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FOG
Liste créée par Alzie le 31/10/2016
48 livres. Thèmes et genres : brume , brouillard , littérature , peinture , roman

Imagine-t-on les romans de Simenon ou de Modiano, Londres ou le Pont de Tolbiac, sans brumes ni brouillards ? Après la pluie, le vent, la neige et le beau temps, fog d'hier et d'aujourd'hui dans la littérature ou dans les arts. Sélection sur fond de pollution atmosphérique.

Liste mise à jour le 8/04/2019



1. Un pont sur la brume
Kij Johnson
3.72★ (568)

Kit Meinem d'Atyar est peut-être le plus doué des architectes de l'Empire. Peut-être? Ce qui ne fait aucun doute, en revanche, c'est qu'il lui faudra convoquer toutes ses compétences, l'ensemble de son savoir pour mener à bien la plus fabuleuse réalisation qui soit, l'oeuvre d'une vie : un pont sur le fleuve de brume qui de tout temps a coupé l'Empire en deux. Un ouvrage d'art de quatre cents mètres au-dessus de l'incommensurable, cette brume mortelle, insondable, corrosive et peuplée par les Géants, des créatures indicibles dont on ne sait qu'une chose : leur extrême dangerosité.
2. Le fleuve des brumes
Valerio Varesi
3.55★ (543)

« Ses recherches le conduisaient toutes vers le Pô, sur cette terre plate où l'on ne voyait jamais le ciel. Et lui ne croyait pas aux coïncidences. » Dans une vallée brumeuse du nord de l?Italie, la pluie tombe sans relâche, gonflant le Pô qui menace de sortir de son lit. Alors que les habitants surveillent avec inquiétude la montée des eaux, une énorme barge libérée de ses amarres dérive vers l?aval avant de disparaître dans le brouillard. Quand elle s?échoue des heures plus tard, Tonna, son pilote aguerri, est introuvable. Au même moment, le commissaire Soneri est appelé à l?hôpital de Parme pour enquêter sur l?apparent suicide d?un homme. Lorsqu?il découvre qu?il s?agit du frère du batelier disparu, et que tous deux ont servi ensemble dans la milice fasciste cinquante ans plus tôt, le détective est convaincu qu?il y a un lien entre leur passé trouble et les événements présents. Mais Soneri se heurte au silence de ceux qui gagnent leur vie le long du fleuve et n?ont pas enterré les vieilles ranc?urs. Les combats féroces entre chemises brunes et partisans à la fin de la guerre ont déchaîné des haines que le temps ne semble pas avoir apaisées, et tandis que les eaux baissent, la rivière commence à révéler ses secrets : de sombres histoires de brutalité, d?amères rivalités et de vengeance vieilles d?un demi-siècle...
3. Maître des Brumes
Tomi Ungerer
3.88★ (130)

Finn et Clara habitent un village de pêcheurs, sur une île en mer d?Irlande. Leur père leur a fait une belle surprise: il a construit pour eux un curragh, une petite barque traditionnelle. Ils peuvent y naviguer, à condition de se tenir à distance de l'Île aux Brumes, un endroit maudit dont personne n'est jamais revenu? Ce n'est pas qu'ils veulent désobéir? mais, un jour d'épais brouillard, Finn et Clara sont entraînés à la dérive et échouent sur l'Île aux Brumes. Que faire ? L'explorer, bien sûr !
4. Les Brumes de Sapa
Lolita Séchan
3.79★ (351)

Peut-on être amis quand tout nous sépare ? Les étapes qui construisent nos vies d'adulte sont-elles les mêmes lorsqu'on a des existences très éloignées ? Obstacles du quotidien, premiers amours, premiers travails, rapport aux parents... Sur fond de transformation du Vietnam, deux jeunes femmes que tout sépare vont vivre une amitié de celles qui montrent que certaines questions sont universelles...
5. Derrière la brume
Ramona Badescu
5.00★ (12)

Ce matin-là, dans La Grande Forêt, la fourmi ouvrit mollement un ?il, puis sursauta d'épouvante en s'apercevant qu'elle était totalement seule dans la fourmilière. De tous les mardis du monde, la Fourmi n'en avait connu aucun de solitude, jamais encore elle n'avait oublié de se réveiller. Elle sortit donc à toutes jambes pour arriver à temps au rassemblement général, mais ce qu'elle ne vit pas, derrière la brume de ce matin opaque, c'est l'énorme masse brune qui venait de la percuter de plein fouet? La liberté de sortir du rang, la culpabilité qui en découle, le courage, la peur et l'amitié émancipatrice, sont les ressorts de cette magnifique histoire.
6. L'homme perdu dans le brouillard (BD)
Charles-Ferdinand Ramuz
3.44★ (18)

