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3,83

sur 211 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Osez osez Joséphine.
Osez dire qu'être professeure de nos jours est le plus beau métier du monde. Dans les bruits, les crachats sur la clenche, les boulettes de papier en projectiles, le je m'en foutisme général.
Osez osez Joséphine.

Descartes, Seneque et Socrate vous regardent. Dansez Joséphine. Déshabillez-vous. Qu'on vous désire, qu'on ne voie que vous, qu'on ait besoin de vous.

Joséphine elle ose. le samedi est son plus beau jour. Celui où elle embrase la nuit et oublie tout ce qu'elle est dans la peau de Rose Lee. Là face aux hommes, sur ses talons aiguilles, entièrement nue, elle ose faire glisser un peu de poésie sur son corps imparfait.

Osez Joséphine. Ne pas être vous, ne pas être triste, ne pas avoir honte. Dansez Joséphine.

Entre le jour et la nuit, Joséphine pratique le On ne touche pas. En classe, on ne touche pas les élèves. Ni un mot de travers encore moins une gifle bien méritée. La nuit, nue et haut perchée, Rose Lee nourrit le fantasme, elle devient l'unique reine de la nuit, intouchable mais elle a tous les droits. Elle dirige, elle a le contrôle.

Ce roman offre un contraste saisissant entre le jour et la nuit, entre l'asservissement dans l'enseignement et l'affranchissement dans le monde de la nuit. Plus le quotidien de Joséphine la vampirise jusqu'au dégoût plus Rose Lee se libère, se contorsionne dans le plaisir et le lâcher prise.

Dans chaque femme se cache une sensualité enfouie et qui ne demande qu'à s'affranchir. On ne touche pas est un ode à la liberté du corps, un laisser parler des sens dans sa plus douce nudité. Qui ne rêverait pas d'être la femme idéale qui mène la danse de tous les fantasmes, tous les possibles ?

Ce roman sue de féminité dorée. Les perles sur le corps nu de ces danseuses de la nuit suintent l'extase d'être soi, libérée de la misère sociale, les perles brillent car elles ne naissent que quand une femme se sent femme, belle et désirable.
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Voici un livre très original.
Joséphine, professeure de philosophie dans un lycée de Drancy s'interroge sur son métier, l'enseignement la déçoit, : Madame : «  La philosophie ne sert à rien, «  La philo ça prend la tête » «  Les philosophes c'est des oufs » ...

.Seul Hadrien, un de ses élèves s'insurge et le seul ami du lycée , prof : Martin, lui offre «  Rimbaud le fils » , de Pierre Michon. Elle traîne les pieds à chaque rentrée....
Joséphine mène sa vie branlante entre Xanax et ' Tupperware , en salle des profs et différentes consignes de l'Education Nationale qui lui prennent la tête .
Le manque d'intérêt , de curiosité des élèves leur absence de «  goût de la pensée » la déconcertent, la déstabilisent , l'espèce de nivellement par le bas, lui offre une vision désabusée qui l'étreint et la paralyse .

Elle a le sentiment que , forte de son savoir livresque elle a vécu inculte ...
Inculte d'expérience , d'émotions vives, de connaissances de l'humain et d'elle - même .
Sauf que, minée par ce sentiment intime de dépression, non nommée—— , bien sûr —— elle fuit ces conditions de vie et de travail chaque nuit en réalisant un fantasme , elle s'effeuille dans une boîte branchée des Champs - Élysées où elle devient Rose Lee.
Cette double vie l'épanouit rapidement .....Elle se réapproprie sa vie, se réconcilie avec son corps ....adore le désir des hommes et le pouvoir qu'elle en retire ....
Entre légèreté , ironie, et profondeur à l'aide d'une belle langue à la fois, drôle et cynique, ce roman entre contraste, ambivalence , dualité permanente nous oblige à l'introspection afin de répondre à la question existentielle , du sens de la vie que l'on mène «  Ce qui dépend de toi , c'est d'accepter ou non ce qui ne dépend pas de toi » .

Un roman à propos du corps de la femme, de l'image de la femme oubliée, faible, de la reconquête du corps , d'une féminité assumée , douce , tout en sensualité ...
Un premier roman qui surprend ,ose, interroge—- nous interroge ——-sur nos préjugés et nos choix, notre estime de soi.
La plume sensible, franche, sensuelle entre corps désiré et misère du corps enseignant fait voler en éclat les préjugés sur la société .
Elle fait réfléchir d'une façon bouleversante à l'image de soi, nos rapports à l'autre , nos schémas de fonctionnement et une certaine forme de sagesse , peut - être .
Un récit d'affranchissement ? de double vie ? de questionnements à propos des tabous éternels de la sexualité ? Je n'ai pas les réponses .
Un ouvrage surprenant !
«  On n'est pas fait pour mourir —— Il a répété d'innombrables fois cette phrase —— Vivre c'est faire comme si on n'était pas fait pour mourir » .
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Joséphine est professeur de philosophie dans un lycée à Drancy. Entre les cours, les élèves difficiles et les mesures s'imposant aux enseignants du jour au lendemain, Joséphine est absorbée par un quotidien qui ne lui correspond plus. Elle attend une mutation qu'elle n'obtient pas. Alors, pour sortir un peu de cette morosité, elle prend des cours d'effeuillage une fois par semaine et attend le vendredi soir avec impatience.

