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3,64

sur 180 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Livre lu dans le cadre de la Masse Critique spéciale du mois d'août.

La couverture me tentait beaucoup et le résumé titillait ma curiosité, j'ai donc proposé ma candidature pour recevoir ce livre en avant-première mondiale. le message de Bibalice met vraiment la pression, à savoir : « faire parti des 50 premiers lecteurs de ce livre avant sa sortie mondiale ». Sachant que l'auteur est français, c'est un vrai exploit, en espérant que je vais l'apprécier à sa juste valeur... Je remercie donc Babelio et les éditions Bragelonne pour cet envoi.

La couverture de ce livre est très curieuse même si elle n'est pas définitive pour mon exemplaire (épreuves non corrigées), il manque le titre... J'ai l'impression d'y voir un homme en robe de bure dont les mains tiennent, dans son dos, une épée ensanglantée. de quoi attisait la curiosité donc !!

Le récit alterne convenablement passé et présent sans trop de redites et de redondances. Passé où on découvre le général Dun-Cadal au temps de sa superbe malgré l'effondrement progressif de l'Empire auquel il tient tant et son protégé Grenouille qui essaye de fuir son propre passé. Présent où on trouve un homme s'appelant Dun-Cadal ressassant son passé mais essayant malgré tout de l'oublier en buvant plus que de raison. Il lui reste néanmoins ses réflexes du temps où il était la Main de l'Empereur mais plus sa vigueur et sa vivacité. Une jeune historienne l'a retrouvé cuvant son vin pour qu'il lui permette d'accomplir sa mission, à savoir retrouver l'épée de l'Empereur, Eraëd.

Tout le long de la première partie, il me tardait d'en apprendre plus sur Grenouille, sur son passé et sur sa fin lors de celle de l'Empire. le moins que l'on puisse dire, c'est que l'auteur a bien mené sa barque tout le long de la première partie, je n'aurais jamais imaginé que les souvenirs de l'ancien général nous amène à ce niveau dans l'histoire.

Par contre, comme l'a signalé boudicca, je trouve que les personnages féminins sont vraiment secondaires, même Viola est survolée. Nous avons son portrait, son métier mais guère de traits de caractère (à part, être un peu têtue). Elle fait un peu penser à un mouton. Même certains des personnages masculins sont assez peu décrits, nous en avons que la vision de Dun-Cadal qui ne voit les autres que comme étant inférieurs à Grenouille. Sachant que Dun-Cadal est complètement benêt en ce qui concerne la stratégie politique. Comme il le dit lui-même, il ne sait réfléchir que par les armes et non par les mots.

A la fin de la première partie, mon intérêt pour cette lecture a été réactivé. Je me suis pensée que cela allait enfin bouger et que l'ivrogne allait se bouger les fesses en arrêtant de se morfondre sur son sort. Mais que nenni !! En réalité, on passe sur l'enfance d'un second personnage qui nous raconte toute sa vie..., à savoir celle de Grenouille. du coup, cela a eu pour effet de me freiner dans ma lecture... J'aurais nettement préférée avoir les 2 visions des protagonistes intercalées par chapitre, comme ce que j'ai pu avoir dans ma précédente lecture (« Tigre, feu et flamme » de Marion Zimmer Bradley), que une première partie pour la vision d'un personnage et la seconde pour celle d'un deuxième. Pour ma part, je pensais que l'histoire allait continuer sur sa lancée et je pense que j'aurais préférée avoir les informations sur Grenouille en même temps que le général nous en parlait. du coup, cela risque de faire beaucoup de répétitions qui auraient pu être éviter en mon sens.

Regard torve, regard impavide... Pour un auteur français, cela la fout mal de ne pas être capable de mettre des synonymes voire de tourner différemment ses phrases. Dans la deuxième partie, on trouve beaucoup trop souvent à mon goût le terme « torve » associé à regard ou oeil comme si ses personnages n'étaient pas capables d'avoir d'autres expressions faciales... Ce tome a beau être des « épreuves non corrigées », je pense néanmoins qu'il a du être lu plusieurs fois avant que l'on souhaite le publier. Personne n'a pensé à offrir un dico des synonymes à l'auteur ?...

