Le Prince de la brume

Dans la note de l'auteur qui préface le roman Carlos Ruiz Zafon écrit "J'ai tenté d'écrire le genre de romans que j'aurais aimé lire quand j'étais adolescent, mais qui continueraient à m'intéresser à l'âge de vingt-trois, quarante-trois ou quatre-vingt-trois ans." Avec le Prince de la brume, il réussit parfaitement car ce livre très bien écrit et mené est captivant. le suspens est total et va croissant jusqu'à l'épilogue. Un bon livre à découvrir pour s'évader.
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Par une soirée brumeuse et humide, le dos calé contre plusieurs gros coussins moelleux et enveloppé dans mon plaid en poils de « muppets » rouge, je décidais de partir à la découverte du Prince de la brume de Carlos Ruiz Zafon.

Nous sommes en 1943. Alors que la guerre fait rage, pour plus de sûreté, la famille Carver décide de s'éloigner sur les côtes anglaises. C'est sur une vieille villa du bord de mer, inhabitée depuis des lustres, que le choix du père s'est porté. le cadre semble idéal, à première vue. Mais très vite, des événements inquiétants semblent se produire sans qu'on parvienne immédiatement à les identifier.

Max, le fils de la famille, est le premier à se poser des questions sur ces drôles de statues qui peuplent le jardin derrière la maison. Et cette statue de clown, elle est carrément effrayante. Un soir, dans la brume, il jurerait les avoir vu bouger. Comme quoi, par temps de brouillard, notre cerveau a vite fait de nous jouer un mauvais tour, mais pourtant…

Et ce chat errant que sa soeur Irina a obtenu de garder, il a vraiment un regard étrange avec ses drôles d'yeux jaunes. En plus, Max est quasiment certain de l'avoir vu sourire... Et si…

Heureusement, avec sa soeur Alicia, ils vont faire la connaissance de Roland, un gamin du coin, avec lequel ils vont nouer une solide amitié et partir à la découverte des environs et des nombreux secrets que cache leur nouvelle demeure...

Trois gamins qui partent à l'aventure au péril même de leur vie, des adultes peu présents, un méchant très méchant, de l'aventure, du mystère, de la magie et une bonne dose de fantastique, composent un cocktail parfait pour ce roman clairement destiné aux ados.

Je me suis une fois de plus laissé emporter par la plume de Carlos Ruiz Zafon, sa poésie, son onirisme et son rythme qui m'ont fait tourner les pages à toute allure et retrouver mon âme d'enfant, au moins pour quelques heures…

Du coup, faute de pouvoir remonter le temps, je file chercher mon plaid en poils de « muppets » et je pars à la découverte du Palais de minuit, deuxième volume du Cycle de la brume.


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Le Prince de la Brume est le premier livre de Carlos Ruiz Zafon, bien avant L'ombre du vent ou Marina. Il s'agit d'un roman pour adolescents, mi fable à morale, mi conte fantastique, mais plus qu'à demi plaisant à lire !

Son titre lui vient du Prince de la Brume, alias Docteur Caïn, alias le Clown Grimaçant, alias la statue qui bouge, alias le Diable lui-même. Notre jeune héros y est confronté lorsque sa famille déménage et s'installe dans une maison au passé tragique sur la plage.

Créatures malfaisantes, orages, pactes, secrets, épaves, accidents, mais aussi camaraderie et courage, les recettes de ce livre sont assez classiques mais, comme toutes les recettes éprouvées, elles marchent... et du coup nous courons ! Que dis-je 'nous courons' ? Nous pédalons, nous plongeons, nous luttons, nous réfléchissons, nous rêvons, nous aimons...

2 conseils simplement pour finir :
1. Lisez ce livre
2. Si vous tombez sur l'échoppe du Docteur Caïn au détour d'une fête foraine, surtout fuyez !

Challenge Petits plaisirs 16/xx

Ce roman n'est pas vraiment le genre de lecture que je fais d'habitude et pourtant j'ai beaucoup aimé. L'écriture de Carlos Ruiz Zafon est très belle et le suspense est présent du début à la fin.
Une belle découverte et il me tarde de lire d'autres roman de ce célèbre auteur.

