans une petite auberge où Kvothe, l'un des hommes les plus emblématiques du pays, à présent devenu simple aubergiste, décide de raconter sa vie à Chroniqueur, biographe et scribe de passage. Un long récit qui va occuper trois journées de leur vie, dont le nom du vent ne constitue que la première. Ce tome s'attache à l'enfance de Kvothe, une enfance entachée par un terrible drame, l'assassinat de ses parents et de toute leur troupe de comédiens par des créatures qu'il nomme les Chandrians. Un événement qui va bouleverser toute sa vie et l'inciter à se mettre en quête de ces créatures disparues aussitôt leur forfait accompli.

Cela commençait plutôt bien et j'ai beaucoup aimé toute la première partie, où l'on découvre la vie itinérante de Kvothe au sein de la troupe ainsi que son apprentissage auprès d'un arcaniste, un magicien formé à l'Université qui pratique le Sympathisme et connaît le nom des choses. Mais au moment où l'intrigue devrait se mettre en place et enfin décoller, c'est à dire finalement à la mort de ses parents, les premières longueurs sont apparues et se sont définitivement installées. Dès lors, les moments de sa vie se succèdent de manière linéaire et, il faut bien le dire, sans réelle surprise.

Si je ne devais retenir que trois éléments de cette histoire, je citerais les problèmes d'argent, les persécutions d'Ambrose à l'Université ainsi que la belle et inaccessible Denna. Non seulement ça n'a rien de très original, mais pendant près de 800 pages, c'est extrêmement redondant. Cela n'a rien à voir avec les Chandrians, dont on termine ce premier tome sans savoir grand chose. Passée la première moitié du livre, on commence à trouver ça long ; passé le troisième quart, on peine à se remettre dedans le soir venu ; passée la dernière page, on soupire de soulagement à l'idée de pouvoir enfin passer à autre chose.

Il y avait pourtant matière à intéresser le lecteur. J'aurais adoré en apprendre plus sur l'Université et le Sympathisme en lui-même, sur ces araignées tueuses dont il est fait mention au tout début de l'histoire ou encore le terrible draccus, sur Bast le satyre ou encore la lunaire et mystérieuse Auri. Mais non, tout tourne autour de Kvothe, ses problèmes d'argent, son amour pour Denna. La plume est fluide, certes, et la lecture très aisée, mais à force de tourner en rond, l'intrigue finit par manquer d'intérêt. En dehors de quelques passages très prenants, tout est long, beaucoup trop long et c'est dommage.

Un roman qui n'a pas su me convaincre. Malgré tout, je reste curieuse de la vie de Kvothe, des circonstances qui l'ont amené à se retrouver dans cette petite auberge où il s'étiole. Mais il me faudra sans doute du temps pour me décider à lire la suite.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Le nom du vent…. Ou le bouquin qu'était en train de mourir sur ma pile… et c'était en fait un peu con…
-Pourquoi ?
-Parce que vatche c'était bien… même si.. bon..
-Quoi ?! c'était bien ou non ?
-Nan nan, c'était plus bien que mauvais.

Un coup de pitch :
Il fait nuit, dehors le froid est déjà là, pas encore à pierre fendre mais pas loin. Ici c'est un bled, Newarre pas loin des montagnes, le petiot village, même si y a quand même une auberge.
L'auberge c'est la Pierre Levée, l'aubergiste est roux, cordial serviable… un aubergiste quoi… même s'il est un peu jeune pour être aubergiste, même s'il a plusieurs noms suivant les gens, ou peut-être qu'on le confond avec un autre… allez savoir.
Les client se comptent sur les doigts d'une main, c'est dur pour les affaires, les routes sont devenues dangereuses, des histoires de brigands. Rien de bien nouveau, même si les rétameurs sont quand même devenus rares, c'est bien dommage le sel risque de manquer cet hiver.
Mais est ce juste des brigands ou autre chose ?

-C'est quoi ce pitch à la con ?
-Bin si tu veux, c'est soit un truc du genre… soit je te spoile à mort le truc… pas vraiment le choix.
- Ok c'est toi qui vois.