Il m'a fallu 2 semaines pour arriver au bout de ce livre et je ne suis pas mécontente de l'avoir enfin terminé. Malgré quelques questions restant en suspens, je ne comprends pas l'intérêt d'avoir un tome 2 surtout au vu de la construction de celui-ci. Au lieu de faire 2 parties distinctes, il aurait été peut-être plus simple pour la compréhension, et donc pour le lecteur, d'intervertir les faits et gestes des 2 personnages. D'ailleurs, arrivé quasiment à la fin du tome, je n'ai pas compris l'intérêt de revivre le passé de l'ancien général alors que le vrai personnage principal est Grenouille, son apprenti.

Ce n'est seulement que dans la deuxième partie que l'on apprend beaucoup de choses sur l'Empire et la République. Dun-Cadal était un général de l'Empire qui ne se battait qu'avec une épée à la main et non avec les mots. Il était généralement plutôt ignorant du monde qui l'entourait et de ce qui se passait en dehors de la guerre. Grenouille en savait un peu plus que lui mais il était perpétuellement aveuglé par sa colère et son envie de vengeance. Comme nous dit l'auteur, la voix de la colère nourrit la vengeance.

Maintenant, parlons du style de l'auteur. À part quelques problèmes de synonymes, la lecture se fait sans trop de difficulté. Il me manquait juste un peu de concentration et d'envie pour arriver à le terminer. Les paysages sont assez peu décrits surtout quand l'action se passe à l'intérieur d'un bâtiment, c'était loin d'être clair...

Comme vous l'aurez compris, je ne vous conseille guère de lire ce roman que je classerais dans la dark fantasy, même s'il est moins glauque que « Arachnae ». Mais bon comme on dit, « chacun ses goûts », vous l'apprécierez peut-être plus à sa juste valeur que moi. Pour ma part, je ne me jetterais pas sur le tome 2 à sa sortie mais je suivrais néanmoins le travail de cet auteur pour observer son amélioration. Même si je n'ai pas aimé ce tome, il a quand même réalisé un coup de maître pour avoir comme première maison d'éditions Bragelonne et de bénéficier d'une sortie mondiale...