Carlos Ruiz Zafon est un de mes écrivains préférés. Je me répète, mais plus j'avance dans ses livres plus je suis triste de perdre un tel auteur. Ne plus découvrir d'autres romans de lui, me fend le coeur.

Quand j'ai voulu lire un de ses ouvrages, j'ai constaté que c'était une trilogie (encore, moi qui déteste ça)… Carlos Ruiz Zafon a une qualité indéniable, lorsqu'on lit une de ses trilogies, on s'aperçoit vite que l'on peut les lire indépendamment les uns des autres. Ceux qui est pour moi une qualité incontestable.

Ce fut donc un très joli conte, à la fois palpitant et triste… les personnages sont attachants, le suspens est à son comble et la lecture est une mare poétique dans un monde rempli de magie.

Bonne lecture !

Cette année, j'ai décidé de découvrir des auteurs très connus mais que je n'ai encore jamais lus. C'était le cas pour Zafon, voilà qui est réparé, pour mon 1000ème avis sur Babelio ! :)

J'ai choisi sa petite trilogie jeunesse pour commencer, et comme prise de contact, c'est plutôt sympathique.
C'est très bien écrit, le style est agréable (et bien traduit). En gardant à l'esprit que c'est de la littérature jeunesse, c'est bon, ça ne fait pas trop de concessions au genre, justement, c'est relativement violent, suffisamment du moins pour que la vieille adulte que je suis apprécie sa lecture !

Les personnages sont plutôt bien brossés, et malgré un manque de profondeur psychologique - attribuable et habituel aux livres dits "jeunesse" -, ils sont attachants.
C'est très court, cependant, les événements vont vite, les révélations également, et ça reste hyper classique dans le développement...
Un bon point pour la fin : je ne m'attendais pas à ce qu'il aille jusqu'au bout, c'est bien ! C'est d'ailleurs ce qui m'a fait rajouter une étoile à la note ! ;)

Encore une fois, je me suis laissée aller à la magie de l'histoire. Je pense que Carlos Ruiz Zafòn est le seul auteur du style, qui arrive à me captiver autant, avec de la littérature "jeunesse" en plus...

Il a cette plume, pleine de poésie et de finesse dont je ne me lasse pas, bien que ce soit "L'ombre du Vent" qui reste mon préféré.
"Le prince de la Brume" est le premier opus de la trilogie des brumes, écrite dans les années '90 mais publiée seulement après le succès de "L'ombre du vent".

L'auteur souhaitait toucher tous les âges avec ses histoires destinées aux adolescents, je pense que son voeu est exaucé!
Je vais m'empresser de me plonger dans "Le palais de minuit", deuxième tome, histoire de rester encore un peu dans l'ambiance magique, un rien gothique de cet auteur qui prend décidément une belle place dans mes favoris.

Le prince de la brume, Caïn, est un être terrible qui pourchasse ceux qui ne respectent pas le pacte qu'ils ont conclu avec lui. Vouloir absolument la réalisation d'un souhait se paie au prix fort, c'est ce que va découvrir Max au gré d'aventures périlleuses. C'est un garçon intelligent qui possède la faculté de comprendre rapidement les choses qui l'entourent, de mettre bout à bout des indices pour se faire une idée, et notamment du mal qui rôde dans cette petite station balnéaire où il vient de s'installer avec sa famille. Cadet de la famille, il découvre au fil des aventures sa soeur aînée, elle qui était une énigme jusqu'alors pour lui. Ils se retrouvent seuls dans la nouvelle maison car la benjamine a fait une chute dans les escaliers, hospitalisée les parents restent à son chevet. Les aînés vont devoir se débrouiller seuls quelques jours, en compagnie de leur nouvel ami Roland, adolescent de l'âge de l'aînée et proche du moment où il devra partir pour la guerre. C'est la raison pour laquelle les parents sont partis de la ville où ils demeuraient, fuir le danger. Roland ayant toujours vécu dans cette petit ville du bord de mer leur fait découvrir une épave qui gît dans la mer, accessible pour les plongeurs en herbe qu'ils sont. Parallèlement, Roland leur présente son oncle, gardien du phare depuis vingt-cinq ans, qui leur conte l'histoire de ce vaisseau fantôme... Lors d'une plongée Max s'aperçoit qu'un symbole présent sur l'épave se retrouve également sur des statues de pierre dans le jardin proche de son nouveau domicile.
J'ai particulièrement apprécié la plume de Carlos Ruiz Zafon, conteur merveilleux, qui instille le fantastique et l'angoisse avec talent. Toutefois, j'avoue que j'attendais un tout petit peu plus. Je pense que cela vient du fait que j'ai commencé à découvrir cet auteur en lisant Marina, roman que je trouve splendide et très touchant et qui me semble plus dense et riche que le Prince de la brume.

