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Critique de traindenuit


Capucine Ruat, avec ce roman, rend un vibrant hommage à Jean-Marc Roberts, auteur et regretté éditeur de la bleue chez Stock, avec qui elle a travaillé de nombreuses années.

A travers la figure de Jean-Marc Roberts, on découvre le monde de l'édition avec ces assistantes, ces représentants, ces correcteurs, la réception des manuscrits et l'intérêt qu'on y porte. On découvre les relations qui s'établissent entre l'auteur et l'éditeur, les éditeurs qui comptent, on comprend mieux le jeu des rentrées littéraires, l'importance des prix …

On découvre aussi que le joli monde de St Germain des Prés, comme on aime à le représenter, qui existait depuis le 19ème siècle, est en plein délitement. Sur la période où se déroule le livre, de la fin des années 70 à 2013, on voit la fin de l'âge d'or de l'édition artisanale et le début des grands groupes dirigés par des hommes d'affaires, où la rentabilité devient le maître mot. Les maisons d'édition déménagent car les loyers sont devenus trop chers, on ne voit plus traîner les auteurs au Flore, au Lipp, ou aux 2 Magots et on ne rencontre plus les éditeurs au coin de la rue.
Le monde germanopratin n'est plus ! ou presque plus…

Le premier intérêt du livre, pour ma part, a été de découvrir les coulisses du milieu de l'édition avec les anecdotes sur les grands noms du milieu, mais j'ai aussi beaucoup aimé apprendre à connaître Jean-Marc Roberts, cette personnalité attachante, dévouée à son métier, qui disait de lui-même qu'il était meilleur éditeur qu'écrivain...

Je remercie #Netgalleyfrance et les éditions #Phébus de m'avoir permis de lire ce livre.
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