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Quand Babélio m'a contacté pour lire ce livre dans le cadre d'une Masse critique spéciale, j'étais aux anges, ravie de pouvoir enfin renouer avec de la fantasy pure et dure, loin de la bit-litt et urban fantasy que j'ai pris l'habitude de lire depuis quelques temps. J'avais envie de revenir aux bons vieux basiques. Malheureusement, à la lecture de cet ouvrage, la déception a vite pointé le bout de son nez.
Viola nous mène sur les traces de Dun-Cadal, un ancien général de l'Empire, à la gloire et renommée nationales, quasi mythiques, qui n'est aujourd'hui plus qu'une loque humaine, un pauvre poivrot radoteur, à écumer les bars et chercher querelle dans l'espoir que quelqu'un finisse un jour par mettre définitivement fin à ses souffrances. Elle sait qu'il connait l'emplacement d'Eraëd, l'épée de l'empereur, aux pouvoirs magiques. D'abord réticent, le soldat va lui confier ses hauts faits d'arme, ses derniers jours au sein de l'armée de l'Empereur, avant que ce dernier ne soit défait et qu'il ne soit mis fin à l'ancien ordre établi pour en fonder un nouveau : la République. On a donc droit à une succession de batailles et de combats, qui s'enchaînent avec le présent, sans réelles transitions et créent donc la confusion. Confusion à laquelle s'ajoute le fait que le lecteur ne sait pas où il va : en quoi cette succession de souvenirs est-elle rattachée avec l'énigme concernant la disparition de l'Epée et sa quête ? J'ai eu l'impression que l'auteur perdait cet objectif de vue. J'ai vite décroché, ne sachant pas très bien où j'allais, si tout ceci avait ou non un sens et lequel. Il faut finalement attendre la fin de la première partie (c'est-à-dire 227 pages) pour avoir un semblant d'indice. C'est très poussif et très long… D'autant qu'il n'y a pas vraiment d'action ou celle-ci se répète : j'ai cru voir les mêmes scènes de combats rejouées encore et encore, à quelques détails près. de plus, ces scènes ayant lieu dans le passé et étant donc retranscrites par Dun-Cadal dans ses discussions avec Viola, ça manque de dynamisme.
Pour ne rien arranger, les personnages ne m'ont pas touchée, je ne me suis pas attachée à eux : ni le Dun-Cadal du passé, héroïque, chevalier sans peur mais pas sans reproche, encore moins celui du présent, amer et pitoyable, ayant renoncé depuis longtemps, refusant le changement, à vivre toujours dans le passé ni même Grenouille, son protégé. Il n'est pas attachant mais intrigant tout de même. Beaucoup de mystère entoure ce personnage : qui est-il ? D'où vient-il ? Pourquoi cette rage en lui ? Quel est son but en devenant chevalier ? Là encore il faut patienter longtemps avant d'avoir quelques réponses. Quant à Viola et au Naaga, ils sont quasi-inexistants, ce sont davantage des figurants permettant au général de raconter son histoire qu'autre chose. La seule que j'ai véritablement aimé c'est Mildrel, la courtisane déchue, dans sa relation avec Dun-Cadal, leurs non-dits et cette affection sincère que l'on ressent entre eux mais qui semble ne jamais pouvoir trouver de conclusion heureuse. Logrid, la main de l'empereur, est également très intéressant. Dommage qu'il apparaisse aussi tard. Contrairement à son formateur, il est perspicace et clairvoyant, il a senti le vent tourner, vu les complots se fomenter sans pouvoir y mettre un terme…
Bref, j'ai essayé de m'accrocher aux branches mais je n'ai pas pu aller au terme de cette lecture. J'aurais aimé y prendre du plaisir. Au contraire, elle a été difficile, laborieuse. Il y a de bonnes idées comme celle du Souffle mais trop peu exploitées à mon goût et noyées dans une masse de détails parfois superflus. Même si j'ai cru que ça allait décoller à un moment donné, le mal était déjà fait : je n'étais plus dans ma lecture, totalement déconnectée de ce que je lisais, du devenir des personnages qui m'était finalement égal. Peut-être que ce début est un peu long, un peu maladroit, même si le revirement de la première partie semble promettre de belles choses, ce que confirment les différents avis que j'ai vite passés en revue (la deuxième partie semble bien meilleure que la première).. Encore faut-il pouvoir tenir jusque-là ! Je n'ai pas pu…

Je tiens néanmoins à remercier Babélio et les éditions Bragelonne pour cette lecture en avant-première et espère néanmoins que ce livre recevra un bon accueil et trouvera son public…
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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Ce roman de fantasy se déroule dans la cité républicaine de Masalia. Une historienne cherche à découvrir où se situe une épée frappée par les dieux en se renseignant auprès d'un vieux soldat de l'Empire. Il apparaît que ce soldat n'est autre qu'un général, héros de la guerre qui a permis aux révoltés de faire chuter l'Empire. Ce général raconte sa vie, ainsi que ce qui la rendu si célèbre, son élève Grenouille.

Ce roman est un pavé à lire. Assez long et fastidieux tant l'auteur prend son temps pour aller d'un point à un autre, en passant par des détours ennuyeux. Bien que l'écriture soit assez fluide, il est à noter que des répétitions parsèment le roman et en deviennent rapidement agaçantes, tel que le regard torve que tous les personnages se lancent les uns aux autres.

La trame, vous l'aurez compris, est finalement assez réduite si nous ôtons les écarts pris par l'auteur, qui parfois ne servent pas à la compréhension de l'histoire, mais retardent uniquement le moment redouté de tous les lecteurs qui se disent « Je le savais ». En effet, les points forts du roman sont prévisibles plusieurs dizaines de pages avant qu'ils se déroulent tellement l'auteur posent des jalons annonciateurs. L'effet de surprise est anéanti par cette facilité à découvrir avant l'heure le dénouement.