Alors alors… Alors je l'ai lu y a quoi ? Une semaine… p'te un peu plus disons quinze jours… Et quand je réfléchi pour écrire cette chronique… il ne me reste déjà pas grand-chose… suis-je devenue alzheimer, ça serait moche…. On va plutôt dire que…
On va plutôt dire que ça se lit bien, franchement, l'écriture coule, c'est pas chiant, ça se lit vite…
Mais je crois bien que ça s'oublie aussi vite… Pasque alzheimer non… quand même pas.

Parce que même si j'ai du mal à me souvenir du contenu du bouquin (en commençant cette chronique), je me souviens bien du pourquoi j'avais acheté ce premier tome, une histoire d'écriture de point de vu, de découpage, de chapitrage. J'étais moi-même en train d'écrire un truc et je voulais savoir comment les autres faisaient, avec le « Je » et donc le point de vue à la première personne, chose que j'ai beaucoup de mal à faire.

Parce que ouais, le gars, l'aubergiste raconte, raconte sa vie à une sorte de scribe conteur.
-Mais heu un aubergiste ça doit pas être super folichon niveau histoires vécues…
-Déjà un ça dépend des auberges, et deux tu te doutes bien qu'il a été autre chose ce gars…

Et des choses me reviennent au fur et à mesure des mots, le gars raconte, raconte tout depuis le début. Depuis le départ, mais je suis assez d'accord avec lui, il vaut mieux raconter depuis le début pour bien comprendre les histoires.
Donc enfance, adolescence…

Enfance brisée, dont je ne dirais rien, sinon que ça manque franchement de décor… cette ville est un peu transparente. Et bien sûr éléments déclencheurs pour l'histoire à suivre. Deux gros éléments déclencheurs, et c'est pas peu de le dire.

Et adolescence à l'école de magie… mais rien à voir avec Hogwarts… Hogwarts est mieux, ni avec le collège de l'invisible, là ils sont plus dingues… et plus drôles aussi.
-Ah parce que le gars-là, il a des pouvoirs ? il veut devenir mage ?
- Non plus un truc comme archimancien… lui, il veut connaitre le nom du vent.
-D'où le titre.
-Voilà.

Donc, non je ne suis pas alzheimer fallait juste que je foute un coup de pied au cul à mon cerveau (en cours de chronique).

Et donc on se retrouve avec un parcours initiatiques, avec des tas de morts, avec vengeance, avec romance (je me demande toujours pourquoi les écrivains de fantasy faut qu'il foutent toujours de la romance à trois balles ? ça je me demande…), avec méchants que j'aimerais bien en savoir un peu plus, avec lézards (là faut lire pour comprendre…)

Je classerais ça en lecture pour jeune adulte, parce que malgré la pavasse que c'est, ça se lit vraiment facilement. Il y a quelques longueurs, c'est un peu mou du genou, ça ça m'a pas tant dérangé que ça. Non j'ai été agréablement surprise au moment de ma lecture, dedans, c'était bien.

Nan de la bonne fantasy classique, de base, pas dure. . . J'aurai eu la suite j'aurai enchainé direct, vous voyez le genre. Parce que j'ai envie de savoir, et que c'était plaisant à lire, malgré quelque panouilles pas trop graves, il y a plus de bon que de mauvais.

Et si rien que pour un truc, c'est quand même vachement bien foutu, la musique.
Notre aubergiste est musicien, et écrire de la musique, décrire de la musique c'est ultra difficile pour que ça rende bien, et là je trouve que c'est fait de façon assez... J'allais presque dire magistrale, mais bon...

Mais aujourd'hui, bin la suite je l'ai toujours pas, et ça me dérange pas tant que ça…. Tellement pas que je l'achèterai pas neuf, si un jour le tome deux croise ma route en occase oui… et sinon bin je crois que c'est pas bien grave.

Ou alors faut que je me le fasse offrir… parce que quand même en écrivant y a des trucs qui me remontent, des images, des questions et je lirai bien la suite avec plaisir (en finissant cette chronique).
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Héroic fantasy assez classique :

Kothe est aubergiste dans un village. Les affaires ne marchent pas trop et n'a comme compagnie que celle d'un apprenti. Mais en fait il est beaucoup plus que cela, à l'occasion du passage d'un chroniqueur, il va nous raconter sa vie. Dans ce premier tome on le suit dans sa petite enfance jusqu'à l'université (but ultime de sa jeunesse).

