Citations sur Le dernier royaume, tome 4 : Les Déferlantes de givre (9)
- Qu'est-ce qui vous est arrivé pour que vous deveniez si amère ?
- Peut-être que je suis née comme ça.
Jonas secoua la tête.
- J'en doute. Personne ne naît avec une telle haine au cœur.
-Ce mets est absolument délicieux! s'écria Kyan en faisant signe à la serveuse de lui en apporter un autre.
Lucia l'observait, interdite.
-Oui, enfin, c'est de la soupe.
Ce que tu crois ressentir pour elle n'est qu'une illusion. Tout sentiment romantique n'est au fond qu'une illusion, et les illusions se dissipent, alors que le pouvoir... Le pouvoir est éternel.
-Je vous aime Cléo, avoua Magnus enfin quand il comprit qu'il n'avait rien à craindre puisque c'était la vérité. Je vous aime tellement que ça me fait mal.
-La vérité ne saurait être méchante, princesse. Au contraire, c'est libérateur.
Les femmes sont des créatures trompeuses et dangereuses, des araignées venimeuses à la morsure fatale. Ne l'oublie jamais.
La haine et la peur sont les émotions les plus puissantes qui soient. L'amour et la compassion ne servent qu'à affaiblir. Les hommes l'ont compris depuis la nuit des temps et en tirent avantage.
-Ce monde est profondément corrompu, petite enchanteresse. Nous en avons vu de nombreux exemples au cours du peu de temps que nous avons passé ensemble - tous ces hommes et ces femmes obsédés par leurs petites vies mesquines, leur cupidité, leur vanité... autant de faiblesses qui se nourrissent les unes des autres.
-La colère finit toujours par s'estomper, Amara, même quand elle est intense.