Puis un jour, le moment de mettre en pratique arrive naturellement. Joséphine devient alors Rose Lee et se produit dans un club de strip-tease des champs-Elysées tous les soirs, menant ainsi une double vie entre le jour et la nuit.

"On ne touche pas" est le premier roman de Ketty Rouf. Comme son héroïne, l'auteure est diplômée en philosophie et a enseigné à Paris tout en suivant des cours de danse classique. J'ai aimé le thème abordé, la narration et le fil de l'histoire à l'écriture fluide et directe prônant la liberté et le désir d'une femme de se réconcilier avec son corps.

Joséphine ou Jo aime la philosophie mais son métier l'use, elle n'y trouve plus le plaisir et la motivation qui l'avaient guidés dans ses études. Aujourd'hui, elle survit dans une Education Nationale qui faiblit, laissant les enseignants subir des élèves de plus en plus irrespectueux.
Jo ne se sent plus exister, ses semaines sont toutes les mêmes, les trajets sont son "chemin de croix". Ses seuls moments d'évasion sont la littérature et la prise d'anxiolytiques, et surtout les cours de danse.

Un soir, elle se lance et devient Rose Lee dans un club parisien.
"Rose Lee, comme Gypsy Rose Lee ! C'est pour elle qu'on a inventé le mot striptease dans les années quarante. Une figure mythique de l'effeuillage burlesque...
C'est peut-être elle que je regarde dans la glace des loges. Je porte la robe noire, celle de la stripteaseuse. Sur moi, une nouvelle peau, incomparablement douce que l'ancienne. Et si je le faisais, juste une nuit pour voir ? Une nuit, être l'autre femme..."
Dans le monde de la nuit, des amitiés se créent. Et pendant qu'elle se dénude, il y a ces hommes, pour la plupart mariés, qui s'ennuient dans une routine, qui s'essoufflent dans un couple ou dans une relation ne leur correspondant plus. Alors, ils viennent regarder, prendre du plaisir, fantasmer avant de retrouver leur quotidien.

Un récit que j'ai aimé. le texte se lit vite. Les chapitres s'enchaînent et alternent entre une routine dans laquelle l'héroïne s'essouffle et le monde de la nuit dans lequel elle revit. L'auteure parle de l'image de la femme, de l'estime de soi, du besoin de se sentir libre, de (re)devenir vivante et de s'affranchir des contraintes sociales.

Une lecture que je recommande vivement.
Un très bon premier roman et une belle découverte.
Je remercie les éditions Albin Michel pour cette lecture.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Joséphine, jeune professeur de philo qui officie dans un lycée de banlieue, mène une vie plutôt morne, lassée par des directives nationales qui rendent son enseignement assez ennuyeux.

Un jour, elle se décide de pousser la porte d'un cabaret/club de strip tease par hasard et va peu à peu se produire sur scène dans la peau d'un personnage, Rose Lee.

Elle va alors vite se rendre compte que l'effeuillage burlesque va devenir pour elle plus qu'une bouée de sauvetage, carrément la possiblité d'une double vie particulièrement stimulante et qui lui donnera la confiance en soi suffisante pour tenir dans la langueur des cours.

L'enseignement de la philosophie vs le monde de la nuit : comment ses deux mondes a priori totalement antinomiques peuvent ils cohabiter?

S'inspirant de son propre vécu, Ketty Rouf construit une fiction autour de ces deux mondes que tout semble opposer et qui vont se nourrir mutuellement, entre ombre et lumière .

Le contraste entre la rigueur des cours et la moiteur des nuits est particulièrement pertinent.

——————————————————————————
On ne touche pas, c'est avant tout un beau récit de vie qui montre que la danse et le monde de la vie tout comme la philosophie- avec de beaux échanges épistolaires entre Joséphine et un de ses élèves peuvent devenir des moteur essentiel,

Avec sa plume sensible et percuante, , Ketty Rouf tisse une réflexion profonde sur nos préjugés, l'acceptation de soi et le désir de liberté , en mettant en exergue la difficulté que peuvent rencontrer actuellement le corps enseignant .