Des personnages bien décrits, une histoire bien construite malgré quelques longueurs. Je lirai la suite mais plus tard...
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Le Nom du Vent est très sympathique à lire et on est vite porté par l'histoire et le style. L'ayant lu en VO, je peux confirmer aux gens qui avaient un niveau moyen en anglais au lycée (et qui l'entretienne en regardant des séries ou films en VOST) qu'ils peuvent lire sans peine la série dans sa langue d'origine. La syntaxe est synthétique, percutante et lyrique. Passé les 50 premières pages, vous n'irez voir le dico que pour 2 à 3 mots de vocabulaire par chapitres selon vos connaissances de base.

L'intrigue et les personnages de leur côté sont classiques. C'est le traitement de l'histoire dans les yeux et la bouche de Kvothe qui change tout. On est vite porté par son histoire et on veut savoir comment un jeune musicien et acteur d'une troupe de saltimbanques a réussi à devenir un assassin. Cette journée est focalisée sur son chemin entre l'incident déclencheur de l'aventure et ses études à l'Université.
La musique n'est pas détaillée de façon scientifique comme l'est la magie. C'est une interlude très poétique où Kvothe semble analyser le monde différemment, comme une porte ouverte sur un jardin secret qui lui permettrait de mieux s'exprimer à travers des mots abstraits. EN plus ce petit est doué, il a appris à jouer du luth de bien des manières (cf. le texte pour en savoir plus).
La magie présentée par Abenthy (The Sympathy en VO) nous fait voir le monde sous un angle différent et nous propose une vision scientifique qui n'altère en rien la poésie du texte ou du concept. Au contraire, on apprend que tout a un prix et que si on veut devenir un magicien comme dans les légendes, ce type de magie ne correspond pas. Plus tard, on découvrira qu'il existe un autre versant de la magie qui consiste à connaître le nom de ce qu'on veut utiliser pour les manipuler à souhait.

Malgré toutes ces bonnes qualités, il y a certains défauts qu'un gros lecteur relèvera : les personnages secondaires ont peu de corps, même si vers la fin on voit des caractères de plus en plus campés. J'ai eu énormément de mal à me les visualiser au départ. J'ai eu moins de mal avec Ambrose là-dessus, si ce n'est qu'il n'a pas un background psychologique assez chiadé pour le moment. Il veut juste être méchant point et on ne sait pas pourquoi.
L'intrigue a quelques longueurs qui sont la patte de l'auteur. Rien de très méchant comparé à d'autres cycles, mais il ets vrai qu'au bout d'un moment, on se demande pourquoi Kvothe stagne sans avancer alors qu'il est question de venger ses parents.

Pour le personnage de Kvothe en lui-même, j'ai eu des hauts et des bas avec lui à cause de son caractère. C'est un génie et il le sait. Un peu trop même. J'ai bien eu envie de lui mettre des baffes quand il était à l'Université pour lui apprendre la patience (d'autant plus qu'il arrive à s'en sortir niveau argent). Il est très imbu de sa personne sur ses connaissances et il se demande pourquoi il a toujours des accrochages avec Ambrose...
Je trouve aussi que, malheureusement, le personnage apprend peu de ses moments de faiblesse ou de malheur. Il rebondit vite sur les événements mais on a parfois l'impression que c'est arrivé à une autre personne. du coup, pendant la première partie j'ai eu l'impression que l'auteur avait fait exprès qu'on développe une profonde empathie pour lui juste pour qu'on pleure sur son sort.
Sinon, quand il se met à jouer de la musique ou quand il est amoureux, Kvothe devient une autre personne, tout timide et sans filet. Ça correspond bien au personnage adolescent très intellectuel qui ne sait pas vraiment sont les choses de la vie. Il ne peut pas l'analyser comme il le fait avec la magie (the Sympathy en anglais, je ne connais pas le mot VF).

Un roman qui a donc éveillé ma curiosité pour son univers et son concept de magie et qui me donne bien envie de lire la suite malgré tous les défauts que j'ai pu dire. Il s'agit d'un premier roman, rappelons-le.
Lien : http://biblio.anassete.org/?..
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Premier tome de la Chronique du tueur de roi, le nom du vent est l'oeuvre de l'américain Patrick Rothfuss.

Chronique du tueur de roi :

Le Nom du Vent, Bragelonne, 2009.
La Peur du Sage partie 1, Bragelonne, 2012.
La peur du Sage partie 2, Bragelonne, 2012.
The heart of Stone, à paraître en 2014.
Ce premier tome, comptant plus de 800 pages, plante le décor dans ce qui doit être les mémoire de Kvothe, le héros du roman.