Bloqué depuis quelques jours dans le chalet familial, lors d?un hiver particulièrement rigoureux, Matthieu Berthod est à la recherche de nouvelles lectures dans la bibliothèque du feu grand-père ; il y a là une partie de l?intégrale des oeuvres de C F Ramuz dans une reliure en moleskine jaune pâle, qui attend depuis des lustres d?être retirée de son rayon. Il choisit le volume « Nouvelles et Morceau » et le voilà plongé avec émerveillement dans une lecture ininterrompue. De ce recueil d?histoires courtes, proches du conte, traitant de thèmes universels, au style inimitable et extrêmement visuel, naît petit à petit un projet de mise en image. Matthieu Berthod choisit d?adapter quatre nouvelles. Quatre nouvelles inscrites dans un microcosme montagnard et campagnard suisse romand, dans un monde rural vivant en quasi-autarcie, disparu un siècle plus tôt, mais qu?il connaît bien pour avoir entendu les vieux de sa région le raconter en long et en large. Ici, un vieillard se souvient et raconte : jeune adulte, il se perd en montagne, et, sentant sa fin imminente, ne doit son salut qu?à l?amour qu?il porte à ses proches (« L?homme perdu dans le brouillard »). Là, la parole est donnée à « La grande Alice », la « putain de village » (ainsi Ramuz la nomme-t-il dans une de ses lettres) se gardant bien de juger selon les normes de la morale courante. « Le tout-vieux » emprunte au fantastique et relate les dernières heures d?un paysan qui se croit possédé. Enfin, on passe le seuil du merveilleux dans la rêverie du paradis possible que dessine « La paix du ciel ». Les émotions qui traversent ces récits, les points de vue qu?ils développent, les atmosphères qu?ils dégagent tendent au lecteur du début du XXIe siècle un miroir inattendu, dans lequel il se reconnaît. Cette sensation de ressemblance a guidé le travail de Matthieu Berthod. Il a cherché à la capter par le dessin, se réappropriant ces textes, faisant fi des codes classiques de la bande dessinée en se mettant entièrement au service de la littérature
7. Atlas des continents brumeux
Ihsan Oktay Anar
4.12★ (59)

A la fin du XVIIe siècle à Constantinople, un vieil homme à l'imagination débordante rêve - au sens propre comme au figuré le monde qui l'entoure. Cartographe contemplatif, il recherche la réalité dans les songes et consigne dans un livre intitulé Atlas des continents brumeux le fruit de ses visions. Son fils Bunyamin, à qui il remet cet ouvrage, va connaître une incroyable aventure. Engagé comme tunnelier dans l'armée ottomane, il entre par hasard en possession d'une étrange pièce de monnaie noire ; dès lors, sa vie se trouve totalement bouleversée. Quand, épuisé par de nombreuses épreuves, Bunyamin assiste à la destruction de Constantinople, quand ce tumulte proche de l'apocalypse ne lui offre plus aucun refuge, le jeune homme ouvre enfin l'Atlas des continents brumeux, et c'est alors qu'il découvre que l'aventure qu'il vient de vivre est en tout point décrite dans ces pages... Construit selon une chronologie éclatée où de multiples personnages entrent en scène pour établir peu à peu le fil du récit, ce livre est à la fois une fable - qui conjugue humour, tragique, absurde et logique et une illustration extravagante du Discours de la méthode. Mêlant l'histoire de Constantinople au XVIIe siècle et les références culturelles et religieuses à une dimension purement philosophique, Ihsan Oktay Anar donne au lecteur un roman foisonnant qui pourrait merveilleusement illustrer le propos de Camus : "Ce sont les rêveurs qui changent le monde, les autres n'en ont pas le temps."
8. Une histoire du flou
Michel Makarius
4.67★ (13)

Peu avant sa disparition, Michel Makarius (1948-2009) préparait une histoire du flou dans les arts visuels, en particulier dans la peinture et la photographie, qui prenait son point de départ à la Renaissance et se prolongeait dans le monde contemporain, celui des installations vidéo de Bill Viola et des photographies du tchèque Josef Sudek. Les trois premiers chapitres de cet ouvrage, que son auteur n'aura pas eu le temps de mener à bien, constituent un essai autonome et stimulant où l'on retrouve la plume élégante de Michel Makarius. Forme souvent déconsidérée - vague ou indécise -, le flou n'est-il pas, suggère Makarius, comparable à la couleur dans le débat qui l'a longtemps opposé au dessin, soit une manière de déstabiliser notre perception pour exprimer ce qui échappe à la vision nette et à l'emprise de la rationalité ? Son propos ressort en particulier de ces quelques lignes de sa "Mise au point" introductive : "Notre approche de l'art par le biais du flou a pour vocation de dépasser une problématique strictement picturale pour mettre l'accent sur le statut de la représentation. Or la vision floue nous semble placée sur une ligne de crête : D'un côté, elle avalise la représentation du visible ; d'un autre, elle décrète ce visible irreprésentable ou représentable seulement de manière approximative. Etat intermédiaire d'une réalité qui se donne et se dérobe à la fois, le flou est le lieu où s'exerce une critique de la représentation par les moyens même de la représentation. L'altération du lien visuel exprime ainsi un rapport problématique au monde. Cette faille qui ne cesse de grandir au sein de l'histoire de la peinture vise donc, au-delà du visible, le réel représenté. Telle est la fonction critique de l'art enfin retrouvée".
9. La brume et le brouillard dans la science, la littérature et les arts
Karin Becker
4.00★ (2)

Météores quotidiens et peu spectaculaires, la brume et le brouillard exercent néanmoins une fascination toute particulière sur les écrivains et les artistes. Romans et poésies, tableaux et films cherchent à évoquer leur influence sur l'homme, sur son comportement, sur son bien-être physique et sur son état d'âme. Souvent, brumes et brouillards constituent un obstacle, un danger, un piège à cause de la perte des repères qui leur est attachée. Facteurs de périls multiples, ils paraissent comme « trompeurs » ou « traîtres », car ils dissimulent le monde. Mais ils peuvent aussi être un cocon protecteur, qui évoque la douceur, le silence, le repos et l'harmonie. Ces météores bien ambivalents, au caractère informe et diffus, fondent donc une esthétique de l'indistinction, voire une crise de la représentation. Dans le cas de l'écriture, ils interrogent les possibilités descriptives, la cohérence textuelle et le pouvoir évocatoire des mots ; au cinéma et en peinture, ils amènent le spectateur à se confronter à l'opacité du visible
10. Sfumato
Xavier Durringer
3.33★ (95)

