Une fin très attendue !
Je me souviens, de cette époque où il fallait attendre un an pour lire un tome à l'autre. le sixième tome m'avait déjà bien bouleversée donc imaginez mon état pour lire le septième pour enfin connaître la fin. Ici, on n'a pas eu ce problème puisque on connaissait déjà la majorité des évèments. du coup, cette relecture a été plus propice à la recherche des personnages. En effet, l'énigme de Dumbledore est de plus en plus vivace. Et je me dis que si un jour
JK Rowling avait envie de retrouver son univers, une série sur la vie de Dumbledore serait réellement intéressante. du coup, ce serait plus des livres orientés adultes, vous imaginez bien.
En effet, la vie de ce personnage n'est pas aussi rose qu'on pourrait le penser. Et Harry Potter s'en rend bien compte. C'est exactement le même genre de révélations comme lorsqu'on se rend compte que nos parents ont des défauts. Vous voyez ? Et bien le choc (qui est encore pire dans ce cas car qui dis grand personnage dit vie tumultueuse et compromis parfois sur la moralité) fut rude pour notre adolescent qui doit partir à la recherche d'éléments pour vaincre Voldemort.
Et tout le long, on se dit que Dumbledore l'a laissé en plan, SANS plan et que franchement, il envoyait le petit Harry au casse pipe. Mais bien entendu, le raisonnement de ce grand magicien a été plus complexe qu'au premier abord et il vous faudra attendre la toute fin pour toutes les révélations possibles et inimaginables (ce qui fait le charme de la saga, il faut bien le dire).
Un roman et des personnages résolument adultes.
On pourrait se dire que l'on va avoir des évènements assez adolescents dans l'histoire, que
JK Rowling allait nous ménager. Mais non. Nos héros sont devenus majeurs et cela se voit de suite dans le traitement des évènements. Ils doivent se débrouiller par eux mêmes, ils doivent se battre aussi, mais ils doivent aussi déterrer des secrets. Ils subissent des blessures, des pertes, des déceptions. C'est un des tomes les plus noirs de la saga car le voile de l'enfance se déchire totalement.
Et pourtant, c'est aussi un roman pleins de tristesse, car nous savons bien entendu que c'est le dernier. Et surtout, on voit la jeunesse continuer, envers et contre tout, à maintenir la foi dans le monde des sorciers. Ils veulent un monde meilleur, un monde sans crainte et surtout, un monde où tout le monde peut vivre sans la peur de l'autre. Alors, oui, c'est très utopique, mais souvenez vous lorsque vous avez eu 17 ans, souvenez vous de votre vision du monde. Elle était aussi idéaliste.
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