Fuyant la guerre les parents de Max décident d'emménager dans une maison en bord de mer. Max et soeur Alica trouvent cette maison bizarre, comme si elle était toujours habitée. Max fait la connaissance de Roland. Ils vont partir explorer l'épave de l' Orphéus. le grand-père de Roland sent un danger et décide de leur parler de cette épave. Pour Max il n'a pas tout dit, et d'où viennent toutes ces statues qui semblent l'observer ?
Un roman pour toutes les générations et qui apporte un agréable moment de détente.

Dans sa préface, Carlos Ruiz Zafon révèle : "J'ai tenté d'écrire le genre de romans que j'aurais aimé lire quand j'étais adolescent, mais qui continueraient encore à m'intéresser à l'âge de vingt-trois ans, quarante ou même quatre-vingt-trois ans." Et c'est exactement ce que j'ai ressenti : l'impression de revenir en enfance et de lire (enfin !) un livre destiné à apporter du rêve et du mystère à un enfant ! J'ai vraiment voyagé dans le passé et j'ai retrouvé le goût des récits de ma jeunesse où l'aventure était vraiment présente, bien loin de certaines histoires navrantes qu'on peut lire maintenant. (ça c'est une allusion à ma dernière lecture !)

L'histoire se passe en Angleterre pendant la seconde guerre mondiale. Maximilian Carver entraîne toute sa famille loin de la ville pour leur épargner les horreurs de la guerre et les voilà qui échouent dans un petit village de carte postale sur la côté Anglaise. Sans se douter que ce qui les attend là est peut-être bien pire...

En ce début d'été, très vite des relations profondes vont se nouer entre les enfants Carver et un jeune habitant du village - Roland. La présence d'un jardin lugubre peuplé de statues inquiétantes, l'épave d'un cargo mystérieusement échoué au fond de la baie, des manifestations surnaturelles et l'histoire d'une vie construite autour d'un personnage appelé le Prince de la Brume, semblent se rejoindre autour d'une terrible tragédie survenue des années auparavant.

Le style est simple et direct et ne s'embarrasse pas de descriptions à n'en plus finir et de scènes inutiles. L'auteur va droit au but et livre un récit court et efficace dont la trame classique mêlée à une bonne dose de fantastique a très bien fonctionnée sur moi ! Pas mal d'originalité dans cette histoire et beaucoup de suspens permettent de s'évader l'espace d'une journée aux côtés de Max, Alicia et Roland. J'ai plongé avec eux jusqu'à l'épave de l'Orphéus, et je dois dire que la présence troublante de ce bâteau autour duquel se concentrent tous les mystères a quelque chose d'assez terrifiant.

Quoique le livre soit nettement moins travaillé que L'Ombre du Vent que j'avais beaucoup apprécié, et destiné à un public plus jeune il faut dire, j'ai savouré cette découverte puisqu'on y retrouve l'emprunte du récit gothique qui reste la marque de fabrique de Zafon à travers tous ses ouvrages, et je me plongerai facilement dans la suite : le Palais de Minuit.
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