La vie de Raphaël est coupée en deux. D'un côté, le vertige rock'n'roll au 1 passage de la Main d'Or. Les rapports fumeux avec ses voisins, ses histoires d'amour hallucinantes, ses nuits à s'enfermer dans le théâtre Marie Stuart, son ami Simon largué par la femme de sa vie après une semaine de vie commune, son petit frère qui cherche par tous les moyens à s'échapper en se diluant dans une petite cuillère. Et le souvenir mordant de Madeleine, fille d'un écrivain célèbre, ancienne mannequin cramée par la coke.De l'autre, sa rencontre énigmatique avec Viktor, vieux juif russe initié, batteur de jazz et ancien conseiller à la Maison Blanche, qui lui ouvre les portes d'un univers inconnu, merveilleux et effrayant. Devant La Joconde, Viktor affirme que ce n'est pas un tableau mais une cartographie. Et que lui, Raphaël, doit retrouver l'endroit caché sous les voiles brumeux du sfumato.Et si tout cela n'était qu'une énorme farce, un grand jeu où Raphaël se serait définitivement perdu ? Il n'y a pas de hasard sans cause.
11. Le jardin des brumes du soir
Tan Twan Eng
4.27★ (153)

Quelques années après la Seconde Guerre mondiale, la juge Teoh Yun Ling rend visite à l'ancien jardinier de l'empereur du Japon dans les montagnes de Malaisie. Elle vient honorer la promesse faite à sa soeur morte dans les camps japonais : créer un jardin à sa mémoire, le Jardin des brumes du soir. Tandis que l'insurrection communiste fait rage dans le pays, des liens se nouent entre ces deux êtres, le maître et l'élève, que la vie aurait dû irrémédiablement séparer. Roman de l'affrontement entre la barbarie et la civilisation, Le Jardin des brumes du soir est une véritable quête identitaire et poétique qui résiste au chaos de la guerre.
12. Ivresse de brumes, griserie de nuages : poésie bouddhique coréenne (XIIIe-XVIe siècle)
Ok-sung Ann-Baron
4.75★ (12)

Cette anthologie de poésie bouddhique coréenne réunit pour la première fois des poésies singulières, étonnantes par leur teneur, par leur forme, par leur ton. oeuvres de bonzes retirés dans des monastères ou des ermitages de montagne, elles sont le fait de moines-poètes d'une vive sensibilité littéraire, qui se démarquent à la fois de la littérature profane et des écrits didactiques du bouddhisme. Ces êtres détachés de tout sauf des joies de la nature ou de bonheurs infimes du quotidien - nuées jouant sur les cimes, coupe de thé fumant - sont au-delà : au-delà des contingences, au-delà des attachements, au-delà des conventions ; ils ne prennent le pinceau que pour consigner en formes brèves et denses leur seul lien, ténu, avec le monde : le brut et le beau, si chers au « zen ». Autant de révélations.
13. Monet et Londres
Dominique Lobstein
4.50★ (9)

Claude Monet, artiste peu attiré par les voyages, se rend à Londres, tout d'abord en 1870, puis au tournant du siècle, en plein hiver, en 1899, 1900 et 1901, alors qu'il est au faîte de sa gloire. Quelle fièvre s'est donc emparée de lui, alors qu'il est âgé de 60 ans, et que le mauvais temps sévit Dominique Lobstein explore ici plus particulièrement la relation que Claude Monet, fasciné par la Tamise, entretint au fil du temps avec Londres ; il nous fait revivre le quotidien du peintre, ses enthousiasmes, et ses doutes.
14. Fog
James Herbert
3.44★ (596)

Cela commença par un tremblement de terre. Dans la confusion, au milieu des cris des victimes, personne ne prêta vraiment attention à ce brouillard jaunâtre qui, s'échappait de la terre éventrée et que le vent eut tôt fait d'emporter vers la campagne anglaise. Puis des massacres inexplicables, déments, furent signalés sur le passage de la nappe de brouillard. Elle se mit à croître, progressant inexorablement vers les zones les plus peuplées de l'Angleterre.
15. Londres : La biographie
Peter Ackroyd
4.16★ (60)

