Adieu tristesse : 3 étapes pour arrêter de souffrir et s'autoriser à vivre

Chacun voit le monde de sa fenêtre et il s’agit d’une toute petite fenêtre. On ne peut pas tout remarquer tout le temps consciemment. Alors on sélectionne. Et notre centre de tri intérieur n’est pas forcément bien calibré. On peut par exemple complètement omettre de remarquer toutes les bonnes choses qui nous arrivent dans une journée pour seulement se focaliser sur ce qui ne se passe pas comme on voudrait. On peut aussi oublier instantanément les compliments que l’on a reçus pour se focaliser uniquement sur les critiques. Voir que le verre est à moitié plein ou remarquer qu’il est à moitié vide. Et une fois de plus, la réalité n’a rien à voir là-dedans, il s’agit d’une décision de notre part.

On peut apprendre de chaque expérience de la vie. Les mauvaises étant, en général, les plus riches d’enseignements.

Une fois la tempête calmée, c’est facile de dire « J’aurais dû… » ou « J’aurais pu… », mais non ! Si elle n’a pas fait autrement, c’est qu’elle ne pouvait pas faire autrement à ce moment-là. En regardant ensuite en arrière, en connaissant les conséquences de nos actes, ça nous paraît évident que ce n’était pas le meilleur choix, mais à l’époque, les choses étaient loin d’être aussi limpides.

On souffre de ce qui pourrait nous arriver. Ce futur hypothétique nous angoisse, nous tourmente autant que la plus évidente des certitudes. Nous ne sommes pourtant pas devins. Nous ne savons rien de ce qui va se passer. Mais cet avenir imaginaire nous fait souffrir autant que s’il s’agissait du présent le plus réel qui soit.