AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Bimach


ce n'est pas (à juste titre!) le plus réputé des discours de Jean Jacques Rousseau, mais il m'était venu l'envie de découvrir à quoi pouvait ressembler une réponse (primée) à un concours d'une Académie (celle de Dijon en l'occurrence) à l'époque des lumières.

Ce développement surprenant reflète-t-il vraiment dans toutes ses affirmations la pensée de Jean Jacques Rousseau, ou ne s'agit-il pour lui que d'un besoin de pousser tous ses raisonnements à leur limite, fût-elle contraire à toute idée raisonnable, voire d'un goût irrésistible du paradoxe ? Il faudra que j'en lise davantage sur Rousseau pour éclaircir ce point, car cette position extrême sur les méfaits de la science et de la civilisation devait sans doute être difficile à recevoir à une époque où les effets positifs du progrès commençaient à se faire sentir d'une manière très concrète. Et le mépris affiché pour toute activité intellectuelle se traduisant par l'édition de livre n'est il pas en contradiction même avec l'effort fait pas l'auteur pour répondre à un concours d'une Académie ?
Et par ailleurs, pour quelle raison une Académie, dont l'essence même est d'oeuvrer au progrès que dénonce le discours, l'a-t-elle couronné? certes il est remarquablement écrit, dans une langue qui fait de sa lecture un véritable délice, mais était-ce là le seul critère ?
Le fond importait-il donc si peu?
Voilà de multiples questions qui se posent et qui, je suppose, ont dû susciter une littérature critique abondante.
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (8)voir plus




{* *}