« Londres est un labyrinthe de pierre et de chair, dédale dans lequel s'égare même le Londonien le plus aguerri... Je ne suis pas un Virgile prêt à conduire des apprentis Dante dans un royaume circonscrit et circulaire. Je ne suis qu'un Londonien trébuchant qui désire en guider d'autres sur des chemins empruntés ma vie durant. » Ce livre explore l'histoire de Londres et des Londoniens depuis la préhistoire jusqu'à nos jours. L'urbanisme, les petits métiers, la violence de la foule, les pubs, le music-hall, le sexe, les bruits de la ville, les recettes de cuisine, les guerres, les enfants : voici quelques-uns des thèmes traités dans les soixante-dix-neuf chapitres de l'ouvrage. Cette structure thématique fait toute l'originalité du livre, formant un véritable kaléidoscope qui met en regard toutes les facettes du Londres d'hier et d'aujourd'hui. Pour réaliser cet ouvrage de référence, Peter Ackroyd a réuni une somme exceptionnelle de documents, depuis les premières archives publiques jusqu'aux graffitis. Mais, si encyclopédie il y a, c'est une encyclopédie vivante, ludique, grâce à tous les Londoniens - de souche ou de passage - qui habitent cette « biographie ». Dans la métropole gigantesque, qui réunit tout et son contraire, se croisent maquerelles, poètes et gentilshommes, architectes, bateliers, et même une riche Saxonne du temps des Vikings. Tous sont les héros d'anecdotes ou de récits qui nous permettent de cerner, page après page, l'esprit de Londres. C'est aussi un guide que nous offre l'une des plumes les plus brillantes de la littérature anglo-saxonne : une invitation à flâner au hasard des rues pour découvrir, derrière chaque pierre, les strates de passé qui font la mémoire de Londres. Né à Londres en 1949, Peter Ackroyd est l'un des écrivains britanniques les plus prolifiques de sa génération. Alternant romans et biographies, il a reçu de nombreux prix littéraires : le South Bank Show Annual Award for Literature lui a été décerné pour Londres.
16. GEO - Londres : Heureux qui comme... Stendhal
GEO
3.00★ (12)

Le Journal, les Souvenirs, et les lettres concernant les séjours de Stendhal à Londres, sont réunis ici pour offrir tous les aspects d'un voyage protéiforme. Choc littéraire, promenades urbaines, ridicules mondains et descentes rocambolesques dans les bordels : l'ironie mordante de Stendhal n'épargne rien ni personne, à commencer par lui-même. Par ces écrits intimes, souvent crus, l'écrivain gage que " l'égotisme, mais sincère " soit une façon de " peindre ce c?ur humain dans la connaissance duquel nous avons fait des pas de géant ".
17. Londres Noir
Barry Adamson
3.00★ (64)

«Londres, c'est l'ombre et le brouillard. Une ville hantée. La ville du noir absolu», selon Cathi Unsworth. Autour d?elle, seize écrivains vous serviront de guides dans les ruelles tortueuses, les pubs enfumés, les squats et les entrepôts. Alcool, extravagance, drogue et rock, tel est le quotidien des musiciens ratés, des punks ou skinheads, et des filles paumées qui hantent la capitale britannique.
18. Sherlock Holmes - Intégrale : Romans et nouvelles
Sir Arthur Conan Doyle
4.33★ (470)

Une nouvelle édition complète et abordable des aventures de Sherlock Holmes, comprenant en un seul volume l'ensemble du canon Holmésien : 56 nouvelles et 4 romans (Une étude en rouge, , Le signe des quatre, Le chien des Baskerville et La vallée de la peur), tous d'abord publié dans le format hebdomadaire. Vous retrouverez Sherlock Holmes et son fidèle compagnon le Docteur John Watson dans l'ensemble de leurs aventures communes, accompagnées des illustrations de leurs parutions originales.
19. Dans le brouillard
Richard Harding Davis
3.33★ (6)

Publié en 1901 et constamment réédité depuis, Dans le brouillard est une des plus parfaites réussites du récit d'énigme. Un écho de Stevenson et de Conan Doyle traverse ces pages étourdissantes teintés d'humour dans lesquelles Richard Harding Davis rend admirablement l'ambiance brumeuse et mélancolique du Londres fin-de-siècle, la ville envoûtante du prince Florizel et de Sherlock Holmes, quand le grand brouillard de 1897 noyait la ville - et dans le cas présent, les esprits.
20. Le brouillard
Henri Beugras
4.50★ (9)

Qui l'emportera de la ville ou de l'homme ? Arrivé par le train une nuit de brouillard, Isidore Duval ne parvient plus à se rappeler d'où il vient et comprend vite qu'on ne quitte pas impunément cette étrange cité où les hommes vivent masqués en acteurs d'un carnaval permanent. Mais l'idée de fuite peut devenir une obsession pour qui se refuse au rôle de prisonnier condamné sans raison. Mêlant onirisme et réalisme, Le Brouillard est une fable obsédante qui mêle le burlesque et l?angoisse, un de ces livres fantastiques qui ne se laisse pas oublier, un héritage rarissime de ce xxe siècle qui fut celui de toutes les terreurs, y compris les plus intimes.
21. L'année brouillard
Michelle Richmond
3.59★ (387)

À San Francisco, sur la plage d?Ocean Beach noyée dans le brouillard d?un mois de juillet, une jeune femme - Abby - et une fillette de six ans - Emma - se promènent en cherchant des coquillages. Abby, fiancée à Jake le papa d?Emma et photographe professionnelle, détourne un instant son regard d?Emma pour photographier un bébé phoque au ventre ouvert échoué sur le sable. Lorsqu'elle relève les yeux, la petite fille a disparu? L'année brouillard est l'histoire haletante de la recherche d'Emma par la police d'abord, puis par Jake et Abby ensemble, enfin, au bout d?environ trois cents jours alors que son père abattu et découragé ne croit plus aux chances de retrouver sa petite fille, par Abby seule. Elle consacre tout son temps, son instinct et sa mémoire à cette quête. Obsédée par l'importance de retrouver le souvenir du moindre détail, du moindre événement, du moindre personnage présent ce jour funeste sur la plage, elle mène l'enquête à sa façon. Armée de l?énergie du désespoir et de l'angoisse, de sa culpabilité à conjurer et de la soif de se forger une image acceptable d'elle-même, mais délaissée car accusée en silence par Jake, elle mettra tout en oeuvre pour retrouver les ravisseurs d'Emma. Y parviendra-t-elle ?... Admirablement et adroitement porté par une écriture tour à tour descriptive, photographique et réflexive qui prend parfois la forme d'une méditation intérieure, L'Année brouillard est dépouillé de tout sentimentalisme ; il rivalise au contraire de lucidité, et de profondeur dans l'exploration anatomique de l'ensemble des conséquences d'une disparition d'enfant.
22. La prisonnière du brouillard
David Sala
3.46★ (22)