Mon Avis :

La couverture et cette brève introduction ont suffit à mettre le livre entre mes mains.

800 pages ?
Je dois reconnaître qu'au nombre des personnages ayant des interactions avec le héros, il n'aurait pu en enlever aucune !

L'écriture est simple, facile, mais ce n'est pas le genre de livre qu'on lit "par épisode" dans une salle d'attente ou parce qu'on a 5 minutes …

Certains me diront peut-être le contraire, mais moi je n'y suis pas parvenue.

Les acteurs sont nombreux, chaque détail est important car souvent réutilisé par la suite, et je trouve que les descriptions ne sont pas assez détaillées, ce qui n'aide pas pour se fondre dans l'histoire.
Par contre, les divers sentiments et impressions sont drôlement bien représentés, j'ai vraiment l'impression de vivre au rythme de Kvothe et de sa vie d'élève arcaniste !

Une fois le livre refermé, je reste sur un avis en demi-teinte. de la page 400 à la page 700 environ, je suis restée scotchée, complètement immergée dans l'histoire, et je m'attendais à un final explosif!

Cela n'a pas été du tout le cas, le roman est retombé comme un soufflet, pour se terminer le plus platement du monde, sans aucune énigme ou niche à curiosité pour donner aux lecteurs l'envie d'en connaître la suite. Bien dommage car au vu des volumes de cette trilogie, je trouvais logique de devoir passer par quelques longueurs, c'est typique dans ce genre de saga mais j'ai été déçue du final proposé.

Je lirai néanmoins le second tome, histoire de me faire une opinion un peu plus claire sur la manière dont l'auteur organise ses récits et qui sait … peut-être finalement me laisser surprendre?

Pour lire d'autres de mes critiques je vous invite à passer sur mon blog.
Merci
Lien : http://serialreadeuz.wordpre..
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La première fois ou j'ai entendu parler de la série c'était dans un hôpital avant un examen. L'interne qui m'examinait ayant vu que j'avais un livre m'avait demandé ce que j'aimais et en parlant fantaisy il m'avait parler de Patrick Rothfuss. Après plusieurs années j'ai décidé de le lire. J'ai été un peu déçu du livre car l'action met très longtemps à démarrer et quand il y action elle ne dure jamais longtemps. Pourtant ayant acquis les trois premiers livres de la série je me suis résolu à le finir même si il a fallu plus de jours que pour un autre livre qui aurait eu le même nombre de page.
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Fort bien écrit mais ça tire en longueur. L'auteur pousse l'ironie à décrier les travers de la SF en les exploitant sans vergogne. je ne sais trop si cela tient du style ou de la mauvaise foi.
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Un univers médiévalo-fantastique bien ficelé. Une intrigue de base prenante : la poursuite des Chandrians, les meurtriers de toute la communauté du héros, Kvothe. Une université de futurs savants-magiciens bien sympatoche. Et c'est plutôt bien écrit.
Mais que c'est loooong ! Que de répétitions ! C'est qui qu'est le meilleur musicien, le meilleur arcaniste, le meilleur comédien etc ? C'est qui qui se fait agresser tous les trois chapitres ? Qui recoud ses blessures ou se les fait recoudre (ça doit faire quelques mètres linéaires de coutures !) ? Qui alterne l'intelligence extrême et la naïveté la plus crasse ? Quel génie précoce provoque l'admiration de ses camarades, professeurs, auditeurs ? Qui passe son temps à essayer de se faire de l'argent pour payer ses droits d'inscription ? Bon sang mais c'est bien sûr, c'est Kvothe !
Les détails noient l'intrigue. L'auteur rallonge la sauce. Les personnages féminins servent de faire-valoir dans un monde très masculin.
On a quand même envie de savoir la suite. Alors je lis, mais bon.
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Ce premier tome plante le décor de cette trilogie.
Les acteurs sont nombreux mais restes à mon goût pas assez détaillés.
Au bout de 800 pages je reste sur un avis très partagé, la fin est retombée comme un soufflet, sans réelle énigme ou avancé certaine dans l'histoire.
Je lirai néanmoins le second tome, histoire je l'espère, de me faire surprendre .
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