Les personnages, dont les deux principaux, le général et Grenouille, sont quant à eux, atypiques, un héros débile et un tueur menteur et amoureux. Nous aurions pu appeler ce roman non pas le livre et l'épée mais plutôt le benêt et le psychopathe. Les personnages sont tous caricaturés dans leur points forts ou leurs faiblesses alors que l'auteur s'évertue à leur donner un sens. le général est bête, obtus, sans une once d'intelligence, alors que son élève Grenouille, est rancunier au point de vouer sa vie à prendre sa revanche, il est tellement obstiné qu'il vit avec des oeillères. C'est assez pathétique. le seul personnage qui mérite une attention, alors qu'il n'est qu'un personnage secondaire, est Aladzio, l'inventeur, qui ajoute un peu de naïveté et de fraîcheur quand il apparaît.

En somme, ce roman se classe en dessous de la moyenne et ne donne sérieusement pas envie de continuer la saga annoncée.

Je remercie Babelio et Bragelonne pour ce partenariat.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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C'est dans le cadre d'une Masse Critique que j'ai été sélectionnée pour découvrir ce roman en avant-première de sa sortie mondiale, prévue le 31 octobre 2013.
Ce n'est que maintenant que je publie ma critique, après un énorme retard car j'ai eu extrêmement de mal à terminer ce bouquin.
Au départ, l'intrigue s'annonçait plutôt bien mais cela s'est rapidement dégradé, tant sur le fond que la forme.

Sur le fond tout d'abord. Dans la première partie, l'intrigue tourne autour d'une épée et d'un livre mystiques qui renvoient au titre de la série, le Livre et L'Épée, mais lors de la deuxième partie, ils sont pratiquement complètement éclipsés et l'intrigue se focalise sur Grenouille, l'un des personnages principaux. du coup, les événements qui se succèdent du début à la fin partent dans tous les sens, on s'y perd un peu. Mais surtout, on assiste à de longues répétitions d'événements déjà vécus mais d'un autre point de vue, certes avec quelques éléments supplémentaires mais cela a pour conséquence de tirer en longueur et rend la lecture laborieuse.

Les personnages, quant à eux, manquent de texture et ne sont que des caricatures d'eux-mêmes. Les protagonistes féminins sont sous-représentés et ne servent que de faire-valoir. On a vraiment du mal à s'identifier à eux, certains sont mêmes assez insupportables, notamment Grenouille, constamment en colère et en crise d'adolescence. Ça devient rapidement pénible.

Sur la forme, je dirais que l'ensemble manque de transitions par moments. On se retrouve sans prévenir à une autre époque et/ou dans un autre lieu, c'est assez déconcertant.
Les dialogues sont téléphonés, il y a beaucoup de clichés.
Les chapeaux en début de chapitre qui reprennent des répliques des personnages sont de trop, on frôle l'indigestion d'autant plus qu'il s'agit en général de phrases clichées, un peu toutes faites, grandiloquentes.
De nombreuses phrases en italique donnent une impression de fondu qu'on retrouve au cinéma, on a l'impression qu'il s'agit d'une retranscription d'un film ce qui donne un effet peu naturel pour un roman. C'est comme si l'auteur, par cet effet, neutralisait ce que l'imagination du lecteur fait naturellement en imposant sa propre vision des choses. C'est quelque chose qui m'a vraiment gênée tout au long de ma lecture.

En conclusion, je ne comprends pas très bien l'énorme promotion dont a bénéficié ce roman. Une sortie mondiale pour un auteur novice ne me semble pas très équitable par rapport à d'autres auteurs qui ont déjà fait leurs preuves et qui n'ont pas bénéficié d'une telle promotion à leurs débuts. Pour moi, l'aventure s'arrêtera là, la magie n'a pas opérée pour que je lise la suite. Autant dire que c'est un coup d'épée dans l'eau.
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Avec autant de battage médiatique venant de Bragelonne, je m'attendais au saint graal. Qu'est ce qu'on s'ennuie... j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, je ne ressens aucune empathie pour les personnages et l'écriture, s'il reste agréable, n'est pas transcendant. Je ne suis pas sûr de prendre le tome 2.
La relève française se situe ailleurs messieurs de chez Bragelonne.
A éviter.
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Pfff tout cela pour ça. Innovation scénaristique on repassera. Je me suis ennuyée comme rarement. C'est long et laborieux. les personnages manquent clairement de profondeur à une exception près. Ma plus grosse déception de l'année.
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