A la poursuite de son cerf-volant un jeune homme s'approche du lac Clameur, malgré la crainte que ses eaux embrumées inspirent aux habitants du village voisin. Il aperçoit une jeune fille au cheveux blancs qui lui apprend que seul son souffle enfermé dans un coquillage, caché au fond du lac, pourrait la libérer du brouillard.
23. Brouillard
Jean-Claude Pirotte
3.62★ (58)

Le narrateur, double de Pirotte, en proie aux métastases et à la chimiothérapie, se penche sur son passé. Celui-ci le rejoint dans un présent où sa mort approche, où d'anciens sentiments de culpabilité le rattrapent. Le jeune homme qu'il fut, entouré de poésie alors qu'il fréquente des voyous et semble leur prêter la main, ne cesse de se reprocher chacune de ses aventures, qui l'ont mené à un mariage obscur, une naissance, et la perte de ce qu'il se croyait en mesure de sauver d'une existence erratique. L'enchevêtrement des événements, dont ses carnets retrouvés font foi, conduit le lecteur à se poser, comme souvent, la question du rachat par la littérature, telle que se la posent l'auteur et le narrateur. La vie est un brouillard. La magie Pirotte est intacte dans ces pages vibrantes de vie où sourdent des musiques, de Schubert au blues de Billie Holiday. Un roman exceptionnel. À part. Au-dessus de la mêlée littéraire.
24. Le Quai des brumes
Pierre Mac Orlan
3.46★ (248)

C'est la seule femme dans cette salle dont la chevelure ne soit pas coupée sur la nuque... L'odeur secrète du dancing, comme celle de l'année 1919, est encore l'odeur doucereuse et fade du sang. Nelly est belle, d'une beauté nettement parisienne. C'est vraiment une fille de la rue élevée au grand pouvoir. La bouche est une bouche pâle de la rue, et les yeux, durs et gris, ont pris leur éclat définitif dans un autre décor que celui-là. Le roman de Pierre Mac Orlan, de l'Académie Goncourt, qui a inspiré le film inoubliable de Marcel Carné, avec jean Gabin, Michèle Morgan, Pierre Brasseur, Michel Simon.
26. Brouillard au pont de Tolbiac
Léo Malet
3.87★ (479)

Paris, 1956. La nuit, sur le pont de Tolbiac, un homme rôde. Dans son regard, la folie... Pendant ce temps, Nestor Burma, détective privé réputé pour mettre le mystère K.O., enquête sur la mort d'un vieux chiffonnier. Et se retrouve plongé dans ses souvenirs de jeunesse. Il se revoit vingt ans plus tôt, en jeune anarchiste usant ses semelles sur les trottoirs du 13e arrondissement... Publié en 1981 dans le magazine A suivre, Brouillard au pont de Tolbiac est la première adaptation par Tardi d'un roman noir de la série Les Nouveaux Mystères de Paris, écrite par Léo Malet. C'est l'occasion pour le dessinateur d'arpenter Paris en tous sens avant de recréer avec brio l'ambiance urbaine de la capitale d'après-guerre. Pavés luisants, odeurs de macadam mouillé et architectures de métal : le graphisme de Tardi, avec son noir et blanc rehaussé d'aplats gris, n'a pas d'équivalent pour traduire en images l'atmosphère de la ville. Un polar sombre et fascinant marqué par la fatalité. --Gilbert Jacques
27. Nestor Burma, tome 1 : Brouillard au pont de Tolbiac (BD)
Jacques Tardi
4.19★ (689)

Depuis ses débuts en 1969, Jacques Tardi exorcise une horreur obsessionnelle de la guerre et de la violence. Reconnu comme l'un des auteurs les plus influents de sa génération, il a composé un univers baroque et absurde, foncièrement pessimiste, qui tangue d'une guerre à l'autre.
28. Brouillard
Miguel de Unamuno
3.30★ (33)

Ce roman de l'Espagnol Miguel de Unamuno a connu un retentissement international dans les années vingt, grâce au grand " découvreur " français Valery Larbaud Dans Brouillard, Unamuno invente un personnage à la Pirandello, Augusto Pérez, personnage médiocre et aboulique, trompé par une femme intéressée ; abandonné par elle, il se retournera contre son créateur, lui demandant des comptes, pour finir par se suicider, ce qui est la seule façon d'éprouver sa liberté La vie quotidienne et provinciale, avec ses préjugés, donne une dimension extraordinaire aux propos d'Unamuno, dont le goût du paradoxe est une forme d'esprit fort et de révolte sociale. Véritable Dupont espagnol, précurseur, même, du Roquentin de Sartre - à défaut de Nausée, il vit dans le Brouillard -, Augusto Pérez est victime de l'auteur qui en a fait une marionnette et un être velléitaire à qui tout échappe, l'amour, la gloire et finalement la vie : " Qu'es-tu maintenant ? s'interrogeait le romancier en 1935 (dans la préface qu'il écrivit à la veille de la "guerre civile"). Qu'est devenue ta conscience ? Qu'advient-il de ce qui a été ? La conscience c'est le brouillard, c'est la légende, c'est la vie éternelle "
29. Brumes
Francis Carco
3.43★ (71)