Un roman malin et bien mené!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Loin des conventions, des bienpensants et de la rigueur attendue d'un prof de philo, Joséphine qui suit des cours d'effeuillage chaque vendredi décide un jour de sauter le pas et de se lancer dans une boite de striptease. L'enseignement la déçoit, le manque d'intérêt et de curiosité des élèves l'éteignent et elle traine les pieds à chaque rentrée minée par une dépression qu'elle ne veut pas nommer. Elle fuit donc ces conditions de vie et de travail en réalisant un fantasme, dans une boite branchée des Champs-Elysées où elle devient Rose Lee. Cette double vie l'épanouit rapidement. Elle se découvre séduisante, sûre d'elle et semble enfin avoir le contrôle sur sa vie. Pour la première fois, elle jette sur elle-même un regard bienveillant et positif et commence même à s'aimer.

On comprend entre les lignes que Joséphine a une revanche à prendre sur la vie, sur son éducation, ses blessures. le monde de la nuit que d'aucun méprise lui fait découvrir une vraie solidarité féminine, une famille ainsi que les faiblesses et les failles des hommes. Sans jamais juger ces derniers, elle écoute, rassure, donne, vend du rêve et s'épanouit psychologiquement en même temps qu'elle s'éreinte physiquement dans cette double vie.


« On ne touche pas » est un livre généreux et touchant que je ne m'attendais pas à aimer autant. le début est un peu lent et Joséphine n'est guère avenante, trainant sa misère dès le saut du lit. Son regard sur l'école me paraissait aussi d'une extrême caricature. Mais au fil des pages, le ton change, les clichés se gomment un peu et le portrait déprimant du milieu éducatif prend les allures d'un plaidoyer pour un vrai changement dans l'Education Nationale. Et on ne peut que lui donner raison dans les critiques qu'elle formule sur le système, son extrême bureaucratisation, les programmes incohérents et vidés de leur substance qui poussent au désenchantement de profs désormais désabusés. Sans parler des efforts importants qu'il faut déployer pour continuer à éveiller les jeunes, les pousser à réfléchir, à apprendre pour eux-mêmes et allumer dans leurs yeux l'étincelle d'un avenir positif.



Entre légèreté et profondeur, dans une langue impeccable et cyniquement drôle, ce roman nous incite à l'introspection pour répondre à la question existentielle du sens de la vie. Et comme Marc Aurèle réfléchir à cette sentence pour ne pas avoir de regret : « Ce qui dépend de toi, c'est d'accepter ou non ce qui ne dépend pas de toi. ».
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Une prof de philo qui, par un coup de tête, se retrouve effeuilleuse dans un club.

Une femme face à son désir, celui de plaire, d'oser être libre, d'aimer son corps, de transgresser, de voir jusqu'ou elle osera, de vivre, de s'enivrer, de jouer et jouir du désir des hommes.

L'occasion aussi de parler de l'éducation nationale, de l'enseignement, du découragement, du regard qu'on préfère poser ailleurs et de toutes les petites – et grandes – hypocrisies
Lien : https://www.noid.ch/on-ne-to..
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Un premier roman réussi sur la double vie d'une jeune professeure de philosophie qui apprend des danses d'effeuillages pour ré apprivoiser son corps. Elle trouvera un emploi la nuit comme stripteaseuse. La journée, elle essaye de trouver un sens à son job de professeur face à des élèves dissipés.
J'ai aimé la personnalité du personnage, les relations avec ses collègues du club de striptease, avec un élève qui s'intéresse à la philo par le biais de sa vie...
Un joli roman.
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J'ai trouvé la couverture de ce livre très belle alors je l'ai acheté.
Et oui, parfois, je me laisse porter, emporter.
Joséphine est professeur de philosophie dans un lycée à Drancy (93). L'heure de la rentrée a sonné et Joséphine est déjà usée. Elle revêt son uniforme habituel : vêtements amples, chaussures confortables, sac pratique, visage impassible. Elle est transparente. Pour faire bonne figure et assurer des heures de cours, les anxiolytiques sont ses meilleurs amis.
Pour se vider la tête, Joséphine aime se balader tard le soir dans le dédale des rues de sa ville. Un soir de déprime, elle pousse la porte d'un cabaret et admire les jeunes femmes qui se dénudent en musique. Elle trouve ça beau, féminin, sensuel. Elle aime les paillettes, les talons aiguilles, le rose aux joues et le rouge aux lèvres.
Joséphine finit par sauter le pas elle aussi et devient Rose Lee. Elle apprend à s'aimer, à désirer et à se faire désirer.
Ce roman est un hymne au corps de la femme. Une réflexion sur l'acceptation de soi et une invitation à l'émancipation.
La plume de Ketty ROUF est tour à tour poétique, grivoise, émouvante. On oscille entre ombre et lumière. Les confidences de Joséphine résonnent forcément en chaque femme que nous sommes.
Une jolie surprise que ce premier roman de Ketty ROUF.
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Joséphine n'a plus l'envie, le système la ronge et elle n'a même plus l'espoir de quitter ce lycée qui la déprime où les élèves ne l'écoutent plus, son refuge est dans le Xanax et son amitié avec Antoine. Jusqu'au jour où elle pousse la porte d'un cours de danse pour apprendre l'effeuillage. Elle qui avait un corps androgyne sans poitrine quand elle était jeune va apprendre à apprivoiser ce corps, cette poitrine qui est finalement arrivée sur le tard, ces rondeurs... Elle va se sentir vivre, jusqu'à aller plus loin et tenter une audition dans un club de striptease, pour pouvoir se dire je l'ai fais! Contre toute attente elle va être embauchée. Ce monde de la nuit la solidarité, presque une famille, le jugement des autres les lie!

