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3,69

sur 1279 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
🌊 Un roman à l'ambiance gothique à souhait. On sent la tension venir petit à petit mais on comprend très vite l'étrangeté de cet univers, entre réel et cauchemar. On suit la famille Carver dans cette nouvelle vie qui va rapidement devenir des plus tumultueuses. On y croise assez peu de personnages ce qui donne le sentiment que l'étau se resserrre sur eux. Angoissant.
Une famille qui va se retrouver transformée pour toujours par cette histoire. Certains protagonistes seront lus marqués que d'autres. Confrontés de trop près à l'inexplicable.

👨‍👩‍👧👫 le prince de la brume est à l'image de son titre. En tant que lecture j'ai eu l'impression de me trouver dans un brouillard permanent, portée par l'ambiance fantastique omniprésence que ce soit par le biais des événements pu tout simplement par celui de détails qui donnent une touche classique au texte. Un peu comme ces excellents romans fantastiques anglais d'antan. Une lecture hors du temps et de l'espace qui, malgré son nombre de pages assez succinct m'a ravi et à répondu pleinement à mes attentes. Les personnages sont touchants. Il y a une sorte de nostalgie de l'enfance qui transparaît grâce aux enfants de cette famille. La touche dramatique y a une part importante et vient donner encore davantage de corps au texte. La plume est fluide, envoûtante, oserais-je même dire irrésistible.

Alors...vous laissez-vous tenter par les ténèbres ?
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Le premier roman de Carlos Ruiz Zafon. En principe un livre jeunesse mais franchement, tout aussi passionnant que n'importe quel roman policier. On voit déjà toute la puissance de l'écriture de Zafon. On aime l'intrigue bien serrée. Et on découvre plusieurs atmosphères que Zafon développera dans ses oeuvres plus connues comme le Saut de l'Ange : brume, pluie, noirceur… Évidemment on dit que c'est le « Cycle de la brume » alors pas trop étonnant!
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Qu'est-il arrivé au petit Jacob Fleischmann?
Max et sa grande soeur Alicia, fraichement débarqués dans un village de bord de mer en 1943, aidés de leur nouvel ami Roland, vont mener une enquête qui va les entraîner dans des aventures de plus en plus mystérieuses et dangereuses.

L'auteur nous entraîne dans une atmosphère fantasmagorique, que l'on n'a plus envie de lâcher.
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Le Prince de la Brume/Carlos Ruiz Zafon
Ce roman est le premier de C.R.Zafon qui ait été publié. C'était en 1992.
Il ne ressemble pas vraiment aux futurs livres comme « L'ombre du Vent » et « le Jeu de l'Ange », que j'ai lus avant celui-ci. Zafon veut ici s'adresser à la jeunesse et effectivement on a affaire à un roman fantastique qui pourrait être considéré un peu comme précurseur de Harry Potter pour ce qui est de l'ambiance.
Bien écrit dans un style simple, ce roman recèle tous les ingrédients pour plaire à un public d'adolescents, avec du mystère et du surnaturel, une brume omniprésente et trois jeunes qui aimeraient comprendre pourquoi les statues du cimetière bougent la nuit venue.
L'action se situe en 1943 sur la côte anglaise, aux abords d'un petit village où la famille Carver s'installe dans une maison inhabitée depuis des lustres. Non loin de là se dresse un phare qui a toute une histoire qui n'est pas sans rapport avec cette maison et l'épave de l'Orpheus qui gît par quelques brasses de fond au pied du phare.
Poésie, onirisme et action sont au rendez-vous dans ce conte pour nous emporter dans un monde étrange avec Max, Alicia et Roland. Sans oublier le gardien du phare et…le Prince de la brume.
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Il est vrai que si je n'ai jamais eu l'occasion de partager autour de cet auteur, Carlos Ruiz Zafón fait partie de mes romanciers contemporains favoris. Avec son style des plus onirique et séduisant, j'avais été emporté par mes découvertes de Marina ainsi que celle de sa série phare, le Cimetière des Livres Oubliés et il me semblait plus que temps de retrouver sa douce mélancolie.