M'sieur Francis nous parle d'amour : c'est sans espoir ! La brume qui enveloppe les phrases de Francis Carco n'est pas là pour masquer les choses mais bien pour les montrer dans toute leur vérité. Cette vérité, que par facilité je qualifierais de cruelle (puisque qu'humaine ?), à moins que ce soit l'inverse, prend forme dans un univers typiquement carcosien. D'abord le décor. Un port belge difficilement identifiable où se succèdent les bistrots à marins et les « magasins », en fait des chambres donnant sur la rue et occupées par des prostitués. Pour accentuer le côté dramatique, Carco situe son histoire pendant une quarantaine particulièrement pénible pour les autochtones qui doivent régulièrement se soumettre à des piqûres aux effets parfois mal maîtrisés. Les acteurs ensuite. Des gens peu fréquentables, on s'en doute, qui traînent une misère autant matérielle qu'affective. On trouve le cabaretier hollandais, Feempje, manchot mais craint à cause d'un redoutable crochet qu?il sait brandir à bon escient ; celui-ci règne en maître dans son établissement, le Montparnasse. Il est maqué avec Flossie, la danseuse du bar qui ronfle et se cuite comme un homme à 23 ans à peine. Il y a aussi Koetge, sorte de mère maquerelle vieillie avant l'âge, dont on a peine à croire qu'un jour elle fut belle. Viennent ensuite deux filles rivales : d'un côté Lulu-la-parisienne et, de l?autre, Geïsha en ménage intermittent avec Adolf Soter, un docker polonais que l'on a jamais vu saoul. Enfin, et ce n'est pas le moindre des personnages, Lionel Poop, un vieillard mystérieux attiré par Geisha, on découvrira par la suite qu'il fut l'amant de la repoussante Koetge. Au centre du tableau, deux hommes que beaucoup de choses opposent, Poop et Feempje. Avec le premier, c'est le romantisme triomphant ; il connaît les balades en bord de mer à deux, les lettres de maîtresses désespérées : «l'ivresse de se mêler à l'univers » lui est familière pour reprendre la belle expression de Carco. Avec Feempje, l'amour se fait brutal, rancunier, sanguinolent : la main qui lui manque en est paradoxalement la trace. Si les chemins de l'amour divergent radicalement d'un personnage à l'autre, le dénouement est chez Carco le même, tragique et pessimiste diront les plus exaltés, glauque et désespéré rectifieront les plus fatalistes. Ce roman est exemplaire de ce que sait faire Carco : des romans très noirs dépourvus de leur personnage traditionnel (le « détective miteux ») et de leur prétexte (l' « intrigue policière »).
30. Le port des brumes
Georges Simenon
3.71★ (279)

Quand on avait quitté Paris, vers trois heures, la foule s'agitait encore dans un frileux soleil d'arrière-saison. Puis, vers Mantes, les lampes du compartiment s?étaient allumées. Dès Evreux, tout était noir dehors. Et maintenant, à travers les vitres où ruisselaient des gouttes de buée, on voyait un épais brouillard qui feutrait d'un halo les lumières de la voie. Bien calé dans son coin, la nuque sur le rebord de la banquette, Maigret, les yeux mi-clos, observait toujours, machinalement, les deux personnages, si différents l'un de l'autre, qu'il avait devant lui. Le capitaine Joris dormait, la perruque de travers sur son fameux crâne, le complet fripé. Et Julie, les deux mains sur son sac en imitation de crocodile, fixait un point quelconque de l?espace, en essayant de garder, malgré sa fatigue, une attitude réfléchie.
31. Des inconnues
Patrick Modiano
3.72★ (343)

Elles n'ont pas vraiment d'histoire, veulent rompre avec un présent ennuyeux, et se lancent à la conquête d'un avenir plus qu'incertain. Les trois héroïnes de ces trois récits de Patrick Modiano sont des inconnues d'abord pour elles-mêmes. La première d'entre elles a quitté Lyon parce qu'elle n'a pas obtenu l'emploi de mannequin dont elle rêvait. Elle décide sur un coup de tête de monter à Paris où elle ne connaît pourtant personne sauf une certaine Mireille Maximoff, rencontrée en Espagne. Dans les récits de Modiano, chacun semble vivre dans une sorte de clandestinité, étranger à lui-même. Mireille occupe l'appartement d'une amie absente et ses occupations demeurent énigmatiques. De Guy Vincent, l'homme que rencontre la jeune fille, on ne sait rien de certain si ce n'est qu'il vit sous une fausse identité et se livre à de mystérieuses tractations dans des hôtels suisses. La capacité fascinante à évoquer les lieux, la rêverie sur les noms propres, qu'ils soient vrais ou faux, ponctuent comme toujours chez Modiano cette quête impossible de l'identité et lui confèrent cette musique poignante qui lui est si particulière. --Gérard Meudal
32. Dans le brouillard et autres récits
Leonid Andreïev
4.77★ (38)

