Le blogue de Namasté, tome 10 : Le secret de Mathieu

- Bon, OK, on oublie l'androïde. C'est quoi les autres solutions ?
-Un enfant. Tu sais où on pourrait en trouver un ?
- Un enfant ? Genre un être humain de cinq ou six ans ?
- Nan, pas cinq ou six ans. Pour la taille, faudrait un enfant de deux ans max.
- Wôh, les moteurs. Vous voulez entraîner un enfant de deux ans à se battre dans une arène !
- Bah ! Ouais.

J'ai préparé le souper, une recette de mes ancêtres qui doit être préparée avec soin : des nouilles assaisonnées de sel, de poivre et de beurre.

Le sel, le poivre et le beurre étaient à point. Mais les nouilles étaient vraiment trop cuites. On dit que pour voir si elles sont prêtes, on doit en lancer une sur un mur. Si elle colle, c'est parfait. J'ai projeté une nouille sur une fenêtre: elle était tellement cuite que la vitre s'est fracassée.

J'exagère à peine.

Grand-Papi a stationné son auto.
- Tu m'attends ici, il m'a ordonné. Si tu vois qu'un policier s'apprête à tirer dans ma direction, klaxonne.
- Quoi ?
- Et s'il m'abat, démarre la voiture et fonce dans le tas !
- Quoooiii ?!

Est-ce que ça veut dire que si une fille se fait violer, c'est de sa faute !
C'est nawak. Il y a un coupable quand une fille se fait violer, qu'elle soit habillée sexy ou non, c'est l'homme.
Franchement ! Je suis insultée !

- T'as déjà coupé des cheveux ?
- Euh, ouais.
Ici, j'aurais dû lui dire que les seules fois où c'est arrivé, c'est sur mes poupées Ken que je n'ai jamais réussi à refiler dans les ventes de garage parce qu'elles faisaient pleurer les petites filles et effrayait leur mère.