Bien que destiné à un plus jeune public, l'auteur rappelle en préface que ce dernier souhaitait avant tout écrire des récits raisonnant en chacun, et ce peu importe son âge. N'appréciant guerre les étiquettes imputées dans la littérature et hiérarchisant les lecteurs selon leurs différents âges, c'est un discours que j'apprécie et dont le Prince de la Brume met parfaitement en branle le message de ce dernier. En effet, j'ai tout simplement adoré me laisser bercer par la douce et tendre plume du romancier qui dévoile à nouveau une oeuvre pleine de charme et de mystère, en proie aux songes et à la mélancolie. A travers ce texte, aux premiers abords des plus simples et quelque peu précipité, Carlos Ruiz Zafón narre un conte saisissant, dont lui seul à le secret.

De chapitre en chapitre, cette lecture aux allures estivales se déroulant dans un village côtier se transforme en un récit puissant à la fois fantasmagorique et dramatique tout en se dévoilant un brin initiatique et esthétique. L'intrigue se déroule et se dévoile avec rythme et efficacité et ce court roman se dévore avec saveur et délice. A travers ces jeunes héros, ce dernier met en avant de fières valeurs et dévoilent de saisissants sentiments. le tout récent trio composé de nos fraîchement débarqués, Max et Alicia, et de leur ami Roman vivra une véritable aventure ou bien des fantômes et secrets demeurent. le Prince de la Brume a su toucher l'enfant qui sommeille en moi et c'est avec sensibilité que j'ai accompagné les attachants protagonistes composant ce poétique roman. Chacun d'eux se veut d'une sensibilité différente mais néanmoins complémentaire et c'est dans la force de leur amitié qu'ils évolueront tour à tour. Les liens familiaux semblent être l'élément moteur de cette oeuvre et j'ai adoré découvrir cette solidarité et cette touchante camaraderie, baignée d'une tangible innocence et doublée d'une notable part de fantastique et parfois même de sombre romantisme.

De plus, les paysages et le cadre dévoilé – idéals en cette saison estivale – complètent et parfont ce savoureux et chaleureux tableaux. Malgré une certaine noirceur et dureté quant à la période historique couverte, Carlos Ruiz Zafón dévoile un univers dépaysant et immersif à souhait. Ainsi, je n'ai eu aucune difficulté à m'imaginer voguer en bord de mer à la découverte des sombres secrets lié au mystérieux Prince. D'autant plus que ces lieux, empreints de mystères, offrent également une orientation gothique des plus saisissante et séduisante à se mettre sous la dent. Sans autant avoir frissonné lors de ma lecture, j'ai tout de même ressenti un léger malaise quant à la divulgation des secrets et à la résolution de l'étrange prophétie m'ayant d'ailleurs laissé le coeur lourd. Néanmoins, il est certain qu'un jeune lectorat saura ressentir de vives et fortes sensations lors de sa lecture.

C'est pourquoi et bien que certainement peu aussi abouti que d'autres de ces oeuvre, je vous recommande chaleureusement cette oeuvre pour découvrir l'hypnotique plume et savoureux style, propres à l'auteur. Comme à chacune de mes découverte, j'ai été sensible à sa poésie et à sa touchante et saisissante mélancolie. Aussi douce que sombre, le Prince de la Brume dévoile de tendres et touchantes valeurs, portées par une tendre et animée amitié.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
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Carlos Ruiz Zafon est un de mes écrivains préférés. Je me répète, mais plus j'avance dans ses livres plus je suis triste de perdre un tel auteur. Ne plus découvrir d'autres romans de lui, me fend le coeur.

Quand j'ai voulu lire un de ses ouvrages, j'ai constaté que c'était une trilogie (encore, moi qui déteste ça)… Carlos Ruiz Zafon a une qualité indéniable, lorsqu'on lit une de ses trilogies, on s'aperçoit vite que l'on peut les lire indépendamment les uns des autres. Ceux qui est pour moi une qualité incontestable.

Ce fut donc un très joli conte, à la fois palpitant et triste… les personnages sont attachants, le suspens est à son comble et la lecture est une mare poétique dans un monde rempli de magie.