Ce deuxième tome de l'oeuvre en prose de Léonid Andreïev ne risque pas de décevoir les lecteurs qui ont été sensibles au charme souvent ténébreux du premier tome, Le Gouffre : outre de courtes nouvelles remplies d'humour, de sensibilité et de tendresse, il contient quelques-uns des plus grands textes de l'écrivain, écrits en 1902 et 1905. Au fur et à mesure que sa renommée grandit, Andreïev prend de l'assurance : certains de ses récits s'allongent jusqu'à devenir de petits romans, et il y aborde de façon plus profonde et plus fouillée les thèmes qui l'obsèdent : celui de la folie - le dérèglement de la raison dans La pensée ou de la foi dans La vie de Vassili Fiveïski, la vie quotidienne à la fois tragique et cocasse d'un asile de fous dans Les fantômes - ; le thème de la sexualité dans Dans le brouillard ; celui de la guerre dans Le rire rouge, rempli des échos de la guerre russo-japonaise et de ceux prémonitoires de la guerre de 14. Et enfin, dans Le gouverneur et Ce qui fut sera, le thème du terrorisme et de la révolution qu'il traite avec une sensibilité " politique ambiguë ", qui lui vaut bien des critiques, mais témoigne d'une vision elle aussi prémonitoire. Si les textes d'Andreïev sont si poignants, c'est peut-être parce que, à l'instar de l'un de ses héros, il avait appelé à lui la détresse des hommes, et la détresse était venue à lui. Son âme flambait comme un autel sacrificiel, chaque homme qui s'approchait, il avait envie de le serrer dans ses bras et de lui dire : " Mon pauvre ami, viens, luttons ensemble, pleurons et cherchons ensemble. Car l'homme ne reçoit aucune aide de nulle part. " Sophie Benech.
33. Le grésil
Jacques Dupin
4.33★ (7)

Âpre et retenue, mais rageuse, violente, tout entière dans l?intensité de ses fragments, la poésie de Jacques Dupin s?adosse à la précarité de l?homme et de sa langue pour fouiller la mort, la disparition, le corps souffrant et désirant, bien en amont de toute subjectivité particulière. Une écriture sous tension. Ce nouveau livre poursuit et mène plus loin encore la mise à nu de l?écriture et la mise à l?épreuve du sujet qui sont au c?ur de la démarche de l?auteur.
34. Brume - Intégrale
Stephen King
3.88★ (2589)

De l'autre côté du lac, David ne distingue absolument rien, sinon une brume qui ne se dissipe pas. Apparue après une tempête d'une rare violence, la masse blanchâtre et informe suscite vite l'inquiétude des habitants. Qui veulent aller se renseigner sur ce qui se passe sur la rive opposée. Mais avant d'avoir pu tenter quoi que ce soit, la brume est déjà là, d'abord infranchissable, puis oppressante, et bientôt terrifiante. David ne peut admettre ce qu'il discerne. Défi de la nature déchaînée ou reflet de son imagination paranoïaque? Pour lui subsiste une seule, mais paradoxale certitude: tout cela ne peut être vrai... Chacune des nouvelles de ce recueil révèle l'envers hallucinant d'un décor qui nous est familier, à mi-chemin entre avant-goût d'apocalypse et délire schizophrénique.
35. Plus Long le Chat Dans la Brume
Emmanuelle Jay
Monter un film : geste accompli dans une chambre obscure où nul spectateur ne se risque, même à pas feutrés. De ce labeur, de cette alchimie qui s'accomplit dans un face à face entre celui qui monte et celui qui réalise, plus rien ne se voit une fois le film fini, offert au regard des spectateurs. Écrit depuis ce lieu d'intimité, Plus long le chat dans la brume veut éclairer ce magnifique travail de création qu'est le montage. Ce n'est pas un manuel au seul usage des initiés, mais un journal vivant, lumineux où se raconte l'essentiel des questions qu'il faut résoudre pour monter un film.
36. Dans la brume du Darjeeling
Mikael Bergstrand
3.87★ (265)

Göran, 50 ans, voit la dépression le guetter. Toujours pas de nouvel amour et un boulot ennuyeux. Il attend avec impatience la date du mariage de son ami Yogi, un beau prétexte pour retourner en Inde. Une fois sur place, il se jette à corps perdu dans des aventures rocambolesques qui le mènent jusqu'aux plantations brumeuses du Darjeeling. Dépaysement assuré.
37. La Maison des brumes
Anne Tiddis
4.12★ (5)

Rencontre fortuite et insolite entre une femme peintre, dont la mémoire s'estompe inexorablement, et un écrivain algérien qui voudrait par l'écriture se libérer de ses souvenirs. Cette histoire d'amour, brève et ardente, entre les deux personnages, constitue pour chacun un intermède heureux, passionné, dans la lutte inversée qu'ils mènent, l'un pour retenir, l'autre pour soulager sa mémoire. La maison des brumes, posée au bord d'une falaise normande sapée par la mer, est la métaphore qui sert de cadre au récit dans un contexte de ciels changeants et de mer imprévisible épousant les sentiments de cette femme encore jeune. C'est ce que rend avec beaucoup de sensibilité le peintre Michel Biot, tandis que le calligraphe Patrick Cutté révèle l'amour des mots de l'écrivain.
38. Les brumes de Riverton
Kate Morton
3.87★ (1173)