Pour elle c'est la révélation. Une vie schizophrène commence la nuit Rose Lee, le jour Joséphine, l'une ne doit pas empiéter sur l'autre et la première révèlera la seconde, lui donnera le courage d'affronter son quotidien et de dire tout haut ce qu'elle pense. En effet le quotidien de Joséphine est plutôt morose, la vision offerte de l'enseignement, "le plus beau métier du monde" est un constat amère et démoralisant et une des dernières tirades de Joséphine pour ses élèves est très belle.  

Le rapport au corps, à la sensualité, à la sexualité est au coeur de ce roman, c'est intéressant, ça interroge, ça déroute. Finalement la femme qui assume son corps voire l'utilise pour vivre est surtout jugée par les autres femmes mais dans l'imaginaire collectif il ne peut y avoir que des femmes de petite vie pour aimer le sexe et prendre du plaisir, que d'artifices existent pour mettre en valeur nos formes et que de jugements si nous les utilisons. La femme comme l'homme a le droit à la jouissance, a le droit d'aimer ses formes, de se mettre à son avantage sans être insultée! La vision de l'homme sous l'oeil de Rose Lee est aussi très intéressante. 

Ce roman tout en sensualité, langoureux nous offre les femmes, toutes les femmes déroutant peut-être dérangeant, il bouscule sans tomber dans le vulgaire.  Ketty Rouf nous rappelle l'importance du plaisir à travers Joséphine. Son regard sur le rapport au corps ne peut qu'interpeler. L'alternance des deux vies de Joséphine est parfaite cela rythme la lecture. Chaque facette de sa vie est intéressante, de jour comme de nuit les deux côtés sont exploités avec justesse et se complète, la vie de professeur de philosophie n'est pas à la marge, et j'ai beaucoup aimé le rapport avec ses élèves, surtout sa correspondance avec Hadrien. 

Une très belle découverte que ce roman, pas de coup de coeur mais je vous le conseille. La plume vous happera et avec Rose Lee et Joséphine le roman exploite deux sujets de sociétés très intéressants. Petit-à-petit l'urgence se fait sentir, celle de devoir arrêter ce double jeux, celle que tout ne peut pas bien finir... 
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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Dans "On ne touche pas", Joséphine enseigne la philosophie à des classes de terminales dans un lycée de Drancy, le jour. La nuit, elle est stripteaseuse pour échapper à un quotidien "métro-boulot-dodo", un quotidien d'une platitude totale.

Chaque nuit, Joséphine devient Rose Lee, elle découvre les paillettes, le glamour, les marques de luxe, le pouvoir de son corps exercé sur les hommes. Mais, tout bascule une nuit, une nuit qu'elle pensait originaire ; l'un de ses élèves entre dans le club de striptease et la reconnaît.

Un premier roman hautement mené entre deux univers complètement différents : celui de l'enseignement avec les difficultés actuelles et celui de la nuit. Une prof dégoutée d'un système qui ne lui permet pas d'enseigner correctement car ne peut exercer son autorité et sa façon pédagogique. A bout de ce quotidien, elle décide de devenir stripteaseuse. Et là, née deux âmes dans un seul même corps.

Ketty Rouf livre l'envers d'une société normée, aussi bien du monde de la nuit, de son image vulgaire aux préjugés grandissants, qu'au niveau du système éducatif.

Une plume qui allie à merveille des antipodes, car Ketty Rouf alterne un style humoristique et philosophique à al fois, avec ce petit quelque chose de léger mais toute en profondeur. Car l'auteure interroge son lecteur sur nos choix, nos préjugés et l'image de la femme.

Un portait touchant d'une femme quelconque qui va prendre sa vie en main et se réconcilier avec son corps.

Un premier roman réussit, éblouissant, flamboyant, sensuel mais sans aucune vulgarité. Ketty Rouf bouscule, libère, captive !
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