Bonne lecture !
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Le grimoire du Prince de la brume se referme dans un nuage de poussière et Carlos Ruiz Zafon est définitivement pour moi le plus grand magicien de l'irréel et de l'intemporel. Cette écriture, assumant sa destination première vers les jeunes lecteurs (comme nous en informe l'auteur en prologue) emporte aussi bien les grands enfants que nous sommes tous.
Max est un ado de 13 ans, dans un pays fouetté par la guerre. En 1943, son père, Maximilan Carver, horloger de son état, part proteger sa famille nombreuse sur la côte, dans une maison laissée à l'abandon, et quils sont bien décidés à faire renaître. Mais cette maison pulse encore de son ancienne vie, possédée par l'histoire de ses pantins d'habitants. Seulement voilà, Max n'a rien d'un pantin, et son courage n'a d'égal que sa curiosité. Les films tournés par les anciens propriétaires lui révéleront-ils les clés du malaise qui l'étreint lorsqu'il passe la grille de cet enclos dans lequel trônent d'étranges statues ?
Les personnages peuvent être placés dans n'importe quelle époque, dans n'importe quel lieu, Ruiz Zafon parvient toujours à emporter le.levteur dans un jeu d'illusions, faisant apparaître des monstres plutôt que des lapins. L'écriture est envoûtante et reveille le monstre dans le placard. le monstre que j'avais eu plaisir à trouver, le sang glaceé, dans Marina, et qui ne restait jamais loin dans le Cimetière des livres oubliés.
J'admire les auteurs qui ont cette capacité à me noyer dans un irrationnel aussi réel, à me plaquer la bouche sur celle du personnage à bout de souffle pour lui insuffler l'énergie nécessaire à la poursuite de son combat.
Ce roman est le premier volet du cycle de la brume, avec à suivre de cette histoire, le Palais de minuit et Les Lumières de septembre. Max me manque déjà, mais j'aurai la chance de le retrouver grâce à ces deux autres opus. En revanche, mon coeur saigne de la perte prématurée de ce prestidigitateur au succès bien mérité.
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Précaution indispensable pour éviter toute déception : savoir qu'initialement ce livre était destiné à un lectorat adolescent, même si on y retrouve les prémices de “L'ombre du vent”. Pour autant, le récit mature permet à un adulte d'y trouver son compte également.

Certes, il manquera un peu de consistance dans la narration et la construction des personnages qui restent très manichéens. Mais Carlos Ruiz Zafon déroule une intrigue bien ficelée dans une savoureuse atmosphère. Les lieux sont empreints de mystère et de fantastique et les péripéties des 3 héros exploitent tout un panel d'émotions.

Sans parler de coup de coeur, j'ai tout de même passé un agréable moment de lecture et je pense continuer la trilogie.
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La couverture inspire un certain calme mais c'est trompeur. On est dans une histoire d'esprit vengeur qui prend les traits du #leprincedelabrume. C'est le premier volume d'une trilogie mais les volumes peuvent se lire indépendamment les uns des autres. La plume de #carlosruizzafón est toujours agréable à lire. L'histoire contient tous les ingrédients pour un bon roman gothique : une vieille demeure, un propriétaire excentrique, des secrets enfouis. Bref tout pour me plaire et pour passer un bon moment.
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Ce premier roman de Zafon est plutôt un roman d'adolescent. Pas seulement parce que ses personnages sont de jeunes ados mais parce qu'ils vivent en l'absence de leurs parents une aventure magique qui les poussent vers leurs limites et leur donne la connaissance d'un monde que leurs parents ignorent. Typiquement adolescent.
Max et sa soeur Alicia suivent leurs parents dans une nouvelle ville au bord de la mer. Max observe un jardin voisin et découvre d'étranges statues qui ont l'air vivantes. Un chat étrange se fait adopter par leur petite soeur. Ils se font rapidement un nouvel ami, Roland qui vit chez un étrange gardien de phare. Au fond de la mer, près de la côte git un mystérieux cargo que Roland aime explorer... Petit à petit, la pression de l'étrange monte autour des 3 protagonistes. Un mal venu du passé attend qu'une dette soit réglée.
Cela reste le roman d'un grand écrivain. Même si je ne suis très fan des ambiances où un être mystérieux et maléfique se fait désespérément attendre, j'ai lu avec plaisir ce bref roman.
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