Eté 1924, dans la propriété de Riverton. L'étoile montante de la poésie anglaise, lord Robert Hunter, se donne la mort au bord d'un lac, lors d'une soirée. Dès lors, les soeurs Emmeline et Hannah Hartford, seuls témoins de ce drame, ne se sont plus adressé la parole. Selon la rumeur, l'une était sa fiancée et l'autre son amante? 1999. Une jeune réalisatrice décide de faire un film autour de ce scandale et s'adresse au dernier témoin vivant, Grace Bradley, à l'époque domestique au château. Grace s'est toujours efforcée d'oublier cette nuit-là. Mais les fantômes du passé ne demandent qu'à se réveiller .
39. Le méridien des brumes, tome 1 : Aubes pourpres
Antonio Parras
2.64★ (19)

Dans une Angleterre victorienne où l'énergie vapeur a permis un développement spectaculaire, un tueur surnommé " l'Equarrisseur " a posé sir la ville de Londres un voile pourpre de terreur. Héros malgré lui d'un reportage au c?ur du continent africain, le guide John Coleridge devient sans le savoir " le plus grand chasseur de tous les temps dans une suite d'articles publiés par le Thames Chronicles. Prenant ombrage de cette popularité, l'Équarrisseur provoque en duel Coleridge par voie de presse. Ce dernier est dès lors contraint de revenir, après 20 ans d'exil, dans son pays natal, où son passé n'a cessé de l'attendre
40. Le méridien des brumes, tome 2 : Saba
Antonio Parras
2.50★ (15)

Avec la mort de l'équarrisseur, le serial killer qui sévissait depuis des mois, Londres croyait à nouveau pouvoir vivre en paix. Malheureusement, tous ces meurtres ne devaient rien à la folie mais plutôt à une terrible machination dont l'effrayant assassin n'était que l'instrument. John Coleridge, le grand chasseur blanc, Harriet Butten, l'aliéniste et Idriss, le guide indigène vont remonter la piste qui les mènera jusqu'au trésor de la reine de Sabbat. Le talent unique d'Antonio Parras, immense maître de la bande dessinée explose dans chacune des cases de cette fabuleuse aventure steampunk écrite par Erik Juszezak.
41. Après dissipation des brumes matinales
Jean-Pierre Cescosse
2.50★ (8)

Les huit notules amères, glauques ou grinçantes qui composent cette Dissipation des brumes matinales s'inspectent comme une trousse d'urgence, un râtelier d'instruments chromés. Le trait est net, la voix posée et le coup porte à fond.
44. Dans la brume électrique avec les morts confédérés
James Lee Burke
4.08★ (1086)

Une équipe de cinéma s'est installée à New Iberia pour y tourner un film épique sur la guerre de Sécession, avec la star hollywoodienne Elrod Sykes. Arrêté par Dave Robicheaux pour conduite en état d'ivresse, l'acteur affirme au policier qu'il a vu, pendant le tournage d'une scène dans un marais, le corps momifié d'un noir enchaîné. Dave est tenté de croire à ce récit invraisemblable car, trente-cinq ans plus tôt, il a été le témoin impuissant de l'assassinat d'un homme de couleur par deux Blancs. Le corps n'avait jamais été retrouvé. Le shérif se moque bien d'un crime vieux de trente-cinq ans, mais lorsque Dave se retrouve devant le squelette de la victime, il comprend que le souvenir de ce meurtre n'a cessé de le hanter... En fait, il comprend peu à peu que la guerre de Sécession ne s'est jamais arrêtée et que la bataille de New Iberia continue. Avec une rare violence.
45. Quand se lève le brouillard rouge
Robin Cook (II)
3.81★ (72)

A sa sortie de prison, Gust, gangster professionnel, dérobe avec quelques complices deux mille passeports britanniques authentiques dont le prix minimum au marché noir est de mille livres l'unité. Un joli pactole que des truands londoniens veulent négocier avec des éléments désormais incontrôlés de l'ex-KGB qui veulent se refaire une identité respectable et écouler des têtes nucléaires en provenance des arsenaux de l'ex-armée rouge. Mais les services secrets anglais du contre-espionnage sont sur l'affaire. Quand se lève le brouillard rouge est le dernier roman écrit par Robin Cook (1931-1994) et peut-être son chef-d'oeuvre. La sécheresse du ton accentue encore le pouvoir d'émotion de cette magnifique épure, à la fois distante et intimiste, comme traversée d'un prémonitoire sentiment d'urgence absolue et s'achevant dans un silence de mort..." (Jean-Pierre Deloux, Polar)"
46. Smoke
Dan Vyleta
3.04★ (159)

sur une idée de matpignat
47. Mers mortes
Aurélie Wellenstein
4.02★ (854)

Autre idée de matpignat
48. Petit éloge des brumes
Corinne Atlan
3.73★ (51)

" De prime abord, on se dit que la brume est rêveuse, et que le brouillard nous englue. Elle, vive et facétieuse, cache et révèle tour à tour, se prête aux divagations en tout genre. Pour un peu, elle enchanterait le réel. Lui, inquiétant, immobile, pèse sur les paysages et les consciences de toute son épaisseur, sombre écran sur lequel projeter nos angoisses. Mais les choses ne sont pas si tranchées. Les nébulosités sont plus subtiles que ne pourrait le laisser supposer le sens péjoratif qui, au royaume de la Raison, s'est attaché à leur nom ". Des brumes météorologiques aux brumes métaphoriques, de Giverny à Katmandou et Kyôto, Corinne Atlan déploie une délicate ode poétique aux nébulosités.
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