AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Lenora


Ayant lu l'Ombre du Vent, qui par conséquent m'a mené au Jeu de l'Ange, je ne peux faire qu'une comparaison entre les deux tomes. Et quelle comparaison, car le premier est porté en haute estime à mon goût.

Ainsi, le Jeu de l'ange fait partie de cette trilogie indépendante où mystère, intrigue, sentiment et fantastique se mêlent. Au plus grand plaisir du lecteur, nous retrouvons toujours ce magnifique labyrinthe que sont le Cimetière des Livres Oubliés et la très célèbre et attachante librairie Sempere & Fils. le dépaysement n'existe pas. Nous retrouvons toujours cette sombre Barcelone où l'agréable côtoie la méfiance dans une ville chargée d'histoire.
A côté, nous découvrons un nouveau personnage, David Martin, vaniteux mais talentueux. Un écrivain à la plume incroyable qui fait vibrer tous ses lecteurs. Sa jeunesse fut difficile, mais arrivé à l'âge adulte, sa vie est loin de se voir arranger. Voilà qu'un mystérieux gentleman lui propose une somme d'argent importante contre un manuscrit religieux qui pourrait secouer les âmes. Mais à quel dessein ? David accepte, une telle richesse ne se refuse pas facilement, mais quel sera le prix qu'il devra, lui, payer ?

Carlos Ruiz Zafon continue d'éblouir par son écriture fluide et empreinte de cette obscurité qui caractérise parfaitement sa vision de Barcelone. On y décèle la chaleur climatique mais également la froideur et la noirceur des traces de la guerre. Plus qu'une aventure où nombres rebondissements font leur apparition, nous sommes témoins par moment de la difficulté historique de la ville qui semble être un personnage à part entière dans l'arrière-plan du roman.
Bien que j'aie trouvé David moins attachant que le jeune Daniel, et l'intrigue moins captivante que le précédent opus, je dois concéder à cette oeuvre une plus grande maturité. Autant sur le plan de la construction que sur l'histoire en elle-même.
Commenter  J’apprécie          230



Ont apprécié cette critique (20)voir plus




{* *}